Notre groupe hésite à accepter ce projet tel qu’il est présenté par le CC, en effet ces nouvelles places de parc couvertes en ville doivent faire partie d’une réflexion plus globale quant à l’emploi de l’espace public pour le parcage de véhicules privés.

Le Canton partage les frais avec la Commune pour la construction des halles de gym. ; en même temps il exige que des places de parc soit garanties ; ne pourrait-il donc pas aussi subventionner celles-ci ?

Nous doutons de la notion de besoin avéré (par qui ?) de places couvertes dans ce secteur où il n’existe pas de problème de parking actuellement ; pour preuve le manque d’engouement des entreprises de la place pour devenir partenaire du projet.
Les parkings alentours (Entilles, Gémo etc.) répondent de manière satisfaisante à la demande présente.

Le prix de 135.- par mois pour une place dans un parking couvert va également rebuter plus d’un éventuel intéressé, la population de ce secteur étant majoritairement de condition assez modeste.

Ce parking se situe en pleine ville, ne devrait-on pas plutôt penser à ne pas attirer davantage de véhicules privés dans ce secteur ; en proposant des lieux d’échanges de mobilité à l’extérieur de la ville par exemple ?

Il est extroardinaire de constater que la ville de La Chaux-de-Fonds est la seule de cette taille, à notre connaissance, et à des centaines de km à la ronde à ne pas faire payer les automobilistes voulant garer leur véhicule en ville (je ne pense pas que cela soit un critère de Bilanz, malheureusement). Allez à NE, Bienne, même Delémont ou Porrentruy......... Spécificité montagnone !!!!!????

Par contre si la construction de ce parking était englobée dans une réflexion générale effective de parcage, zone bleue généralisée, macarons pour les résidents, horodateurs etc. Elle serait justifiée par la rentabilité de ses locations à l’heure, la demi-journée ou la journée.
Il faudrait faire en sorte de créer la demande.
Nous demandons davantage de garanties quant à une réelle politique de parcage dans ce secteur avant d’accepter ce projet.

C’est pour ces raisons que nous hésitons de demander le renvoi de ce rapport au CC tout en sachant bien qu’une salle de gymnastique double, flottant dans les airs n’est malheureusement qu’utopie.
Des affectations plus modestes pourraient prendre place dans les fondations des halles (garderies, caves communales, locaux administratifs, de stockage.....).

Mais nous sommes conscients que ceci retarderait beaucoup le projet et que, s’il n’est pas nécessaire, ce parking répond à une certaine utilité, notamment celle d’éviter le parking sauvage dans les alentours lors de manifestations sportives. Mais pour répondre à cette utilité, la quarantaine de places prévues dans le plan spécial nous semble suffisante, étant entendu que nous devons parallèlement inciter les utilisateurs de la double halle à utiliser autant que possible les transports publics plutôt que leur voiture pour se rendre sur place. Pourquoi avoir ainsi doublé la capacité du parking ?

En conclusion, seule et telle quelle, la construction d’un parking souterrain à cet endroit nous paraît inutile.
Par contre si une intelligente et surtout effective politique de parkings payants en ville se mettait en place, le groupe POP serait prêt à la soutenir pleinement.

Je terminerai par deux questions :

La sortie du parking, s’il est réalisé, se trouvera tout à côté du passage pour piétons que les enfants empruntent pour se rendre au Cernil-Antoine, ce qui ne nous semble pas très judicieux. Ce point a-t-il été pris en compte dans la réflexion sur les flux de circulation engendrés par ce parking ?

Est-ce qu’une participation financière de l’Etat est prévue pour cette partie du projet ? cela nous paraîtrait légitime vu les obligations exigées.

Olivier Guyot

 constate l’existence de deux initiatives populaires, l’une émanant du Littoral neuchâtelois, le comité étant présidé par un député radical, demandant la concentration du site unique mère-enfant à Neuchâtel, sans aucune considération pour les autres sites cantonaux ;

 l’autre émanant de citoyens du Val-de-Travers demandant le maintien d’une structure hospitalière à Couvet.

