Parti Ouvrier et Populaire neuchâtelois
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Mis en ligne le 2 mai 2013
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A Neuchâtel. les Verts perdent deux députés, les socialiste un et les libéraux deux. L’UDC et le pdc (première fois) gagnent un siège et les VertsLibéraux deux. A Boudry, les Verts, les socialistes et les libéraux perdent chacun un siège. Les Verts libéraux gagnent deux sièges et l’UDC un. Le POP maintien le siège de Thomas Perret et offre à un jeune POP, Quentin Stauffer, de devenir député suppléant. Au Val-de-Travers, le PS et les libéraux perdent chacun un siège au profit de l’UDC.
Au Val-de-Ruz l’augmentation du nombre de député en raison du mouvement de la population, bénéficie à l’UDC qui gagne le siège, les autres formations conservent le nombre de leurs députés. A La Chaux-de-Fonds, le POP perd un siège au profit des Verts, et maintien ceux de Théo Bregnard et Daniel Ziegler et Pascale Gazareth est nouvellement élue, les libéraux en perdent deux, récupérés par l’UDC et les Verts-libéraux. Le PS maintient ses huit sièges. Au Locle, il n’y a pas de changement, le POP maintien ses trois élus, Denis de la Reussille, Cédric Dupraz et un nouveau en la personne de Jean-Pierre Blaser, par ailleurs conseiller général (législatif).
Commentaires
Ces résultats démontrent que le dysfonctionnement de l’ancien Conseil d’Etat, à majorité libérale, a aussi influencé l’élection au Grand conseil puisque le prétentieux parti perd six sièges de députés. Malgré le bon résultat obtenu par ses candidats au Conseil d’Etat sur la liste de la gauche plurielle, le parti socialiste subit également les effets du dysfonctionnement du gouvernement précédent et perd trois sièges. Les Verts perdent deux sièges et le POP – SolidaritéS un. Mais cette perte ne se reporte pas sur les élus du POP puisque c’est une place occupée par le député de SolidaritéS qui n’est pas renouvelée.
On s’aperçoit que la perte de la gauche provient surtout des reculs des socialistes, moins trois, et des Verts, moins deux, dans le Littoral (districts de Neuchâtel et Boudry).
La droite retrouve une majorité au Grand conseil par la progression de six sièges de l’UDC, des cinq des Verts-libéraux et de celui du PDC.
La droite détient désormais soixante et un sièges et la gauche cinquante-quatre. Son avantage, de sept sièges, est plus important que celui que possédait la gauche dans l’ancienne législature (cinq sièges) mais il s’agit d’une majorité, a succursales multiples, constituée par l’apparition des Verts-libéraux, le renforcement de l’UDC, le siège du PDC et le recul des libéraux.
Au sein de la famille de la gauche, le POP maintien ses huit élu-e-s alors que les socialistes en perdent trois, les Verts, deux et SolidaritéS, un.
En dehors des nouvelles formations, Verts-libéraux et PDC, on constate que l’UDC augmente son pourcentage électoral dans tous les districts sauf celui du Locle, alors que tous les autres partis sont en recul, le POP étant celui qui recule le moins, ce qui n’est qu’une faible satisfaction.
Encore un mot de triste conclusion concernant la participation électorale. Elle s’élève, si l’on peut dire, à 30 % en moyenne cantonale. Le record étant détenu par La Chaux-de-Fonds avec 27 % !!! La perte d’un siège dans cette ville par le POP est peut-être en partie expliquée par cette faible participation. Ce constant recul devrait être une source de réflexion pour les autorités et pour les partis. Cette perte de pratique de la démocratie constitue un baromètre du lien entre les autorités et les habitants d’un pays. Force est de reconnaître qu’il se distancie dans tous les pays industrialisés. Il faudra bien trouver les réponses à cette situation si on veut éviter la dislocation du canton.
Conseil d’Etat
En ce qui concerne l’élection au Conseil d’Etat, la liste unique de la gauche plurielle a réussi son pari. La présence efficace de Nago Humbert sur cette liste a donné une bonne visibilité au POP. Il a contribué par ses excellentes prestations lors des débats au bon résultat dans l’élection au Grand conseil.
