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 Murray Joris

Mis en ligne le 19 juin 2008



 Vaucher Philippe

Mis en ligne le 19 juin 2008



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Retraites des fonctionnaires

 Casse dans la caisse

Mis en ligne le 16 juin 2008

Le Grand Conseil a remanié le projet de création d’une nouvelle caisse de pensions en péjorant les conditions de retraite.

Le canton de Neuchâtel a décidé de fonder une nouvelle caisse de pensions (22’000 assurés) en regroupant la caisse cantonale avec celles des villes de La Chaux-de-Fonds et de Neuchâtel. La création de cette nouvelle caisse de pensions doit permettre d’offrir des conditions d’assurances semblables pour toutes les personnes appelées à changer d’employeur, notamment pour le personnel hospitalier après la création d’Hôpital neuchâtelois. Les caisses de pensions des deux villes et leurs législatifs ont adhéré au projet. Il ne restait qu’au Grand Conseil d’en faire de même. L’application de la loi du frein aux dépenses impose cependant une majorité qualifiée pour toute dépense nouvelle et renouvelable supérieure à 500’000 francs par année. L’augmentation de la prévoyance professionnelle de l’employeur sera porté à 13%, ce qui impose un vote au 3/5ème. Cette disposition oblige à trouver 11 députés de droite pour faire passer le projet. La droite a profité de cette contrainte pour déposer des amendements dogmatiques. Face à cette attitude le rapport fut renvoyé en commission. Le projet remanié sera examiné lors de la prochaine session. Unie et indéfectible, la droite voulait une couverture de 85% à 20 ans et 100% à 30 ans ; passer du principe de la primauté des prestations en primauté des cotisations ; soumettre l’indexation au renchérissement aux moyens financiers de la caisse (actuellement assuré à 100%) et fixer l’âge de la retraite à 65 ans (actuellement 62 ans).

Principe de solidarité annulé

Le travail en commission fut difficile car les commissaires UDC, radicaux et libéraux ne voulaient céder sur rien d’essentiel à leurs yeux. Rendus attentifs aux risques notamment financiers de certaines de leurs propositions mal évaluées, les représentants de la droite ont revu à la baisse certaines de leurs prétentions. Cependant, le projet reste marqué par une baisse drastique de la situation que connaissent actuellement les affiliés des caisses de pensions. Dès que le taux de couverture de la caisse atteint 100% durant deux exercices consécutifs, mais au plus tard dans les 30 ans, la caisse institue un plan de prévoyance en primauté des cotisations. Ce principe annule tout l’esprit de solidarité qui existe actuellement dans les différentes caisses de pensions. L’indexation des rentes à l’évolution du coût de la vie est bien assurée à 50% au lieu de 100% actuellement. Mais cette assurance est relative puisque la loi prévoit que, si les finances de la caisse n’atteignent pas la courbe prévue, le Conseil d’Etat saisira le Grand Conseil et proposera des mesures pour atteindre cette demi-indexation. La baisse du pouvoir d’achat des assurés est donc programmée.
Les représentants du groupe PopVertsSol ont défendu un postulat demandant d’étudier la possibilité d’indexer progressivement les rentes pour que les plus petites soient couvertes à 100%. Leur proposition a été refusée par la droite et par l’abstention de quelques socialistes. La ligne permettant d’atteindre les objectifs fixés est conçue avec une marge de sécurité de plus ou moins 5%. Cette souplesse devrait permettre une gestion relativement favorable. Il n’en reste pas moins que, sur le plan général, le recul des conditions de retraites se péjorent. Les propositions dogmatiques des partis de droite risquent de faire échouer la création de la caisse unique soutenue par tous les partis ! Leur volonté d’empêcher les rentiers des caisses publiques d’avoir des conditions plus favorables que les moins bonnes caisses privées à partiellement réussi. Le syndicat SSP est opposé au rapport et menace de lancer un référendum. Cette situation démontre que la lutte des classes existe toujours et que la caisse de pensions unique n’est peut-être pas encore née.

Alain Bringolf


Paru dans le Gauchebdo No 24 du 13 juin 2008



Tous ménages - Communales 2008

 Tous ménages - Val-de-Travers

Mis en ligne le 10 juin 2008

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Le POP dans la course aux élections communales au Val-de-Travers

 Des valeurs à défendre

Mis en ligne le 10 juin 2008

Le 22 juin, la population élira ses représentants dans la nouvelle troisième plus grande ville du canton. Les popistes présentent cinq candidats.

