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Interventions de Jean-Pierre Veya et Françis Stähli

 Message des popistes chaux-de-fonniers

Mis en ligne le 4 juin 2008

En ville de La Chaux-de-Fonds, l’ouverture de la nouvelle période administrative a été l’occasion d’entendre les interventions de Jean-Pierre Veya, président de l’exécutif, et de Françis Stähli, doyen des membres du législatif, membres du POP.

Dans son allocution, Jean-Pierre Veya, le nouveau président, a rappelé l’innovation marquante de ces dernières élections communales dans le canton de Neuchâtel. « Elles sont les premières oú des citoyens de notre communauté, qui ne sont pas au bénéfice d’un passeport suisse, ont pu y participer pleinement. Cette juste et nécessaire évolution de nos droits démocratiques permet d’élargir la représentativité des autorités, même si cet élargissement s’avère aujourd’hui encore trop modeste. Ces citoyennes et citoyens, qui ont les mêmes devoirs que les autres, bénéficient enfin des même droits politiques, du moins sur le plan communal ». Il salue en particulier Esma Aris, première et seule élue de nationalité étrangère à siéger au sein du législatif de La Chaux-de-Fonds.

Dépasser les méfiances

Il en profite encore pour rappeler les votations du 1er juin à propos de la naturalisation. « L’expression du droit démocratique ne doit jamais, par quelque artifice que ce soit, ouvrir la porte à l’arbitraire. Pour que la démocratie fonctionne correctement, il est nécessaire que le corps électoral puisse se prononcer en connaissance de cause sur les objets qui lui sont soumis. La seule identité et le pays d’origine d’un demandeur ne constituent pas des éléments objectifs suffisants pour décider du sort réservé à une demande de naturalisation. Les « a priori », les méfiances, les peurs, n’ont jamais permis, et ne permettront jamais, aux sociétés humaines d’avancer, de construire des modes de vie collectifs dignes, soucieux de chacun de ses membres ».

Une vie digne pour tous

Françis Stähli, le doyen d’âge du parlement local (il commence sa 25ème année de membre du législatif), met en évidence quelques principes qui lui tiennent à cœur. Il rappelle que « ce parlement verra, par l’intermédiaire des différentes tendances politiques qui le constituent, se dérouler des débats argumentés dont le rôle est d’élaborer ensemble des décisions. Ces décisions vont ensuite conduire à des réalisations, lesquelles permettront que se constituent notre ville et son développement.
Il termine son message en précisant que « le champ politique doit avoir comme vrai sens la mise en place des conditions qui permettent à chaque être humain de vivre tout simplement une vie digne d’un être humain. Et chacun le sait : premièrement, l’Homme a besoin de pain (c’est une image), et c’est pourquoi les infrastructures matérielles au sens large du terme sont d’une très grande importance. Secondement, il ne vit pas que de pain, et c’est pourquoi les offres spirituelles et culturelles le sont tout autant, sans oublier les fêtes et occasions de se rencontrer.
A la Chaux-de-Fonds, tout n’est certes pas parfait, ce n’est pas « la ville idéale » - d’ailleurs peut-il en exister une ? - mais c’est une ville qui a un idéal, l’idéal humaniste, lequel préside à la démocratie et la fonde, lui donnant son esprit ».
Aussi Françis Stähli concluera son intervention en appelant « à ce regard qui consiste à s’élever, à dépasser les ornières, les barrières plus ou moins réelles ou artificielles, et à voir notre cité comme une cité oú, dans leur diversité, ne vivent que des hommes, des femmes, et de magnifiques enfants ».

Alain Bringolf


Texte paru dans le Gauchebdo No 22 du 30 mai 2008



Interventions

Séance du Conseil général du 21 mai 2008

 Ville de la Chaux-de-Fonds - Discours de Jean-Pierre Veya, président du Conseil communal

Mis en ligne le 28 mai 2008

Discours de Jean-Pierre Veya à l’occasion de son accession à la présidence du Conseil communal de La Chaux-de-Fonds.

Mesdames les conseillères générales,
Messieurs les conseillers généraux,
Messieurs les conseillers communaux,

J’ai l’honneur ce soir, en tant que président du Conseil communal, d’ouvrir cette séance constitutive de la législature 2008 – 2012, et c’est avec une émotion certaine que je m’adresse à vous.

