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Textes

Grand Conseil

 Bilan de la législature cantonale : Situation sociale

Mis en ligne le 20 mars 2013

Si la législature 2009-2013 fut particulièrement mouvementée, notamment au niveau institutionnel, la situation sociale reste encore et toujours préoccupante.

Au niveau de l’évolution sociale : Cette législature fut marquée par l’augmentation toujours plus importante de l’aide sociale et de la précarisation dans le canton. Si, en 1991, les dépenses d’aide sociale avoisinaient les 5 millions de francs, celui-ci se monte désormais à près de 100 millions par année. Les régions urbaines sont particulièrement touchées avec environ 10% de la population à Neuchâtel et La Chaux-de-Fonds (6,7% au niveau cantonal). De même, les jeunes, les séniors et les familles monoparentales sont directement frappés par ce processus, liés notamment au chômage et à la perte de pouvoir d’achat. La lutte contre la précarisation doit être la priorité première des pouvoirs publics. Ceci passe par une responsabilisation des acteurs économiques et des entreprises. Ces dernières doivent dès lors s’engager à sortir des personnes de l’aide sociale et du chômage, en permettant à tout un chacun d’accéder au marché du travail.

Cette législature a néanmoins permis certaines avancés au niveau social et la mise en place de garde fous. Le Parti ouvrier et populaire et la gauche ont ainsi déposé différentes motions (”connaître l’ampleur de la pauvreté pour la combattre“, “lutter contre les effets de seuil“, “Marché du travail : régulation et responsabilisation“). Rappelons au passage l’acceptation historique par le peuple du “frein aux économies”, résultant de l’initiative du POP “Frein au démantèlement social“, qui avait récolté plus de 6′000 signatures. Ainsi, les économies importantes, notamment dans le secteur social, nécessitent désormais une majorité qualifiée des trois cinquièmes. De plus, l’inscription dans la Constitution cantonale d’un “salaire minimum et décent” devrait permettre, à la suite de l’élaboration du projet de loi, de lutter contre les working poors, toujours plus nombreux.

Au niveau hospitalier : Le dossier des hôpitaux a montré, s’il en est, la difficulté de trouver un accord cantonal sur la répartition des différentes missions hospitalières. Le maintien de la chirurgie, tant à La Chaux-de-Fonds qu’à Neuchâtel, aurait dû permettre de couvrir les besoins sanitaires du canton, tout en garantissant le principe d’équilibre régional inscrit dans le loi sur les établissements hospitaliers multisites (LEHM). C’était sans compter sur un quatron de députés libéraux du Littoral (les mêmes qui s’en sont pris au projet TransRun), qui n’ont de cesse de s’attaquer au principe d’équilibre régional. Le problème de gouvernance dans HNe est également omniprésent. La multiplication et la verticalisation des structures décisionnelles (Grand Conseil, Conseil d’Etat, Conseil d’administration, Direction générale,…) a dépourvu le politique de ses prérogatives.

Corrélé à un affaiblissement de l’hôpital cantonal, cette stratégie de concentration des entités existantes risque par ailleurs d’accélérer la pénurie annoncée de généralistes et autres pédiatres dans les Montagnes neuchâteloises et au Val-de-Travers. La mise en place d’une stratégie globale et efficiente passe donc par une optimisation des structures et plus particulièrement par une accessibilité et un contrôle direct du Conseil d’Etat sur la direction de HNe (Projet de loi Dupraz, Nussbaumer, Courvoisier, Houlmann, Latrèche, Guyot). Il est grand temps également de mettre un terme au processus d’autonomisation - Neuchâtel étant le canton qui a le plus usé de ce procédé depuis une dizaine d’années -, si cher à la droite et qui n’engendre au bout du compte qu’une perte de maîtrise de l’évolution de la situation et l’explosion des coûts financiers. De plus, une politique proactive dans l’ouverture de centre médicaux de proximité doit devenir une priorité. A l’instar de la Ville du Locle, certaines collectivités locales tentent de mettre sur pied ce genre de structures.

Enfin, nous pouvons citer l’affaire de l’Hôpital de la Providence. Sacrifié sur l’hôtel de la logique marchande, son Conseil d’administration a livré pieds et poings liés son hôpital au Groupe Génolier. Cette transaction a permis au Conseil d’administration de la vénérable institution de s’en tirer à bon compte, en assurant des débouchés juteux à certains de ses membres. A l’opposée, les employés ont vu leur convention collective de travail supprimés à court terme, malgré le fait que l’établissement soit au bénéfice de subventions publiques. Les engagements du Groupe Génolier n’ont d’ailleurs pas été respectés, puisque l’on dénombre à l’heure actuelle déjà plus d’une soixantaine de suppression de poste, dont un vingtaine de licenciements. Si la majorité de gauche au Grand Conseil est maintenu, le projet de loi “Ziegler” devrait remettre un peu d’ordre à cette situation pour le moins affligeante.