Il est indispensable de rappeler que lorsque la population neuchâteloise a accepté la création de l’hôpital neuchâtelois, elle n’a en rien cautionné les choix de la direction de l’HNE et l’évolution constatée depuis quelques mois.

Ces deux initiatives démontrent qu’un nouveau débat au sein de la population du canton de Neuchâtel au sujet de l’avenir de l’hôpital neuchâtelois est impératif tant l’inquiétude de la population et du personnel soignant est intense.

Dès lors, les militant-e-s du POP ont décidé de soutenir l’initiative populaire émanant de citoyens et citoyennes du Val-de-Travers, malgré ses lacunes, afin que cette initiative aboutisse et permette un nouveau et réel débat politique dans le canton.

Lors de la même assemblée, le POP a constaté, avec une grande inquiétude, la dégradation des conditions de travail du personnel soignant sur tous les sites de l’hôpital neuchâtelois.

Il exige qu’une véritable politique de gestion du personnel soit mise en place qui respecte les acquis, le savoir-faire et les compétences de l’ensemble du personnel.

En conclusion, le POP soutiendra toute proposition qui permettra aux politiques de véritablement reprendre en mains ce dossier, certes compliqué, mais qui nécessite une véritable conduite de la part du département concerné ainsi que de l’Exécutif cantonal.

Pour le POP neuchâtelois
Denis de la Reussille, 1 juillet 2008

Une des vertus des élections, c’est qu’elles passent par trois phases : elles auront lieu, elles ont lieu et elles ont eu lieu.
Comme nous sommes dans cette troisième phase, je n’y reviendrai pas, et me tourne dès lors vers la nouvelle législature qui nous attend.

Nous sommes dans un parlement, lieu où s’exerce la démocratie indirecte, laquelle, on l’oublie parfois, fait pleinement partie de la démocratie et lui est même nécessaire.

Ainsi, ce parlement verra, par l’intermédiaire des différentes tendances politiques qui le constituent, se dérouler des débats, débats argumentés dont le rôle est d’élaborer ensemble des décisions.
Ces décisions vont ensuite conduire à des réalisations, lesquelles permettront que se constituent notre ville et son développement.

C’est pour nous une belle responsabilité et cela peut même être passionnant.

La vie des individus se centrant davantage sur le présent immédiat, on ne voit pas toujours ce qui progressivement se construit à travers la temporalité plus lente des collectivités publiques et des institutions.

En ce qui me concerne, je commence ma 25ème année de Conseiller général (ce qui ne veut pas dire qu’il y en aura encore beaucoup) et lorsque je me retourne et considère cette période, je ne peux qu’être comme saisi par tout ce qui s’est fait,et ce dans de multiples domaines.

Mais, rassurez-vous, je ne vais pas me lancer dans une énumération mais plutôt dégager le principe qui a animé tous les exemples que je pourrais citer. Et ce principe, le voici : le champ politique doit avoir comme vrai sens la mise en place des conditions qui permettent à chaque être humain de vivre tout simplement une vie digne d’un être humain.

Et chacun le sait : premièrement, l’homme a besoin de pain (c’est une image), et c’est pourquoi les infrastructures matérielles au sens large du terme sont d’une très grande importance... et secondement, l’homme ne vit pas que de pain seulement, et c’est pourquoi les offres spirituelles et culturelles le sont tout autant, sans oublier les fêtes, les multiples occasions de se rencontrer.

A la Chaux-de-Fonds, tout n’est certes pas parfait, ce n’est pas « la ville idéale » - d’ailleurs peut-il en exister une ? – mais c’est une ville qui a un idéal, l’idéal humaniste, lequel préside à la démocratie et la fonde, lui donnant son esprit.

Aussi me permettrai-je, en guise de conclusion, d’appeler à ce regard qui consiste à s’élever, à dépasser les ornières, les barrières plus ou moins réelles ou artificielles, et à voir notre cité comme une cité où, dans leur diversité, ne vivent que des hommes, des femmes, et de magnifiques enfants.

Je vous remercie.

Pour le secrétariat du POP
Fabienne Girardin
24 juin 2008