Formellement je constate que cette séance a été régulièrement convoquée et je dois vous informer que le vice-chancelier tient à votre disposition :

- les PV des élections communales ;
- les PV de la commission de répartition ;
- la Feuille officielle du 9 mai contenant le résultat des élections ;
- les arrêtés du Conseil communal validant les élections du Conseil général et du Conseil communal ;
- ainsi que les arrêtés proclamant élus conseillers généraux M. Olivier Guyot et Mme Emilie L’Eplattenier en remplacement, respectivement, de votre serviteur et de Pierre Hainard élus au Conseil communal.

En préambule j’aimerais remercier vivement mon collègue Laurent Kurth qui a assumé, avec la compétence que tout le monde lui reconnaît, la présidence de notre Ville pendant cette année préélectorale et dire également à mes collègues réélus le plaisir qui est le mien de poursuivre avec eux, avec chacun d’entre eux, le travail entamé ces dernières années. C’est avec plaisir que j’accueille ce soir, au nom du Conseil communal, notre nouveau collègue Pierre-André Monnard car je suis convaincu qu’il saura, comme sa prédécesseure Josette Frésard, apporter ses compétences, dans un état d’esprit ouvert et constructif, à ce véritable travail d’équipe qu’est, et que doit rester, celui d’un exécutif.

Pendant quatre ans, comme conseillères générales et conseillers généraux, vous aurez à décider au nom de celles et ceux qui vous ont élus, vous aurez à accompagner le Conseil communal dans sa gestion. Vous aurez aussi à rendre compte de vos décisions. Que vous soyez élu ou réélu, je tiens à vous remercier pour le temps que vous consacrez et que vous allez consacrer encore à la collectivité. Cet engagement de milice, pilier du fonctionnement de notre démocratie, vous avez accepté de l’exercer au sein du législatif. La plupart d’entre vous l’exerçaient déjà, et l’exercent encore, en étant actif dans la vie politique et associative de notre cité. C’est grâce à cela que le lien entre la population et ses autorités peut, et doit, exister. Tous dans cette salle, ne représentons pas que nous-mêmes, mais représentons les autres, tous les autres, c’est à dire l’intérêt collectif. Et c’est donc ensemble que nous partageons la charge de définir ce qu’il est, ce qu’il doit être et ce qu’il sera.

Les élections communales que nous venons de vivre sont les premières lors desquelles les citoyens de notre communauté, qui ne sont pas au bénéfice d’un passeport suisse, ont pu participer pleinement. Cette juste et nécessaire évolution de nos droits démocratiques permet d’élargir la représentativité des autorités, même si cet élargissement s’avère aujourd’hui encore trop modeste. Ces citoyennes et citoyens, qui ont les mêmes devoirs que les autres, bénéficient enfin des mêmes droits politiques, du moins sur le plan communal. Vous permettrez donc que je souhaite en particulier la bienvenue au sein du Conseil général à Esma Aris, première et seule élue de nationalité étrangère de notre ville, à siéger au sein de notre législatif.

Et en ce jour particulier pour la communauté étrangère, l’actualité liée aux prochaines votations du 1er juin à propos de la naturalisation m’imposent quelques considérations personnelles. Le démocrate que je suis respecte toujours le débat démocratique. Je suis par ailleurs très attaché aux droits. Cela dit, l’expression du droit démocratique ne doit jamais, par quelque artifice que ce soit, ouvrir la porte à l’arbitraire. Pour que la démocratie fonctionne correctement il est nécessaire que le corps électoral puisse se prononcer en connaissance de cause sur les objets qui lui sont soumis. La seule identité et le pays d’origine d’un demandeur ne constituent pas, d’évidence, des éléments objectifs suffisants pour décider du sort réservé à une demande de naturalisation. Les « à priori », les méfiances, les peurs, n’ont jamais permis, et ne permettront jamais, aux sociétés humaines d’avancer, de construire des modes de vie collectifs dignes, soucieux de chacun de ses membres.

Mais revenons à notre Ville.