Les trois socialistes sortent en tête de la liste suivis par le candidat Vert et Nago Humbert. Ce dernier, avec près de 14’000 voix, réussit même l’exploit de n’être qu’à une centaine de voix derrière Thierry Grosjean, libéral sortant et à battre Phillippe Gnaegi, l’autre libéral terrassé par les électrices et électeurs.
Ce qui pose un problème politique, c’est l’effet Yvan Perrin. Le candidat de l’UDC est apparu presque chaque jour dans les médias du pays et du canton. Que ce soit pour parler de sa maladie ou de sa critique mensongère sur le rapport Bergier. Sa présence constante a servi sa cause. Le fameux « parler vrai » dont se targue l’UDC plaît à un électorat qui recherche des réactions plutôt que des solutions. Car, à part l’énnoncé de plusieurs problèmes, ce parti ne propos aucune réponse constructive.
La participation pour cette votation se monte à 34%.
Pour le second tour, les trois socialistes se présenteront sur des listes de la gauche plurielle alors qu’à droite PLR, UDC et PDC se battront entre eux pour placer deux candidats. |
Neuchâtel
Mis en ligne le 24 avril 2013
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La seconde journée d’élection cantonale se déroule dimanche prochain 28 avril. Il reste quelques heures pour inciter le plus grand nombre de personnes à se rendre au bureau électoral pour désigner le nouveau gouvernement. Espérons, sans trop y croire, que le mauvais fonctionnement du défunt Conseil d’Etat incitera davantage de citoyennes et citoyens à se déplacer. Au delà des programmes politiques des partis et des sensibilités des candidats, c’est surtout au sens politique de chacun d’eux qu’il faudra être attentif.
La gauche plurielle est composée de candidats respectables et sincèrement déterminés à agir correctement vis-à-vis des habitants du canton. Sur cette liste, les candidats des Verts et du POP sont certainement ceux qui possèdent le potentiel de changement le plus fort. Provenant de petites formations soucieuses de changer profondément la société, Patrick Herrmann et Nago Humbert apporteraient au gouvernement un changement plus intense.
Nago Humbert monte en puissance à chacune de ses interventions et son sens de l’humour apporte un peu de gaieté dans la campagne.
La petite randonnée en vélo qui a conduit les cinq candidats de la gauche plurielle de Cortaillod à Neuchâtel, samedi dernier, a démontré le courage des futurs dirigeants. En effet, le froid et la bise ne les ont pas découragés, pas plus que la quinzaine de leurs camarades, à suivre la piste cyclable pour retrouver la chaleur humaine des autres militants auprès de la Fontaine de la Justice dans la zone piétonne du chef lieu.
La musique, le vin chaud et l’ambiance des militantes et militants des trois formations apportaient aux nombreux passants leur détermination pour changer de cap.
Pour leur part, durant les deux semaines écoulées entre la votation pour l’élection du Grand conseil et celui pour élire le Conseil d’Etat, les militants du POP ont distribué des tracts appelant à changer de Conseil d’Etat, pour une meilleur écoute des habitants, pour un meilleur équilibre entre les régions, pour un véritable partenariat entre le canton et les communes et pour un politique proche des intérêts populaires. La photo de Nago Humbert, accompagnée de plus de 100 signatures de diverses personnes le soutenant et convaincues de voter pour lui sur la liste de la Gauche plurielle.
Nago Humbert sera-t-il le Richard Wolff du canton de Neuchâtel ? Le militant de la gauche de la gauche a été élu contre un libéral à l’exécutif de la ville de Zurich dimanche dernier. Le sort en est bientôt jeté.
Les résultats au parlement seront décisifs pour affronter le deuxième tour de l’élection au Conseil d’Etat. La gauche maintiendra-t-elle sa majorité au Grand conseil et parviendra-t-elle à la prendre au Conseil d’Etat, tels sont les enjeux importants de cette élection.
