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CandidatEs au Grand conseil

Élection au Grand conseil 2009

 District de Neuchâtel

Mis en ligne le 1er mars 2009

Liste No 53 Parti Ouvrier et Populaire POP - solidaritéS

5301 Adiyaman Serkan - Monteur sanitaire (solidaritéS)
5302 Binggeli Julien - Assistant social (POP)
5303 Ebel Marianne - Enseignante, députée (solidaritéS)
5304 Faivre Gaël - Technicien de spectacle (POP)
5305 Forel Olivier - Musicien (POP)
5306 Fragnière Jocelyn - Informaticien (POP)
5307 Jaquet Véronique - Juriste (solidaritéS)
5308 Kazi Akhteruzzaman - Mohamed Relieur artisanal (solidaritéS)
5309 Konrad François - Assistant social (solidaritéS)
5310 Maddalena Nadia - Animatrice socio-culturelle (solidaritéS)
5311 Mohamed Abdullahi - Gestionnaire en logistique (solidaritéS)
5312 Nigg Caroline - Urbaniste (solidaritéS)
5313 Reid Catherine - Vendeuse magasinière, AI (solidaritéS)
5314 Renk Hans-Peter - Bibliothécaire (solidaritéS)
5315 Rodriguez Sahli Mauricio - Ouvrier (POP)
5316 Topkiran Naima - Etudiante (solidaritéS)
5317 Vuilliomenet Henri - Laborant (solidaritéS)
5318 Yildirim Papadopoulos Rukiye - Architecte (POP)
5319 Zurita Marta - Psychologue, députée suppléante (POP)



Affiches / tous ménages

 Recto tous ménages élection 2009 au Conseil d’Etat

Mis en ligne le 1er mars 2009

PDF - 639.7 ko
Télécharger le recto du tous ménages pour l’élection 2009 au Conseil d’Etat


 Affiche élection au Conseil d’Etat 2009

Mis en ligne le 1er mars 2009

PDF - 1.1 Mo
Télécharger l’affiche pour le Conseil d’Etat 2009


Textes

Elections cantonales 2009

 2005 – 2009, une majorité de gauche dans le canton : Quel bilan ?

Mis en ligne le 18 janvier 2009

En 2005, pour la première fois dans le canton, le Grand Conseil et le Conseil d’Etat basculent à gauche de justesse !
Allait-on voir se développer une meilleure politique sociale et environnementale ?
Allait-on assister à un rapprochement entre politique et habitant-es ?

Hélas, non !

Le lendemain du résultat au Grand conseil, le parti socialiste refuse d’avoir trois élus au gouvernement. Le siège logiquement dévolu au socialiste Didier Berberat est offert au radical Roland Debély ! Cette décision a privé le Conseil d’Etat d’une personnalité des Montagnes nécessaire à l’équilibre cantonal.

A peine élu, le nouveau Conseil d’Etat fait du frein aux dépenses, décidé lors de la précédente législature et ratifié largement par le peuple, le centre et le but de sa politique. Au pas de charge il prend certaines mesures particulièrement iniques et indignes d’un gouvernement « de gauche » : réduction du revenu d’aide sociale, diminution de l’argent de poche aux retraité-es des EMS, baisse des subsides aux primes d’assurance maladies, etc.

Le POP avait refusé cette loi trop contraignante. En conséquence il s’est opposé aux différentes atteintes à des acquis sociaux.
Sous le slogan de « l’équilibre des sacrifices », les plus démunis ont été frappés violement dans leur situation déjà précaire, tandis que les plus nantis, uniquement durant une année, n’ont eu à supporter qu’une légère augmentation d’impôts qui n’a pas affecté leur train de vie. Pire encore, les sociétés et entreprises n’ont pas participé à l’effort demandé à la population !

Avec le groupe PopVertsSol, les popistes ont critiqué et dénoncé l’application irréfléchie et purement gestionnaire du frein aux dépenses et à l’endettement. Fidèles à leurs valeurs ils estiment qu’une collectivité publique ne saurait être guidée par le seul objectif de « faire des économies ». Evidemment, l’Etat doit être géré avec responsabilité et dans le respect de l’argent des contribuables, mais l’équilibre entre les habitants et les régions doit être garanti, sans quoi c’est tout le canton qu’on appauvrit.