Durant la législature qui nous attend nous aurons ensemble à affronter des problèmes très important tant pour notre Ville que pour la collectivité cantonale. Sur le plan communal, et l’Exécutif l’a déjà souligné lors de l’examen des comptes 2007 :

- Il s’agira de consolider la situation financière afin de permettre à notre Ville de consentir les investissements nécessaires au maintien de ses infrastructures et, ce faisant de la qualité de vie, qu’il s’agisse de « tuyaux », d’équipements sportifs, d’instruction publique ou d’institutions culturelles ;

- Cette consolidation financière doit également permettre, par le biais de nos budgets de fonctionnement, de pérenniser les prestations dont la population à besoin ;
Dans certains secteurs de l’administration communale il faut que le Conseil communal puisse, avec votre appui, faire aboutir les processus de réorganisation en cours afin de permettre à ces services d’affronter les enjeux d’aujourd’hui et les défis de demain ;

- Il s’agira également de mettre en place une autre manière de partager l’espace urbain. Le « tout » voiture, n’est plus possible. Nous devrons, ensemble, trouver les solutions qui permettent à notre ville de sortir enfin de la quadrature du cercle dans laquelle nous nous sommes enfermés depuis de trop nombreuses années ;

Et vous l’aurez compris, la liste n’est évidemment pas complète, elle se nourrira également des propositions que vous ferez et de celles que le Conseil communal vous soumettra.

Sur un plan régional, mais pas régionaliste :

- Le Conseil communal devra encore rester extrêmement attentif à l’avenir de l’hôpital de notre Ville qui, en plus des grands enjeux liés à la répartition des missions et à sa rénovation, est confronté aujourd’hui à une forme de démantèlement sournois. Quand bien même les travaux de réhabilitation de la plateforme médico-technique devraient débuter cet été.

- Dans le domaine de la santé toujours, il semble important de souligner que, si le peuple suisse devait décider lors des votations du 1er juin de donner l’entier du pouvoir aux caisses maladie, les débats neuchâtelois sur la localisation de la maternité cantonale risquent d’apparaître comme anecdotiques au vu des discussions qui auraient lieu avec les assureurs ;

- Suite au départ annoncé de la HE-Arc il faudra poursuivre la lutte afin que les filières techniques de formation ES soient concentrées dans les montagnes neuchâteloises ;

- Enfin, et sans être exhaustif, les enjeux liés à l’accessibilité de notre région par le rail, le Transrun, ainsi que le contournement routier des villes du Locle et de La Chaux-de-Fonds restent d’évidence des enjeux essentiels au maintien et au développement de l’ensemble de notre région.

Sur le plan cantonal :

- Nous devons poursuivre les processus de collaboration initiés dans le cadre du RUN, aussi bien avec les villes du Locle et de Neuchâtel qu’avec l’Etat ;

- Dans ce cadre les communes devront veiller à redéfinir leur rôle, car dans les processus de désenchevêtrement I et II, les transferts de compétences ont eu lieu du bas vers le haut (pas géographiquement… puisque sur ce plan là c’est plutôt de l’inverse dont il faut se méfier…). Demain c’est dans le sens inverse que le transfert de compétence doit s’opérer, c’est-à-dire de l’Etat vers les communes et en particulier les villes ;

Durant ma période de présidence du Conseil communal je veillerais à préserver le respect mutuel, la qualité de l’écoute et de l’échange, et, disons le, l’amitié qui a prévalu tout au long de la précédente législature. Cet état d’esprit, qui a été utile et positif pour l’ensemble de la communauté chaux-de-fonnière, et bien cet état d’esprit qui prévaut aujourd’hui au sein de l’Exécutif est une des conditions du succès qui permettra à cette Ville de poursuivre son évolution, une des conditions qui permettra de développer des projets utiles et nécessaires à toutes et à tous, une des conditions qui permettra à cette ville de dessiner et de décider de son avenir.

Je sais que le futur président de votre Autorité dirigera vos débats dans le même état d’esprit, avec le même but, en veillant à maintenir la même qualité de débat que celle qui a marqué votre travail ces derniers mois.

J’appelle donc le doyen de votre autorité, Francis Stähli, à occuper provisoirement le siège présidentiel, ainsi que les benjamins, Emilie L’Eplattenier, Julie John et Cyril Pipoz à occuper respectivement les sièges de secrétaire et de scrutateurs afin que votre autorité puisse se constituer et commencer ses travaux.

Je vous remercie de votre attention et conclut en espérant, et en m’engageant, au nom de mes collègues du Conseil communal, à poursuivre le travail entamé ces dernières années au profit et pour le bien être de cette Ville que nous aimons toutes et tous !