Alain Bringolf (Article paru dans Gauchebdo) |
Élections cantonales
Mis en ligne le 8 avril 2013
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Nous sommes dans la dernière ligne droite de la campagne électorale. Les médias refusent de présenter les politiques de base des formations politiques se focalisant sur l’élection au Conseil d’État. Pourtant c’est l’élection du Grand Conseil qui fixera les priorités politiques pour les quatre prochaines années.
Les pronostics sont difficiles à faire et les incertitudes l’emportent sur les prédictions.
Légèrement majoritaire actuellement, la gauche, formée par les socialistes, popistes, Verts et SolidaritéS, parviendra-t-elle à maintenir sa majorité, voir à l’améliorer ? Personne ne peut répondre à cette question. L’apparition de nouvelles formations influencera les résultats, mais difficile de savoir dans quel sens.
Les Vert’libéraux prendront-ils davantage de voix aux libéraux ou aux Verts ? Le nouveau parti libéral, NPL, de Frédéric Hainard, apparenté avec l’UDC, prendra-t-il des voix aux libéraux ou à l’UDC ? Ce dernier parti semble en régression et pourrait connaître une nouvelle perte de substance, mais le candidat Perrin jouera-t-il positivement ou négativement en sa faveur ? A qui le Parti bourgeois démocratique PBD prendra-t-il des voix ? Enfin, le PDC qui tente depuis quelques années d’apparaître dans l’échiquier politique cantonal neuchâtelois parviendra-t-il à faire valoir que d’être ni à droite ni à gauche tout en étant apparenté avec le PLR présente-t-il une crédibilité ?
Soulignons encore qu’à droite, les partis sont divisés en deux composantes, le PLR, les Vert’libéraux, le PBD et le PDC d’un côté, l’UDC et le NPL de l’autre.
A gauche, l’apparentement PS, POP, Verts et SolidaritéS pour le Grand conseil sera-t-il suffisant pour gommer la séparation des listes pour le Conseil d’État ou SolidaritéS a décidé de jouer en solo ?
Les slogans de la campagne laissent apparaître des positions peu politiques chez la majorité des formations. Il s’agit seulement d’appâter l’électeur sur quelques expressions prétendument attractives.
Le PLR se dit responsable et solidaire, responsable d’avoir présenté il y a quatre Frédéric Hainard et solidaire de Claude Nicati ? Entre le cœur et la raison, les libéraux du Haut sont satisfaits de la répartition des missions de l’Hôpital neuchâtelois décidé par le Grand conseil alors que ceux du Bas veulent lancer le référendum contre ce choix. Les Verts’libéraux entendent libérer le potentiel du canton, le pdc veut oser le bon sens et le PBD veut oser le changement !
L’UDC défendra ses valeurs en s’alliant avec le NPL qui se sent libre, impliqué et engagé. De quoi frémir d’envie de voter !
A gauche, Le PS veut de l’action, les Verts seront présents pour le futur, SolidaritéS, invite à voter à gauche pour eux et le POP propose de la cohérence pour reconstruire les solidarités. Est-ce mieux ? Les électeurs le diront dans les urnes le 28 avril prochain.
Certains d’entre-eux estiment que le programme du POP n’est pas suffisamment concret. Mais que faudrait-il dire pour l’être ? Dans un système de représentation proportionnelle ou les principales formations politiques se retrouveront au parlement selon leur force, le changement politique espéré ne peut être que lent.
Le POP a construit sa campagne en rappelant quelques notions fondamentales que ses député-e-s s’engagent à suivre. Par exemple, la nécessité de sortir de la société de consommation, l’indispensable répartition des efforts financiers, la volonté de construire une école formant des futurs citoyennes et citoyens capables d’analyser le monde en restant aussi autonome que possible, enfin une culture favorisant les liens sociaux.
C’est vrai que ces intentions ne disent pas encore concrètement de quoi demain sera fait. Mais ils ont l’honnêteté d’exprimer dans quel sens agiront les élus de ce parti. Et l’électeur attentif entre les propos tenus et la pratique constatée partout où le POP à des représentants ne peut que constater l’honnêteté de l’engagement.
