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Communiqués

Communiqué de presse du 14 mars 2018

 Face au démantèlement et au non-respect des décisions démocratiques, l’Hôpital neuchâtelois doit retrouver la sérénité

Mis en ligne le 15 mars 2018

Le Parti Ouvrier et Populaire dénonce le démantèlement programmé du Conseil d’administration et du Conseil d’État, bafouant les principes mêmes de la démocratie dans une situation où la sérénité devrait être de mise.

Démantèlement organisationnel

Le Conseil d’Administration d’HNE ne devait s’occuper que des affaires courantes, assurait Laurent Kurth après la votation sur l’hôpital. Il s’agissait d‘assurer une transition dans l‘attente de la mise en œuvre de la décision populaire. Les nouvelles mesures d’économie annoncées, dont le déplacement de la mission de soins palliatifs et la fermeture du site de La Chrysalide, ne respectent pas le mandat. Il décide du sort d’un site et d’une mission qu’il ne sera pas en mesure de conduire.

Son directeur financier démissionnaire assure à la RTS que les mesures de restrictions ne mettront pas en péril les soins. Il peut dire ce qu’il veut sur l’avenir de l’institution, il ne sera plus là pour mettre en pratique les réformes qu’il a proposées lui-même. Un déplacement des soins palliatifs ne doit aucunement se faire dans l’urgence d’un énième plan d’économie.

L’agression contre la Chrysalide et le démantèlement progressif du CTR du Locle représentent la goutte qui fait déborder le vase. La qualité du secteur palliatif de l’hôpital tient aussi à sa résidence dans un lieu différent des couloirs industriels d’un grand hôpital. Le Conseil d‘Administration, soutenu par le Conseil d’État, ne semble nullement se préoccuper de cet aspect du dossier.

Démantèlement social

Le POP dénonce la suppression d’une centaine de places de travail et la privatisation des services d’entretien. Cette dernière est d’autant plus scandaleuse que le peuple neuchâtelois a confirmé, par les urnes, son attachement à la CCT 21. Ce démantèlement social et ce contournement de choix démocratique représentent une régression inadmissible. On ne peut pas traiter la santé publique comme un simple objet de consommation. La concurrence avec le secteur privé n’est pas de mise.

Les décisions que les dirigeants de l’HNE ont soigneusement pratiquées au mépris des règles démocratiques, continuent de démanteler les soins et les emplois de base en faveur de certaines disciplines médicales de prestige et de certaines régions.

Pour l’avenir de la santé publique de notre canton, le moment est venu d’opérer des changements à la tête de cette institution.

Pour ramener le calme dans la maison, le POP en appelle à tous les partis politiques et au Conseil d’État pour exiger le départ de Madame de Vos Bolay de la présidence du Conseil d’Administration de l’HNE et le changement de responsabilité de ce difficile dossier qui doit être occupé par un autre Conseiller d‘État que Laurent Kurth.

Il en va de la crédibilité politique et des institutions du canton.

La Chaux-de-Fonds, le 14 mars 2018

Comité cantonal



POP INFO actuel

POP Info No 20, janvier 2018

 De quoi le Conseil d’État neuchâtelois est-il le nom ?

Mis en ligne le 28 février 2018

Le Conseil d’Etat neuchâtelois, en la personne de son ministre du chômage et de la précarité, M. Jean-Nathanaël Karakash a décidé très impérialement une baisse des normes de l’aide sociale qui devrait entrer en vigueur le 1er février 2018. La troisième en 11 mois !

Quel acharnement à s’attaquer au minimum vital du bas peuple ! Et quel courage politique de la gauche socialiste gouvernementale qui ne se donne même plus un semblant de bonne conscience en appelant aux quelques maigres valeurs de solidarité et de justice sociale qui lui servaient surtout jusque là à déboussoler un peu plus les classes populaires. Enfin, elle endosse de manière décomplexée le rôle qui est le sien. Celui de deuxième droite.

Que ce soit idéologiquement ou pratiquement, plus rien ne distingue et depuis longtemps la droite de la soi-disant gauche. Le fameux TINA (there is no alternative) de Margaret Thatcher a été si bien intégré par l’ensemble du spectre politique qu’une seule et même vision capitaliste gouverne le monde. La théorie du ruissellement, vieille du XIXème siècle, qui veut que plus les riches s’enrichissent, plus les retombées financières seront positives sur les classes sociales moins privilégiées fait florès comme jamais. Il n’est que de lire la prose de nos gouvernants sur leurs sites, blogs ou comptes rendus médiatiques (cf. : jnk.ch ou les articles parus dans le journal « le Temps » consacrés à la politique de M. Karakash) pour le constater sans détour.

