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Communiqués

Communiqué du Parti Suisse du Travail

 Qui va payer la crise ?

Mis en ligne le 21 octobre 2008

Certainement pas les dirigeants des organismes financiers, même si pour une partie d’entre eux ils reverseront une partie de leurs bonus. Par contre, les rentiers actuels et à venir, dont la crise mangera le capital des caisses de pension et les licencié-e-s des banques et les employés-es de PME dont le poste de travail sera détruit parce que les banques auront resserré les crédits.

Mais par dessus tout, les personnes pauvres de Suisse verront leurs maigres prestations sociales raccourcies et les habitants de pays en voie de développement ne recevront jamais les 14 milliards USD nécessaires pour faire aboutir les programmes de lutte contre la pauvreté.

En Suisse, le Conseil fédéral met à disposition d’UBS plus de 60 milliards de francs, soit 4 fois le montant que tous les pays du monde auraient dû mettre à disposition pour faire baisser la pauvreté mondiale de moitié jusqu’à 2015, à savoir pour remplir les exigences de l’objectif du millénaire contre la pauvreté de l’ONU.

Le Parti suisse du Travail est scandalisé par la socialisation des pertes de la place financière qu’engendre cette nouvelle décision, sans que soit modifié le principe selon lequel les bénéfices restent en mains privées. Cette solution n’est pas celle du PST qui propose au contraire de socialiser le système bancaire et de le placer sous le contrôle démocratique. La surveillance bancaire actuelle a montré ses limites et doit être remplacée par un réel contrôle démocratique et participatif de l’ensemble de la population.

Le Parti suisse du Travail s’étonne en particulier du peu d’échos que rencontrent les vraies réflexions structurelles qui pourraient amener de nouvelles pistes à la crise actuelle, notamment

- passer d’un système de capitalisation des rentes (2e pilier), qui jette des milliers de travailleurs dans les bras d’un système inique, à un système basé sur la solidarité à l’exemple de l’AVS ;

- repenser globalement les bases de l’existence humaine dans la société, actuellement fondée sur l’argent et le profit.

Toute crise pouvant par définition être source de renouveau, il est temps pour l’ensemble des perdants du système (et ils sont nombreux) de se mobiliser en vue de définir les fondements d’une société plus juste et plus solidaire.



Textes

 Entreprendre et s’épanouir - Courrier des lecteurs (Impartial du 5 septembre 2008)

Mis en ligne le 5 septembre 2008

Ce lecteur réagit à la chronique « L’invité », signée par Virginie Carniel et intitulé « Apprendre à entreprendre » (Impartial du 2 septembre 2008 )

Il fut un temps, heureusement révolu, où prendre des risques était une question de
survie, ne fusse que pour chasser son mammouth quotidien, et seul les plus forts et les plus téméraires y parvenaient.

Aujourd’hui, alors que pour la première fois de l’Histoire l’humanité est à même de couvrir les besoins de tous les habitants de notre planète, le seul risque qui vaut la peine d’être pris, c’est celui de construire un monde enfin raisonnable où il n’y a pas besoin d’écraser son semblable pour se sentir exister. Car désormais, la fonction la plus noble de l’Entrepreneur est d’apprendre à produire ce qui est bon pour le développement et l’épanouissement de la société (est-ce l’aspiration profonde de Nolaris ?), et non plus ce qui va se vendre avec un maximum de profits sur un marché charriant son lot de malheurs collatéraux (licenciements, chômage, délocalisations, exploitation, etc.) . Générer de la richesse pour tous sans générer de pauvreté, voilà notre « challenge » pour demain, et ce n’est pas le travail qui manque… Quant à Virginie Carniel, qui prône un environnement scolaire précoce et propice au goût du risque, elle me fait froid dans le dos, et je lui demande solennellement de laisser tranquille les enfants en ne s’occupant ni d’enseignement, ni d’éducation, tâches qui n’ont rient en commun avec le management.

Samuel Grilli, La Chaux-de-Fonds



Tracts

 Tract - Fossoyeur de la démocratie directe !

Mis en ligne le 2 septembre 2008

L’UDC prétend qu’il faut toujours respecter la volonté populaire. Or, quand le peuple n’accepte pas ses mots d’ordre, ce parti ne se gêne pas pour trahir les électrices et électeurs.

Exemple :
Le 1er juin 2008, le corps électoral suisse a voté sur un article constitutionnel qui proposait un démantèlement de la LAMal. Cet article prévoyait, entre autres, une séparation entre les soins ponctuels (ambulatoires et hospitaliers) et les soins réguliers (homes médicalisés et soins infirmiers à domicile). Rappelons que le peuple a nettement refusé ce nouvel article.

Une trahison

Or, quelques jours plus tard, au Parlement, méprisant la volonté populaire, l’UDC et ses soi-disant « frères ennemis », les radicaux-libéraux et les démocrates-chrétiens ont voté une nouvelle loi absolument inique sur le financement des soins réguliers. Dorénavant, les malades seront susceptibles de participer aux soins infirmiers prodigués à domicile à hauteur de 20% au lieu de 10% actuellement ; avec une limite fixée par le Conseil Fédéral qui pourrait atteindre 7000.- ! Cette nouvelle loi risque de plonger bien des personnes dans la précarité, en cas de maladie de longue durée.

