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Communiqués

Votation du 8 février 2009

 Extension de la libre circulation des personnes - Le POP laisse le libre choix

Mis en ligne le 7 janvier 2009

Le POP informe la population neuchâteloise :

A la fin de notre assemblée cantonale, convoquée pour la prise d’une décision à l’égard de la votation du 8 février, nous avons convenu la liberté de vote. Le POP a consacré un débat riche en observation pour aborder la reconduction de l’accord sur la libre circulation des personnes et son extension à la Bulgarie et à la Roumanie. Le sentiment d’être face à un piège a souvent été évoqué par les militants. Il n’est pas possible d’avoir une position claire et nette dans un tel choix, parce que c’est un sujet avec beaucoup de facettes.

De l’avis général, l’Union européenne (UE) est une invention capitaliste. Ses objectifs ne correspondent pas à la visée de notre Parti. Elle est construite pour développer éternellement la croissance économique. Elle n’est pas une union des peuples européens, mais une union des partisans de l’économie de marché. Dès lors, la question posée ne consiste pas à répondre OUI ou NON à l’UE, mais à accepter ou refuser une structure économique favorisant la libéralisation du marché de l’emploi.

Le principe de l’ouverture des frontières n’a trouvé aucun avis négatif. Au contraire, l’engagement internationaliste de notre Parti conduit plutôt à abolir les frontières de tous les pays de la Planète. La question ne se trouve pas là. Pour les camarades favorables à la votation fédérale, il y a ceux qui apprécient positivement la libre circulation des personnes. Puisque la liberté des capitaux existe il n’y a aucune raison que celle des personnes ne le soit pas. L’ouverture des frontières permet indiscutablement des avancées positives. Que certaines améliorations sociales obtenues en Suisse soient devenues réalité grâce aux accords de libre-échange avec l’UE n’échappe pas à cette analyse. Permettre à des travailleurs venus d’ailleurs de trouver une solution à leur recherche d’emploi ne peut pas être empêché par des marxistes, quand bien même cette liberté permet l’augmentation des profits bien mal répartis.

Les opposants, s’appuyaient notamment sur les refus des peuples de France et des Pays-Bas, constatant ce que la conception économiste de l’UE fait peser sur leur qualité de vie. De même, la manière dont les dirigeants ont contourné les refus du projet de traité constitutionnel plutôt que d’en analyser les raisons, augmente le refus de cautionner une telle politique. Pour ces camarades, il est désormais important de dire publiquement que la limite du supportable est dépassée et qu’un nom aux bilatérales pourrait conduire de plus en plus de personnes à réfléchir au sens conduit par les maîtres de l’UE.

Avec ces deux types de position, la conclusion de la réunion ne pouvait être que nuancée et c’est presque à égalité que les partisans du « OUI, mais », l’ont emporté sur les partisans du « NON, mais ». La liberté de vote respectait à la fois l’avis formel et pragmatique des uns et l’avis plus politique des autres.

L’unanimité a prévalu pour dire que finalement le vote des suisses et des suissesses le 8 février ne changera pas fondamentalement la situation. Le oui comme le non impliquera de poursuivre les rassemblements pour changer la politique de l’Union européenne afin qu’elle devienne un facteur de concordance et de paix plutôt qu’une machine à faire du profit sur le dos des salariés. La sortie de la logique du marché doit être engagée car nous savons qui en fait les frais. Avec les autres mouvements progressistes européens, l’élaboration d’un projet pour créer une Europe des peuples se révèle être d’une importance cruciale.



Communiqué du PST/POP

 Solidarité avec le peuple palestinien - Bande de Gaza : il faut arrêter l’invasion israélienne !

Mis en ligne le 5 janvier 2009

Le Parti Suisse du Travail condamne avec fermeté les attaques contre la population palestinienne dans la bande de Gaza.

Des centaines de civils innocents ont été victimes des bombardements israéliens.
L’ampleur du massacre montre, qu’il ne s’agit pas d’une guerre d‘autodéfense mais
bien d’un attaque impérialiste pour renverser le gouvernement Hamas,
démocratiquement élu par le peuple palestinien. Les bombardements et la mise en
route des chars contre la population civile violent la convention des droits de
l’homme, qui vient de fêter ces soixante ans de mise en vigueur. Nous soutenons
l’arrêt immédiat de toutes les opérations militaires et le début de véritables
pourparlers de paix.

Des centaines de civils innocents ont été victimes des bombardements israéliens.
L’ampleur du massacre montre, qu’il ne s’agit pas d’une guerre d‘autodéfense mais
bien d’un attaque impérialiste pour renverser le gouvernement Hamas,
démocratiquement élu par le peuple palestinien. Les bombardements et la mise en
route des chars contre la population civile violent la convention des droits de
l’homme, qui vient de fêter ces soixante ans de mise en vigueur. Nous soutenons
l’arrêt immédiat de toutes les opérations militaires et le début de véritables
pourparlers de paix.