Séance du Conseil général du 22 avril 2008

 Ville de la Chaux-de-Fonds - Comptes 2007

Mis en ligne le 12 mai 2008

Intervention au Conseil général, Pascale Gazareth, POP

Mesdames et Messieurs, Madame la Présidente,

Tout d’abord, j’aimerais remercier en tant que rapporteuse de la commission l’ensemble des sous-commissions pour le travail qu’elles ont accompli et rapporté. Je le dis d’autant plus sincèrement que ces commissions ont dû travailler dans des délais très serrés, de même que les services d’ailleurs, la date fixée pour les élections communales ayant contraint à boucler les comptes 2007 dans un temps record. Temps record suppose malheureusement pas tout à fait assez de temps pour faire son travail aussi à fond que d’habitude. Ceci a eu pour conséquence que certaines questions n’ont été posée qu’après l’examen de détail dans les sous-commissions, et que certaines surgiront sans doute ce soir alors que dans d’autres circonstances, elles auraient pu être traitées en commission. Heureusement, cette situation est exceptionnelle et ne devrait en tout cas pas se reproduire avant 4 ans.

Je terminerai comme rapporteuse en remerciant le service financier et le Conseil communal pour les documents très complets qu’ils mettent à la disposition de la commission et qui nous mâchent, heureusement, une part complexe de notre travail. Je remercie de la même manière l’ensemble des services pour la rédaction du rapport de gestion, mine extraordinaire de renseignements sur la vie de notre commune même si l’on n’a pas toujours le temps d’y prospecter autant qu’on le voudrait.

J’interviens maintenant au nom du POP. Comme nous l’indiquons dans notre prise de position, les comptes 2007 nous réjouissent car ils marquent la sortie du tunnel que nous sentions poindre l’année passée. Mais nous avons bien conscience que dans le contexte montagneux qui caractérise les cycles industriels autant que notre géographie, de nouveaux tunnels succèderont immanquablement à celui dont nous sortons. Il est donc de notre devoir d’anticiper le retour de jours moins fastes tout en profitant du soleil retrouvé.

L’embellie actuelle, en effet, est en partie structurelle, fruit des efforts de rationalisation, de restructuration et des rationnement que nous avons consentis tout au long de la législature. Nous ne pouvons que nous en réjouir, puisqu’il aurait été insupportable que tant de sacrifices soient consentis sans qu’on en récolte quelques bénéfices. Même si ces bénéfices servent malheureusement souvent à compenser l’augmentation des charges dont nous n’avons pas la maîtrise, au moins ils sont aujourd’hui visibles.

Mais l’embellie actuelle est aussi conjoncturelle. L’industrie horlogère est en plein boom et entraîne avec elle tout une série de secteurs qui lui sont liés de près ou de loin. Le nombre d’emploi connaît une progression phénoménale de même que nos recettes au titre de l’impôt sur les personnes morales. Quelques sièges sociaux regagnent notre territoire et même la démographie semble vouloir suivre le mouvement. Dès lors, ne pas parvenir à boucler nos comptes sur un résultat positif serait profondément alarmant. Dans ce contexte, l’augmentation des nouveaux habitants nous réjouit tout particulièrement, car elle est de nature plus durable que les succès de l’économie et car les personnes physiques, par leur nombre, contribuent de manière nettement plus massive à nos ressources que les personnes morales. Nous serons ainsi plus à même de faire face à un revers de conjoncture si notre population compte davantage de contribuables.

Reste à savoir quel environnement de vie nous offrirons à ces nouveaux habitants comme aux actuels. Je saisis cette question pour remercier de Conseil communal d’avoir mené les efforts d’assainissement de nos finances communales en ayant réellement à cœur de ne jamais couper dans la chair de ce qui fait la vie de notre cité. Certaines coupes ont fait mal et font encore mal, mais rien de fondamental n’a été sacrifié, sauf un peu de la solidarité de la ville avec les plus démunis d’entre ses concitoyens et concitoyennes. Je parlais tout à l’heure de profiter du soleil retrouvé. Pour nous, cela passe, comme le prévoit le Conseil communal via sa politique de provisionnement, par la compensation des mesures les plus sévères acceptées par le personnel des services communaux, par le rattrapage du retard pris dans l’entretien de nos infrastructures, par le retour à un niveau de subventionnement propice à soutenir la vie sociale, culturelle et sportive de notre population, et par le lancement de projets d’aménagements soutenant le développement à long terme de notre commune.