Le canton de Neuchâtel est à la croisée des chemins. Devant la détérioration de la situation socio-économique (il est vrai, mise à mal par la situation mondiale), certains commencent à parler d’une génération sacrifiée. La justice sociale doit reprendre plus que jamais ses droits !

Cédric Dupraz



Les épinglés

 Il est temps de se libérer des libéraux

Mis en ligne le 16 mars 2013

Au Conseil national, les libéraux se sont opposés au maintien de la naturalisation facilitée pour les jeunes étrangers nés ici ou y ayant fait leur scolarité et études. Mais Alain Ribaux, candidat au Conseil d’Etat, a dit qu’il regrettait cette décision sans préciser ce qu’il a voté.

Dans le canton de Neuchâtel, les libéraux du Haut défendent la loi sur l’Hôpital neuchâtelois (HNE) qui prévoit la répartition des missions. Mais les libéraux du Bas, continuent d’agir avec force pour un hôpital unique à Neuchâtel.

En votant libéral, il est difficile de savoir quelle position sera finalement appliquée. La conclusion appartient à Quentin Stauffer, candidat du POP dans le district de Boudry : Il est temps de se libérer des libéraux.



Textes

Cantonales 2013

 Au Grand Conseil, en toute cohérence (tout-ménage)

Mis en ligne le 15 mars 2013

Un État à visage humain

Gérer l’État comme une entreprise a engendré rigidité, insensibilité aux situations individuelles et report des coûts sur les usagers. L’État ne réfléchit plus à ses activités qu’en termes financiers. Entre un État-requin et un État qui dépense sans compter, il y a une troisième voie : un État responsable qui assure ses missions dans le respect de ses partenaires et de la population.

La solidarité

La solidarité, humaine avant d’être financière, est une des valeurs fondamentales défendues par le POP qui continuera de se battre pour assurer un avenir décent et solidaire à l’ensemble de la population.

Pour une écologie sociale

La croissance économique libérale conduit au chacun pour soi. Le seul moyen pour éviter ce piège est de modifier nos modes actuels de production et de consommation. Pour le POP, l’économie doit être au service de l’écologie et non l’inverse.

Pour redéfinir la notion de bien-être

L’émancipation humaine ne peut se poursuivre que si une majorité de citoyennes et de citoyens acceptent de changer profondément leur mode de vie. Ils doivent redéfinir leur notion du bien-être. Si tel n’est pas le cas, c’est au bord du gouffre que nous nous retrouverons toutes et tous, jeunes et vieux, pauvres et riches, gens du Haut, du Bas et des Vallées !

Une culture ouverte à tous

Sans exclure le soutien qui doit être accordé à des acteurs culturels « vedettes », le POP ne souhaite pas abandonner toute idée de répartition des aides. En effet, la culture doit prioritairement être considérée comme une source de cohésion sociale avant de n’en voir que les seules retombées économiques ou de prestige.

Une formation émancipatrice

L’école est le reflet de la société dans laquelle nous vivons. Sous les pressions des milieux économiques, elle vise de plus en plus à former des travailleurs et travailleuses flexibles, adaptables et mobiles, dont le marché du travail a besoin. Le POP veut développer une école dont le but est de former des citoyens et citoyennes critiques, capables de prendre leur destin en main, une école émancipatrice, basée sur l’ouverture et la solidarité.



Bilan et perspective

 Au Grand Conseil, en toute cohérence

Mis en ligne le 13 mars 2013

Que ce soit au Grand Conseil ou lors des séances de commissions, les députés du POP ont effectué un gros travail politique tout au long de la dernière législature.

Tantôt ils ont réussi à se faire entendre, à créer des majorités avec les autres forces de gauche, tantôt ils se sont trouvés minorisés. Cela a été le cas, notamment, lors de la révision de la fiscalité des personnes morales, où le POP ne voulait pas descendre au-dessous d’un taux d’imposition de 7%. Il estimait que ce n’était pas à notre canton de relancer la sous-enchère fiscale inter-cantonale. De même, lors de la révision de la loi fiscale des personnes physiques, le POP ne voyait pas la nécessité de faire des cadeaux supplémentaires aux plus hauts revenus. L’échelle neuchâteloise est suffisamment concurrentielle. Dans ces deux dossiers, comme dans d’autres, la majorité des 3/5e des députés était requise. Malheureusement, le parti socialiste a préféré trouver des arrangements avec le parti libéral radical, plutôt que de voir capoter ces projets.