En résumé

Nous observons que les projets du Conseil d’Etat à majorité rose-verte n’ont pas répondu à notre attente ! La restructuration du canton a favorisé les regroupements « économiques » et plusieurs réductions de prestations : crèches, écoles, politique hospitalière, subsides culturels, aide sociale, soutien aux communes, fonctionnaires, etc. Cette situation a conduit plusieurs organisations à recourir à des initiatives ou à des manifestations pour se faire entendre.

Le Conseil d’Etat a dialogué avec la population. La démarche est innovante, encore faudrait-il que ces réunions produisent un véritable échange et que le gouvernement tienne compte de ce qu’il a entendu. Nous ne l’avons pas constaté et cette attitude a accentué les tensions plutôt que favorisé la cohésion cantonale.

Objectifs

Le POP reste convaincu qu’il faut sortir de l’économie de marché pour construire des rapports équilibrés entre tous les membres de la société. Cela implique des changements profonds de pensées et de pratiques et cela ne peut pas se faire, même par la victoire à une élection cantonale comme le bilan ci-dessus le démontre. La crise actuelle du système monétaire et financier mondial est un exemple de plus qui nous confirme que :
le capitalisme déraille, il faut changer les règles du jeu.

Nous gardons cet objectif à l’esprit dans chaque position et propositions.

Prises de position popistes soutenant le service public :

- Le POP s’est opposé aux privatisations rampantes : Hôpital neuchâtelois ; Centre neuchâtelois de psychiatrie, Service des automobiles et de la navigation.
- Le POP s’est battu pour maintenir le statut d’employé du service public dans tous les dossiers.
- Le POP a refusé le projet de Caisse de pension unique contre l’avis de la majorité du Grand Conseil, car la nouvelle loi pénalisait les rentiers et dégradait durablement leur future situation financière, notamment parque que l’indexation des rentes n’était plus garantie.

Quelques succès du POP :

- La réintroduction des subsides LAMAL pour les bas revenus
- L’augmentation du budget pour la santé et la culture, obtenue en diminuant celui de l’informatique et de la police
- Le refus du démantèlement de l’enseignement professionnel de la musique et le soutien au mouvement de contestation issu du Conservatoire
- L’aboutissement avec 6600 signatures de son initiative « Pour un frein au démantèlement social », qui demande une majorité qualifiée de 3/5 des député-es pour toute réduction des subventions sociales ou culturelles, dont nous attendons le traitement avec intérêt.

Ces succès nos député-es et nos militant-es ont pu les obtenir par leur engagement et leur travail acharné, mais aussi parce qu’ils se sentent portés par la confiance que de plus en plus d’électrices et d’électeurs leur portent.

Quelques propositions pour l’avenir :

- Une gestion économique du canton respectueuse de toutes les personnes notamment celles des classes sociales les moins favorisées, de toutes les régions du canton et de toutes les communes.
- Une école plus sociale et moins sélectionneuse.
- Une protection accrue de notre environnement en relation avec celui de la planète.
- Un soutien aux PME de proximité produisant selon une éthique qui regroupe les intérêts économiques, sociaux et environnementaux.
- Une amélioration du fonctionnement de l’administration pour la rendre plus souple et davantage au service de la population.
- La création de véritables rencontres entre toutes les forces vives de notre collectivité pour redéfinir un nouveau contrat social.

Nous invitons toutes les personnes qui se sentent proches de ces considérations à prendre contact avec nous.
Le POP donne un espace à toutes celles et tous ceux qui veulent travailler à la reconstruction d’un nouveau projet de société pour un canton uni et solidaire.



Textes

Débats NOMES du 17 janvier 2007, Aula des Jeunes-Rives, Neuchâtel

 Enjeux de la votation du 8 février 2009

Mis en ligne le 17 janvier 2009

Le PST a décidé de dire NON en laissant la liberté à chaque section d’arrêter sa position. Le Parti Ouvrier et Populaire-ne laisse le libre choix.