Rien ne vaut la connaissance de l’histoire ou la grille de lecture marxiste pour se rendre compte que tout le brouet de l’économie politique classique du XVIIIème et du XIXème siècles nous est resservi in extenso aujourd’hui et presque sans modification rhétorique. Ainsi pour notre ministre, ce n’est pas le travail qui crée la richesse, mais le capital (ou dit en termes du XXIème siècle : l’entreprise), ce ne sont pas les conditions sociales d’exploitation capitalistes qui produisent la pauvreté, mais les pauvres qui sont fainéants (et qu’ils faut activer), la lutte des classes n’existe pas, chacun est libre et responsable pour autant que l’égalité des chances soit garantie (dans une société de classes, donc inégalitaire par définition, bonne chance !).

De quoi ce Conseil d’État est-il le nom ? Rien de moins que de la destruction du monde : social, humain et écologique, avec pour unique horizon possible la croissance ou, pour mieux dire, l’accumulation du capital. Comme l’écrit le philosophe Lucien Sève, il est aujourd’hui aussi urgent de s’attaquer à la crise écologique qu’à la crise anthropologique, les deux allant de pair. Contre cette politique de droite, cette politique d’asservissement et de dépossession, cette domination sans partage d’une idéologie et d’une pratique contre-révolutionnaire, le temps est plus que jamais venu de lutter pour un projet de société communiste. Lorsqu’un budget cantonal fait seul bander les élites politiques, il y a de quoi se poser des questions sur la barbarie du monde tel qu’il est et tel qu’il va. Et de prendre conscience qu’’il n’y a plus qu’une chose à faire : le renverser !

Julien Binggely



BUDGET DE L’ÉTAT - - POP-Info No 20, janvier 2018

 Intransigeance irresponsable du PLR

Mis en ligne le 28 février 2018

Le POP neuchâtelois regrette vivement l’intransigeance irresponsable du PLR, qui a empêché l’adoption du budget 2018 du canton de Neuchâtel.

Alors que le lourd déficit du budget 2018 était connu depuis 2016 et figurait dans le plan de redressement des finances du Conseil d’État, tout comme le retour à l’équilibre budgétaire sur horizon de 2020, sans que le PLR ne s’en émeuve particulièrement, voici que ce dernier fait mine de le découvrir aujourd’hui et le décrète soudain comme inacceptable. Alors que ce déficit, qui avoisinait les 76 millions dans le projet du Conseil d’État, a été réduit à 48 millions par la commission des finances pour se stabiliser près des 50 millions en session, à aucun moment le PLR n’a proposé de solution pour le ramener dans les limites du frein aux dépenses.

Alors que la gauche du Grand Conseil multipliait les propositions de compromis, ne cessant de lui tendre la main, le PLR a campé dans une attitude de refus, manifestement décidée avant même la session.

Cette obstination du PLR à faire capoter le budget 2018 est indigne d’un parti gouvernemental et montre une fois de plus, après l’exécrable campagne contre la CCT 21, à quel point la notion de bien commun est étrangère à l’esprit de ses actuels dirigeants. Cette obstination risque fort de plonger le canton dans une crise, dont on mesure difficilement les effets désastreux. Elle met en danger des postes de travail, tant dans le privé que dans le public et le parapublic ; elle péjore les entreprises, les institutions, les communes ; elle frappera de plein fouet les plus démunis.

Il faut espérer qu’après l’ivresse de la réactivité aveugle, le PLR retrouve ses esprits et le sens des responsabilités, qu’un budget redevienne possible au cours du printemps.
Quant à l’UDC, en pleine déliquescence, elle a aussi refusé ce budget en bloc, sans jamais avancer la moindre proposition, que ce soit en commission ou en plénière. Manifestement, ce qui reste de ce parti ne parvient plus qu’à se murer dans une posture de Neinsager.

Secrétariat Cantonal



La-Chaux-de-Fonds - POP-Info No 20, janvier 2018

 Un budget à l’unanimité

Mis en ligne le 28 février 2018

Le budget 2018 de La Chaux-de-Fonds a été voté le 14 décembre 2017. Il présente un déficit de 15,2 millions, ramené à 5,2 après un prélèvement à la réserve de politique conjoncturelle. Déficit qu’il faudra cependant relever à 6 millions après la récupération d’un point d’impôt « allégé » par le canton et sa volonté déjà affichée de discuter de la possibilité d’en prendre encore trois l’année prochaine.

Les budgets déficitaires s’enchaînent dans la métropole horlogère. La spécificité du budget 2018 ne réside donc pas dans son résultat mais dans le fait qu’il ait été voté à l’unanimité, sans aucune proposition d’amendement et avec des remerciements au Conseil communal par tous les groupes du Conseil général. Il a même été question d’Union sacrée.