Dès lors, pour instaurer une politique fondamentalement de gauche dans ce canton, il est impératif que la députation du POP se renforce pour contrecarrer la politique individualiste de la droite, laquelle favorise les intérêts privés au détriment des biens publics.

S’il est élu au Conseil d’Etat, Nago Humbert apportera, au plan cantonal, une conception du pouvoir au service de la population, inspirée de celle de nos élus dans les exécutifs communaux, Thomas Perret à Corcelles - Cormondrèche, Jean-Pierre Veya à La Chaux-de-Fonds, Cédric Dupraz et Denis de la Reussille au Locle.



Candidat au Conseil d’Etat

Cantonale 2013 - Candidat au Conseil d’Etat

 Nago Humbert en toute cohérence

Mis en ligne le 6 mars 2013

Durant ces quatre dernières années, divers conseillers d’Etat ont marqué en négatif la République et canton de Neuchâtel. Une grande partie de la population souhaite corriger cette situation. Le POP leur en donne l’occasion avec Nago Humbert, son candidat au Conseil d’Etat.

Ce n’est pas seulement en cours de mandat que doit être apprécié le travail d’un magistrat, mais déjà lors de sa candidature. Tout doit être fait pour proposer aux citoyennes et citoyens des personnes de grande valeur qui seront garantes d’un travail de qualité au gouvernement si elles sont élues.

C’est pourquoi le POP propose un candidat capable de créer un changement significatif au sein du gouvernement cantonal.

Nago Humbert ne provient certes pas du sérail politique habituel. Cela nous paraît être un avantage non négligeable dans la situation actuelle. N’étant pas directement lié aux différentes affaires qui ont agité le canton, Nago Humbert apportera, à n’en pas douter, l’oxygène dont le château a impérativement besoin.

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Les diverses activités de celui qu’on appelle familièrement Nago, attestent de sa volonté d’obtenir une plus grande justice sociale. Ses pratiques dans le terrain sont garantes de la cohérence de son engagement. Que ce soit dans le domaine humanitaire ou dans son travail clinique à l’hôpital il s’est toujours considéré comme un soignant au service des plus démunis que ce soit pour l’accès aux soins dans les pays du sud, pour le traitement de la douleur et les soins palliatifs partout dans le monde. Il a toujours fait preuve de volonté, de détermination et de courage que ce soit dans ses formations (arts de la scène, travail social, psychologie médicale, biologie humaine) ou dans ses activités professionnelles ou sociales (reconnu sur le plan international comme le pionnier des soins palliatifs pédiatriques, consultant de l’OMS au Moyen-Orient, fondateur de Médecins du Monde Suisse, président de la Second Convention, « promoting Israeli – Palestinian Dialogue in the health sector » à Jérusalem). Concernant ce dernier point, nous soulignons que c’était la première fois que des médecins israéliens et palestiniens se retrouvaient dans la Ville sainte.

Actuellement, il dirige l’Unité de Consultation en Soins Palliatifs Pédiatriques du CHU Ste Justine et est professeur adjoint du Département de pédiatrie de la faculté de médecine de l’Université de Montréal.

Malgré son travail au Québec, Nago n’a jamais émigré dans sa tête et a maintenu une attache forte avec son canton. Ses liens avec ses camarades du POP, la présidence de Médecins du Monde, ainsi qu’avec ses amis du club sportif de Cortaillod et des milieux culturels sont restés très forts. Il a aussi conservé son appartement de Cortaillod qu’il y continue d’habiter lors de ses retours au pays.

Il s’est battu pendant 20 ans, pour que le siège de Médecins du monde Suisse reste à Neuchâtel, une incongruité pour certains qui ne peuvent concevoir qu’une ONG internationale ne soit pas domiciliée à Genève.

Les compétences de Nago lui permettront de diriger le département qui lui sera assigné, s’il est élu. Il sait écouter, travailler en équipe, et il est apte à construire des projets sans renier ses principes fondamentaux. Il offrira au canton une manière proche des gens de remplir son mandat, comme le font et l’ont toujours fait les représentants du POP au sein des divers conseils communaux. Par ailleurs, au-delà de ses compétences sociales, Nago veut agir pour sauvegarder l’écosystème qui rend possible la vie humaine.

Pour Nago, cette candidature ne représente pas l’aboutissement d’une carrière, mais une opportunité d’apporter aux habitants du canton l’énergie qui le caractérise.

Nous sommes convaincus que Nago Humbert représente un excellent choix pour corriger les dysfonctionnements constatés durant cette dernière législature




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POP neuchâtelois  |   Dernière mise à jour: le 15 mars 2018

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