Nous avons l’impression d’être pris dans un piège. S’opposer à la libre circulation des personnes alors que la libre circulation des capitaux existe, impensable ! Accepter les règles néolibérales de l’UE avec son lot de pressions sociales, impensable !

Comment choisir avec clarté ? Impossible. Selon que l’on donne davantage d’importance à l’un ou à l’autre de ces deux critères, on dit OUI ou NON !

Lors de notre assemblée générale, les OUI, mais l’ont faiblement emporté sur les NON, mais . Je n’expliquerai pas les arguments de ceux qui diront OUI car ils rejoignent au moins partiellement, ceux déjà largement évoqués.

Les tenants du NON ne craignent pas le prétendu « déferlement » des travailleurs étrangers. Aucun popiste ne s’oppose à la libre circulation, tous la souhaitent pour tous les habitants de la planète et non seulement aux résidants de l’UE. Le non s’adresse à la non reconduction des accords, pas à l’extension aux deux nouveaux pays. Si les autorités fédérales avaient séparé les deux objets, les votes exprimés permettraient une meilleure compréhension de ce que veulent les suisses.

Le document qui nous réunis s’intitule : La Suisse est en Europe. Oui, mais l’Union européenne ne représente pas tous les pays européens. Elle n’est que l’Union des pays qui ont décidé d’y adhérer essentiellement pour des raisons économiques et financières.

Le développement économique, est-il un bien ?

Cette question n’apparaît pas dans le débat. Nous observons que le nombre d’emplois résulte de la prospérité économique davantage que des accords de libre-échange avec l’UE. L’actuelle crise économique fait apparaître une augmentation du chômage, accords bilatéraux ou pas !

Ces accords favorisent les contacts et les échanges, certes, mais à qui profite l’exploitation de la libre circulation de la main-d’œuvre ? Nous connaissons le sort réservé aux salariés dans l’UE guidée par les règles du capitalisme. Les habitants craignent pour leur avenir, l’allongement de l’âge de leur retraite, l’allongement de la durée du travail, l’abaissement des salaires.

Comment soutenir l’UE lorsqu’elle contourne les refus des français et néerlandais en 2005 plutôt que d’approfondir les motifs de ces refus ? Le traité de Lisbonne, refusé par le peuple irlandais, reprend les règles du traité constitutionnel. Il confirme notamment la règle de la concurrence libre et non faussée.

Qui font les frais de la libre concurrence ?

Les salariées par la dégradation de leurs conditions de vie, quoi qu’on en dise.

Enfin, pouvons-nous parler de croissance économique sans parler d’environnement ? Ne pensez-vous pas que la croissance économique exponentielle fait peser un danger beaucoup plus grand sur l’espèce humaine que l’éventuel refus des accords bilatéraux avec l’UE ? Pour les tenants du NON, la limite du supportable est dépassée et le refus permet d’exprimer le mécontentement à l’égard d’une politique socialement et environnementalement irréfléchie.

La position nuancée du POP reflète parfaitement la difficulté de la réponse et il n’y aura aucune exclusion de ceux qui disent NON par ceux qui disent OUI. Les militants popistes soutiendront la construction d’une Europe recherchant le bien commun contre une structure permettant de faire du profit sur le dos des salariés européannisés.

En guise de conclusion, j’aimerais encore vous lire l’introduction d’une déclaration de François Houtard, prêtre catholique et professeur à l’université de Louvain, qu’il a prononcé à l’assemblée générale des Nations-Unies en octobre dernier :

« Le monde a besoin d’alternatives et pas seulement de régulations. Il ne suffit pas de réaménager un système, il s’agit de le transformer. C’est un devoir moral et pour le comprendre, adopter le point de vue des victimes permet à la fois de faire un constat et d’exprimer une conviction ; le constat que l’ensemble des crises, financière, alimentaire, énergétique, hydrique, climatique, sociale, relèvent d’une cause commune, et la conviction que nous pouvons transformer le cours de l’histoire ».

Alain Bringolf




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POP neuchâtelois  |   Dernière mise à jour: le 15 mars 2018

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