Mais cela passe aussi par une attention particulière à apporter à celles et ceux qui restent sur le quai de la croissance. La pauvreté change de visage mais elle ne diminue pas. Quelles qu’en soient les causes, nous avons un devoir moral à soutenir celles et ceux qui y sont confrontés. La hausse massive de la facture sociale, particulièrement au niveau de l’aide sociale mais pas uniquement, nous indique que notre commune remplit ce devoir mais aussi que les besoins augmentent et que nous ne pouvons nous contenter de respecter nos obligations légales sans nous poser plus de questions sur le pourquoi et sur le comment mieux aider et surtout mieux prévenir. La réflexion initiée par notre allocation communale sur les effets de seuil doit être poursuivie. Le Canton s’y engage à son tour, et c’est heureux. Nous aurons en effet besoin de toutes nos intelligences et de toutes nos sensibilités politiques pour trouver une réponse acceptable par toutes et tous à cette épineuse question : comment prospérer tous ensemble dans une société basée à la fois sur une vision humaniste, démocratique et égalitaire et sur une logique capitaliste par nature génératrice d’inégalités et d’exclusion des forces de travail dont elle n’a pas besoin ?

Aujourd’hui, la pauvreté concerne encore un petit pourcentage de personnes âgées, mais surtout des parents divorcés et des personnes travaillant dans des secteurs à bas salaires ou dans des conditions de travail atypiques. A chaque fois que nous baissons les subventions aux clubs sportifs ou aux fanfares, que nous augmentons les taxes et émoluments ou les tarifs d’utilisation de nos infrastructures, nous fragilisons un peu plus celles et ceux que nous aidons par ailleurs. A chaque fois que nous baissons notre fiscalité, les plus pauvres paient pour les plus riches. De ce point de vue, nous sommes inquiets car nous savons que le retour des chiffres noirs ne manquera pas de faire renaître des velléités de baisses fiscales. Or, dans le contexte actuel, celles-ci reviendraient à entamer un régime alors que nous sortons de plusieurs années de privations. Autant dire qu’elles seraient suicidaires, au moins envers une partie de notre population.

Je terminerai en remerciant au nom du POP l’ensemble des services pour les efforts qu’ils ont consentis durant ces dernières années et pour l’excellente maîtrise des charges dont ils ont la maîtrise. Sans ces efforts, nous n’aurions pas aujourd’hui le sourire aussi réjoui. Notre gratitude va en particulier à toutes celles et ceux qui ont donné leur temps et leur énergie pour maintenir les prestations malgré des effectifs sous-dimensionnés du fait des délais de carence et de non-remplacement des absences de longue durée. Profiter du soleil passe aussi, à nos yeux, par la levée de ces mesures lorsqu’elles ne se justifie pas par d’autres motifs que financiers, et nous insistons vraiment auprès du Conseil communal pour qu’il aille dans ce sens. Si nous lui demandons donc encore quelques ajustements, nous souhaitons surtout remercier le Conseil communal pour l’énergie et l’inventivité dont il a fait preuve durant cette année 2007 comme durant toute la législature. C’est donc volontiers que nous lui donnons décharge des comptes 2007 et que nous prenons acte de son rapport de législature, malgré les ajustements que j’ai évoqués ce soir et dont nous aurons à n’en pas douter encore l’occasion de parler, dans cette assemblée ou en commission financière, par nos voix ou par celles de celles et ceux qui nous succèderont après le 27 avril. Je vous remercie de votre attention.



Photos

 Campagne élections communales La Chaux-de-Fonds, 19 avril 2008

Mis en ligne le 12 mai 2008

Le POP de la Chaux-de-Fonds a durant cette campagne renoué avec une tradition de ses origines.

Les camarades de la section ont confectionné de grandes affiches qui brocardent les autres partis. Et à vélos avec ces panneaux sur le dos ont parcouru les rues de la ville.

Il est vrai que parfois la compréhension de certaines affiches nécessite un minimum de connaissances politiques, par exemple, celle qui appelle les radicaux à voter socialistes fait référence à l’élection tacite du conseil d’Etat neuchâtelois, ou M. Berberat malgrè 4000 voix d’avance céda son siège au radical M. Débely.



Tracts

 Tract - Le 1er juin votez 3 x NON !

Mis en ligne le 10 mai 2008

PDF - 126.5 ko
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POP neuchâtelois  |   Dernière mise à jour: le 15 mars 2018

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