Tant qu’Israël mènera une politique d‘apartheid, tant que des enfants palestiniens
meurent à cause d‘Israël et tant que la Palestine ne recevra pas le droit à l’autodétermination, il ne sera pas possible d’espérer une paix en Palestine.

Nous revendiquons donc :

- La fin immédiate des bombardements et retrait des chars.
- Le dédommagement des victimes de cette guerre.
- La levée de l’embargo contre la bande de gaza.
- La fin de la politique d’Apartheid d’Israël.
- La fin du commerce d’armements entre la Suisse et Israël.

Il fallait s’attendre à ce que l’UE et les USA soutiendraient la “guerre de légitime
défense” d’Israël. Toutefois les peuples doivent montrer leur indignation et leur colère
envers la politique impérialiste d’Israël. Tous dans la rue ! Protestons ensemble contre
le terrorisme d’état d’Israël ! Partout dans le monde, des manifestations se déroulent
et sont planifiéés. En Suisse nous serons dans le rue à :

Berne : samedi 10 Janvier, 14 h, Schützenmatte

Encore une fois vive la solidarité avec la Palestine et avec tous les peuples opprimés
par l’impérialisme capitaliste !!!

Le Comité Directeur du Parti Suisse du Travail



Interventions

Séance du Conseil général du 17 décembre 2008

 Ville de La Chaux-de-Fonds - Intervention de Pascale Gazareth sur le budget 2009

Mis en ligne le 18 décembre 2008

Le POP acceptera volontiers le budget 2009 préparé par notre exécutif, dont les grandes lignes lui paraissent adaptées et sensées. Il relève tout d’abord que c’est là le meilleur budget que la ville ait connu depuis plusieurs années et que s’il n’atteint pas tout à fait l’équilibre, il s’en approche du moins fortement. Si ceci peu paraître préoccupant en période de forte conjoncture, nous considérons pour notre part que c’est un résultat satisfaisant après les exercices budgétaires particulièrement difficiles que nous venons de traverser.

Le POP se réjouis en particulier qu’une grande partie des mesures d’économie qui ont fait mal ces dernières années aient été levées. Les salaires des employées et employés communaux ont été pleinement rétablis et les délais de carences à motifs d’économie ont été suspendus. De même, le niveau des subventions a retrouvé son niveau de 2004 à travers une réflexion ciblée tenant compte de l’évolution des associations bénéficiaires, permettant par exemple de soutenir l’ABC ou Bikini Test dans les difficultés qu’ils connaissent actuellement.
En outre, le gros retard accumulé dans l’entretien de nos bâtiments et infrastructures de même que dans le renouvellement de nos équipements commence d’être rattrapé. L’explosion des crédits spéciaux dénoncée par le groupe UDC participe pleinement de ce rattrapage et nous la considérons donc pour notre part comme raisonnable et nécessaire, quelle que soit par ailleurs sa nature comptable – comme crédits spéciaux ou comme crédits à solliciter.

Le principal bémol que nous inspire ce budget 2009 concerne les aides sociales de la commune : en particulier, l’allocation communale n’a pas bénéficié des mêmes remises à niveau que les salaires ou les subventions. Ceci constitue plus qu’un regret et nous y reviendrons d’ici 2010 en demandant que les montants versés soient réajustés aux objectifs politiques de ces aides.

Une autre mesure d’économie qui perdure dans ce budget 2009 réside dans la compression du personnel communal au strict nécessaire. Certes, nous gagnons certainement au jeu des comparaisons entre collectivités publiques de taille similaire au chapitre du nombre de postes par habitant. Mais. Dans de nombreux services, la dotation actuelle est tout juste suffisante et ne permet ni d’envisager de nouvelles tâches, ni d’accueillir du personnel moins directement rentable, ni d’absorber de nouvelles restrictions. En d’autres termes, le personnel reste relativement sous pression, la ville peine à assumer un rôle d’employeur social et formateur, et notre marge de manœuvre en cas de retour de difficultés financières est nulle.

Or personne ne peut ignorer aujourd’hui que la conjoncture économique se dégrade et que ceci aura des effets, petits ou grands, sur le prochain budget. A l’inverse du Parti Libéral, qui prétexte la bonne conjoncture pour demander une baisse de la fiscalité, nous estimons que les mesures prises dans le budget 2009 sont de nature à freiner les effets de la crise, en maintenant le pouvoir d’achat du personnel communal et en engageant un train d’investissements réaliste, nécessaire et anti-cyclique. Un point d’impôt en moins priverait la commune de ressources importantes pour financer ces mesures, mais n’aurait aucun impact sur les habitants et les habitantes de la commune qui, entre indexation des salaires et compensation de la progression à froid, n’y verraient que du feu.
Imaginez, un point d’impôt communal en moins, c’est 5 francs de moins pour 1000 francs d’impôts communaux et cantonaux ! Soit 50 francs pour quelqu’un qui paie 10’000 francs d’impôts. Même une riche contribuable s’acquittant d’un million d’impôts cantonaux et communaux par an n’y gagnerait que 5’000 francs, soit une somme ridicule autant pour stimuler ses dépenses que pour favoriser ses investissements. En outre, quelle serait l’entreprise qui, sachant que la conjoncture est actuellement bonne mais qu’elle pourrait se dégrader, s’amuserait à baisser ses prix pour anticiper une baisse du pouvoir d’achat de sa clientèle ? C’est à n’y rien comprendre venant d’un parti qui réclame toujours de gérer les collectivités publiques comme des entreprises privées… n’y aurait-t-il pas des élections prochainement ?