Le refus de l’augmentation des impôts, attendu même si dans la situation il permettait de répartir les efforts sur toute la population et pas uniquement sur les employés de la ville, ne laisse aucune marge. L’impôt sur les personnes morales, les entreprises, continue de diminuer et atteint désormais la somme de 12 millions alors qu’en 2012 La Chaux-de-Fonds en avait encore 29 millions mais avec clé de répartition canton/commune différente.

Conscient que le budget 2018 était sans doute le moins mauvais possible avec la poursuite d’investissements minimaux nécessaires et le maintien des prestations, le POP l’a donc soutenu sans trop d’illusions. La commune après quatre années
d’austérité n’a plus les cartes en main. C’est désormais au canton de revoir les péréquations et la répartition des richesses entre les communes. L’unité entre tous les groupes politiques est primordiale pour pouvoir faire porter notre voix au Château et préserver ainsi la qualité de vie dans la cité horlogère. Nous avons vu dans le dossier hospitalier ce qu’il était possible de faire ensemble. Nous ne pouvons que souhaiter que cet exemple se répète sur la durée. Évidemment, l’unité, pour qu’elle ait du sens, doit également se faire avec la population.

Julien Gressot



L’hémicycle - POP-Info No 20, janvier 2018

 L’opacité d’HNE

Mis en ligne le 21 février 2018

Le groupe POP-Verts-Solidarités a pris connaissance du rapport d’information 17.030 en réponse au postulat de la commission des finances du 4 février 2015, « Hôpital neuchâtelois – subventions pour prestations d’intérêt général (PIG) ».

Si notre groupe se rend compte du travail comptable et analytique titanesque qui devait être effectué, il ne peut néanmoins que rester sur sa faim à la lecture du rapport, tant sur le contenu que sur les délais.

En premier lieu, notre groupe regrette que ce rapport n’ait pas été renvoyé en commission.

Quelques remarques générales ensuite : disons-le d’emblée, notre groupe s’est demandé si l’HNE ne confondait pas autonomie avec opacité.

Le but ici n’est pas de juger de la pertinence de disposer de telle ou telle discipline médicale dans nos hôpitaux mais simplement de savoir comment et surtout où est dépensé l’argent public, s’il est utilisé pour offrir des services de base au plus grand nombre par exemple. Nous notons avec satisfaction, toutefois, que certaines PIG ont pu être identifiées et correspondent bel et bien à des prestations offertes à la population.

Néanmoins, nous n’avons malheureusement obtenu que des réponses très partielles.
Pourtant, des cantons comme Bâle-Ville, Genève ou Vaud ont pu répertorier leurs PIG de manière beaucoup plus précise. Pourquoi pas Neuchâtel ?

Ce rapport manque malheureusement de profondeur analytique, de transparence, de sens critique et finalement de remise en question. Nous nous attendions à un vrai travail analytique cohérent et nous retrouvons des coûts calculés à l’aide de modèles différents, avec des morceaux choisis semblerait-il arbitrairement par nos institutions de santé. La liste des prestations reconnues comme des PIG, fournie par l’HNE dans ce rapport, est pour le moins étonnante et appelle à quelques commentaires et questions :

- Comment est calculé le surcoût d’exploitation du centre de sénologie ? Ce montant de 700’000 frs semble en fait correspondre à son budget de départ il y a quelques années et paraît étonnant vu son activité principalement ambulatoire.

- Comment expliquer que l’HNE fasse figurer dans sa liste ce même centre du sein et qu’aucun de ses 8 autres pôles de compétences (que l’on retrouve sur son site internet) n’y soit, comme par exemple le centre de l’obésité ? Les surcoûts de l’HNE s’arrêtent-ils aux abords des urgences de Pourtalès et ne concerneraient que ses sites périphériques ?

- Les 4 EPT d’agents de sécurité font partie des PIG, par contre l’hyperactif service de communication de l’HNE, avec ses publications payantes sur les réseaux sociaux et autres revues sur papier glacé, serait-il autoporteur ?

Dans un autre registre, notre groupe s’est également demandé si, en contrepartie des 3,5 millions dus à la formation des médecins assistants, une taxation pouvait être instaurée auprès des institutions privées qui ne font pas ou peu de formation mais qui en profitent.

En conclusion, notre groupe remercie le Conseil d’État pour cette première étape d’identification des PIG mais nous l’appelons à continuer ce travail et, dès lors, notre groupe refusera le classement du postulat de la commission des finances.

Armin Kapetanovic




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POP neuchâtelois  |   Dernière mise à jour: le 15 mars 2018

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