Ouvrir les yeux !

Quand il s’agit de critiquer l’Europe et les étrangers, l’UDC veut qu’on respecte la volonté populaire. En revanche, lorsqu’il s’agit de défendre les intérêts du grand capital, en l’occurrence les assureurs, l’UDC se moque de l’opinion du peuple.

Les salarié(e)s, les gens de condition modeste, les retraité(e)s devraient se rendre compte que l’UDC est un parti d’extrême droite qui, en réalité, prend toujours position en faveur des gros revenus.

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Tract - UDC fossoyeur de la démocratie directe !


Interventions

Séance du Conseil général du 27 août 2008

 Ville de la Chaux-de-Fonds - Réponse du POP à la motion cosignée par Mme Silvia Locatelli-Caruncho et Mr Fabien Fivaz

Mis en ligne le 27 août 2008

Dans n’importe quel jeu, les règles sont édictées et les pesonnes voulant jouer doivent s’y plier sinon le jeu ne peut se dérouler de manière correcte.
Inventer un nouveau jeu, inventer les règles, inviter (forcer un peu) les autres à y jouer (sinon ils sont exclus du groupe), jouer, mais perdre par 2 fois !! Ca arrive..... Alors, que faire pour gagner quand même ?
On pourrait simplement penser se remettre en question ou changer de stratégie et rejouer une partie mais que nenni, on essaie de modifier les règles pour qu’enfin on puisse être vainqueur !!!!
Comme cela semble « petit » !

Un petit rappel, les élections et leur mode de fonctionnement telles que nous venons de les vivre pour la 2e fois ont été initiés principalement par le parti socialiste, qui en a fixé les règles.
Pour rappel encore le POP a toujours mis en avant les dangers d’un tel scrutin surtout pour l’élection du CC (personnalisation trop grande, campagnes outrancières et coûteuses.........)
Nous ne remettons pas en cause la volonté populaire bien que ce mode de scrutin ne nous plaise toujours autant peu.

Le POP ne comprend pas vraiment la démarche et les buts des auteurs de cette motion.
Que veulent-ils ?
Ils demandent davantage de transparence mais quels sont vraiment leurs intentions cachées derrière ce texte ?
Un changement allant d’un système d’élections à la proportionnelle (prenant en compte les minorités) vers un scrutin majoritaire (qui favorise les grandes formations) ?
Que le CC choisisse lui-même son mode d’élection en enlevant cette prérogative au législatif, c’est affaiblir notre assemblée. Bel exemple de démocratie très, trop directe ; bel exemple de « juge et parti ». Bref, magnifique auto-goal !!!!.

Se présenter à des élections tant à l’exécutif qu’au législatif est un droit inaliénable auquel il ne faut pas toucher.
Le droit de se désister doit exister car les situations personnelles peuvent changer rapidement et la ville a besoin d’autorités pouvant s’engager pleinement dans ses multiples tâches.

Quant à la Présidence tournante, aussi mentionnée dans cette motion, laissons encore passer quelques années avant d’en tirer un bilan.

En conclusion, le groupe POP rejette cette motion qui à ses yeux n’a pas de raison d’être.



Séance du Conseil général du 2 juillet 2008

 Ville du Locle - Intervention de Danièle Cramatte sur la modification de l’arrêté concernant le versement d’un complément communal régulier aux bénéficiaires de l’aide complémentaire à l’AVS et AI

Mis en ligne le 2 juillet 2008

Monsieur le Président, Mesdames, Messieurs,

Pour la 2e fois en moins d’une année, le Conseil général se penche sur le problème du complément communal.

Le rapport voté en décembre étant une augmentation bien venue après plus de 25 ans, celui qui nous est soumis ce soir corrige une décision prise par le Conseil d’Etat, certes légale, mais qui engendre pour le moins quelques injustices. En effet, la non prise en compte des frais de caisse maladie dans les dépenses, empêche tout droit aux prestations complémentaires et par le fait au complément communal et à l’allocation de Noël.

En rectifiant cette incohérence, le Conseil général, par l’acceptation du rapport, permettra à plus de 130 personnes domiciliées au Locle, de bénéficier d’une aide qui leur sera bienvenue. Elle sera une bouffée d’oxygène pour celles et ceux qui ont eu à subir les réductions de prestations et les mesures restrictives de l’assurance chômage, de l’AVS, du 2e pilier, de l’assurance maladie, et dernièrement de la révision anti-sociale de la loi sur l’Assurance Invalidité. Lorsque l’on sait qu’en Suisse 1 rentier sur 5 vit en dessous du seuil de pauvreté, il est important de prendre des décisions, dans les compétences qui sont les nôtres et selon les moyens financiers dont dispose la commune bien entendu, afin que ces personnes « vivent dans la dignité et mènent une vie exempte de pauvreté » dixit l’étude menée par différents offices de la confédération concernant la position de la Suisse sur le développement durable, ici dans sa dimension sociale.

Le POP a de tout temps mené une politique proactive en faveur des plus démunis. Le groupe acceptera donc ces modifications et votera le rapport et ses arrêtés.




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POP neuchâtelois  |   Dernière mise à jour: le 15 mars 2018

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