A l’issue du scrutin du 24 février dernier, la commune du Val-de-Travers voyait le jour, devenant, avec pas loin de 11’000 habitant-e-s, la troisième commune du canton de Neuchâtel devant celle du Locle. Le 22 juin prochain, les habitant-e-s de cette toute nouvelle commune seront amené-e-s à élire leurs autorités. Qui défendra le mieux les intérêts de la population d’une région souvent citée comme la périphérie de la périphérie ? Dans un contexte de rationalisation, avec la fermeture annoncée de la maternité et pourquoi pas à terme de l’hôpital, savoir se faire entendre auprès des autorités qui prennent les décisions sans toujours en mesurer les conséquences sur la population, déterminera à coup sûr le choix des votant-e-s.
Logiquement, nos camarades du Val-de-Travers qui luttent pied à pied depuis plusieurs années pour défendre les conditions de vie et les acquis de leur région, ont formé une liste de qualité et ils présentent un programme ambitieux en parfaite adéquation avec leurs combats sur le terrain.

Une étudiante déterminée

Joris Murray, Thierry Miserez, Ludmilia Leu, Claire Hasler et Philippe Vaucher ont développé lundi 2 juin à Couvet, en séance publique, leur programme politique. Présent à cette séance, Alain Bringolf soulignait en préliminaire l’importance pour le POP d’être présent là oú se prennent les décisions, non pas en étant nombreux, mais pour faire entendre une vision de la société respectueuse des êtres humains et de l’environnement, car, dit-il dans sa conclusion : « Il faudra bien choisir la société dans laquelle nous voulons vivre. »
Pour Ludmilia Leu, jeune étudiante en soins infirmiers, les choix à faire ne laissent pas d’équivoque : « On voit mal - et j’en appelle à la réflexion de nos adversaires politiques - comment une société harmonieuse peut se développer sans l’épanouissement de chacune et chacun. Si nous ne défendons pas l’accès pour tous aux soins, à l’instruction, à la culture, à la vie sportive et associative, l’avenir de notre région est alors compromis. »
Et de développer plus particulièrement en rappelant la richesse du Val-de-Travers en matière d’offres théâtrales, musicales, de club de sport et d’association qu’il s’agira de défendre et d’appuyer. Avec un souci plus particulier pour les projets qui émanent de la jeunesse du vallon, qu’il s’agira de soutenir jusqu’à leurs réalisations. Ensembles, nos 5 candidat-e-s entendent également se battre pour, en priorité, défendre et améliorer les liaisons routières et les transports publics, maintenir les structures hospitalières et sanitaires, soutenir les établissements scolaires, réintroduire les ACO, maintenir les camps, mettre en place des devoirs surveillés accessibles à tous les enfants dans tous les villages, réadapter les subventions d’aide sociale et construire des habitations à loyers modérés. Tout cela en axant la politique communale vers un développement durable.

Avec l’appui de Denis de la Reussille

La tâche sera lourde, mais nos camarades ne manquent pas de lucidité et de réalisme. Appuyés par l’expérience de Denis de la Reussille, également présent, qui leur a fait part très concrètement de la manière dont les popistes peuvent conduire les affaires d’une collectivité publique.
Pour commencer, il rappelait que : « même si 70% du budget d’une commune est déterminé par les décisions cantonales, il reste aux élus une marge qui permet de faire des choix politiques et de se distinguer ». Le président de la ville du Locle démontrait ensuite, exemples à l’appui, qu’en gardant en tête nos principes, nous pouvons être à la fois de bons gestionnaires et prendre en compte les besoins et les intérêts de la population. Ainsi en est-il d’une commune qui pratique et met en place une politique de loyers modérés, ce qui est déterminant pour maintenir un pouvoir d’achat suffisant à la population, de la politique des tarifs en matière de culture et de sport, du maintien de la gratuité pour la bibliothèque, etc...Et de terminer en mettant tout particulièrement l’accent sur la manière dont on prend en compte la gestion du personnel communal, soulignant qu’à cet égard : « nous nous devons d’être exemplaires. »

Apparentement à gauche

La volonté, la détermination et les convictions de nos 5 candidat-e-s sauront-ils convaincre la population ? En s’apparentant avec les Verts et les Socialistes, nos camarades se donnent une bonne chance de placer un ou une élue.
Mais au-delà de la stratégie électoraliste, ces citoyen-nes engagé-e-s qui offrent depuis quelques années la fête du 1er mai à Fleurier, savent entendre la colère qui gronde et ont été à bien des occasions les premiers à porter devant les autorités les préoccupations de la population. S’en aucun doute, celle-ci s’en souviendra, même si elle s’est montrée discrète ce lundi soir.

Fabienne Girardin


Paru dans le Gauchebdo No 23 du 6 juin 2008




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POP neuchâtelois  |   Dernière mise à jour: le 15 mars 2018

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