Pour notre part, nous préférons maintenir une fiscalité standard et favoriser un marché immobilier non spéculatif pour garantir à notre population un pouvoir d’achat correct et l’aider ainsi à conjurer les effets d’une crise résultant de la pléthore de capitaux placés sur les marchés financiers grâce, notamment, à des politiques fiscales exonérant largement les très hauts revenus.

Je terminerai sur ces mots, en remerciant tous les acteurs qui ont contribué à l’élaboration de ce budget 2009 ainsi que celles et ceux qui contribueront, par sa mise en œuvre, à traduire ce gros paquet de chiffres en morceaux de vie pour notre communauté.

Je vous remercie de votre attention.

Pascale Gazareth



 Ville de La Chaux-de-Fonds - Budget 2009 - Position du POP (à la commission financière)

Mis en ligne le 17 décembre 2008

Le POP se réjouit de voir que la ville met enfin la tête hors de l’eau avec ce budget 2009 qui non seulement atteint pratiquement l’équilibre mais met par ailleurs fin à la plupart des mesures d’économies les plus pénibles prises durant les exercices précédents. Il salue en particulier le renoncement au délai de carence comme instrument d’économies et le retour ciblé au niveau de subventionnement de 2004. Il regrette par contre vivement que ni l’allocation d’hiver ni l’allocation communale n’aient, elles, bénéficié des mêmes remises à niveau ou de mesures compensatoires.

Le POP mesure par ailleurs l’étendue des retards pris dans de très nombreux domaines, en particulier mais non exclusivement dans l’entretien des bâtiments et des infrastructures communales. Cette situation est le résultat de choix qui étaient raisonnables face aux difficultés financières de la ville mais nous en voyons aujourd’hui les limites. Elle nous apparaît désormais préoccupante à deux titres : tout d’abord car elle limite notre capacité à investir dans des projets moteurs pour notre développement à long terme et notre adaptation aux modes de vie actuels ; ensuite car les menaces qui planent sur l’évolution de la conjoncture économique nous font courir le risque d’un rapide retour des « mauvais jours » et nous prive des moyens de réaliser les rattrapages aujourd’hui indispensables.
En conclusion, le POP acceptera le budget proposé par le Conseil Communal et souhaite que cette année de répit apporte un peu de tranquillité dans les services, lesquels l’auront bien méritée.



 60 ans de droits humains - Déclaration du POP neuchâtelois

Mis en ligne le 12 décembre 2008

Il n’y a pas d’issue durable à la crise du capitalisme mondialisé sans une remise en question radicale de l’un ses dogmes, générateur de la guerre économique dont tous les peuples sont victimes. Celui de la liberté totale de circulation des capitaux et des marchandises.

Cela appelle à taxer les mouvements de capitaux spéculatifs, à assécher les paradis fiscaux, à changer les statuts, les gestions et les missions des banques centrales et des institutions financières en les plaçant sous contrôle démocratique.

Enfin, il y a urgence à faire cesser les guerres et à transférer une partie des dépenses de surarmement vers les œuvres de vie.

Pour l’avenir de l’humanité, il faudrait créer les conditions d’une conférence mondiale, associant tous les pays, les peuples, les organisations politiques, syndicales, écologistes, sous l’égide de l’ONU pour refonder un monde de justice, de liberté et de paix.

Un monde, non plus de concurrence de tous contre tous, mais de solidarité et de partage.

Une telle conférence aurait pour tâche de rechercher les voies d‘une organisation supérieure des sociétés permettant l’émancipation humaine.

Il s’agit de refuser la suprématie du dollar comme monnaie internationale et de lancer une monnaie commune mondiale. Elle pourrait être un outil de coopération permettant d’impulser un crédit de type nouveau pour des projets communs mondiaux. Elle serait un vecteur pour permettre l’accès de toutes et de tous aux biens communs de l’humanité, à la sauvegarde des ressources naturelles à l’opposé de l’accaparement privé actuel qui n’est rien d’autre que du vol.

Peuples de tous pays, unissons-nous pour refuser de payer la crise du système capitaliste et pour inventer pas à pas l’autre monde dont les êtres humains et la planète ont besoin.

Les militantes et sympathisantes, les militants et sympathisants du POP neuchâtelois agissent dans ce sens.

Alain Bringolf




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POP neuchâtelois  |   Dernière mise à jour: le 15 mars 2018

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