Certes, les revendications fondamentales des popistes s’articulent sur trois axes fondamentaux : contrôle public des marchés financiers et des banques, réduction des inégalités et écologiser l’économie.
Avec cohérence, le POP travaille pour aider le peuple à réfléchir en ce sens.
Encore un mot sur l’élection au Conseil d’Etat. Les prestations de Nago Humbert à chaque débat auquel il participe ne laissent pas indifférent. La surprise viendrait-elle de son résultat avec répercussion sur celui de ses camarades au Grand conseil ?
Alain Bringolf |
Initiative « Val-de-Travers, commune sans OGM » acceptée
Mis en ligne le 2 avril 2013
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Il aura fallu une initiative populaire pour que notre commune se déclare « Commune sans OGM » !
L’initiative populaire du POP déposée le 21 septembre 2012 et munie de 916 signatures de citoyennes et citoyen de Val-de-Travers a été présentée au Conseil général ce lundi 25 mars. Elle a été acceptée par le Conseil général par 16 voix pour (POP, PS et Verts), 1 voix contre (UDC) et 20 abstentions (PLR et UDC).
La droite a cependant fait capoter la proposition du Conseil communal visant à interdire la culture d’OGM sur les terres agricoles communales louées à des agriculteurs, en refusant la modification du règlement d’affermage des terres et domaines agricoles communaux allant dans ce sens. Cette attitude fait fi du principe de précaution et ne tient pas compte de l’avis des plus de 70% des citoyens valloniers ayant accepté l’initiative fédérale « pour des aliments produits sans manipulations génétiques » en 2005.
En effet, même si actuellement la législation fédérale est restrictive quant à l’utilisation d’OGM en plein champ et que le moratoire a été prolongé jusqu’en 2017, le Conseiller fédéral Johann Schneider-Amann souligne que cette prolongation n’a pour but que de pouvoir légiférer pour règlementer la coexistence entre cultures avec et sans OGM.
Si les risques liés aux OGM ne sont pas tous connus, des preuves scientifiques existent sur le transfert de gènes entre plantes cultivées et espèces sauvages, notamment de gènes de résistance aux herbicides (études du Dr François Felber, Université de Neuchâtel). Les résultats sur la toxicité du maïs MON863 sur des rats nourris pendant 90 jours, et non 30 comme dans les études précédentes, (études du Prof. Gilles-Eric Séraldini, Université de Caen) sont édifiants.
Nous savons qu’il faudra lutter à l’avenir pour s’opposer avec succès à la culture d’OGM en plein champ, car les profits immenses qu’espèrent engranger les multinationales productrices ont pour beaucoup de nos décideurs, plus d’importance que la santé de notre planète et de ses habitants.
La décision prise par le Conseil général de Val-de-Travers, même s’il ne s’agit que d’une déclaration d’intention, est un symbole important.
Nous remercions encore ici tous les signataires de notre initiative et restons vigilants pour que la santé et le respect de la nature aient plus de poids que les profits mirifiques et les visions à court terme de quelques uns.
POP du Val-de-Travers

- Télécharger l’arrêté déclarant la commune Val-de-Travers sans OGM
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Campagne
Mis en ligne le 1er avril 2013
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Les jeunes POP veulent du SEXE !
Santé - Education - Xénophobie - Ecologie
Ces quatre thèmes sont nos priorités. Après 4 ans de politiques néolibérales, il faut une gauche forte pour l’avenir de notre canton. En tant que jeunes nous demandons :
Santé :
- Pour une caisse unique et publique.
- Pour une santé gratuite
- Contre la privatisation de la santé
Education :
- Pour des places d’apprentissages de qualités
- Pour une formation emancipatrice
- Contre l’école des riches
Xenphobie
- Contre la haine des étrangers et le racisme
- Contre les idées nationalistes et l’extrême droite
- Pour le respect du droit d’asile
Ecologie
- Pour des transports publics gratuits
- Pour un canton sans OGM
- Contre le nucléaire
VOTEZ POP
Jeunes POP candidats :
District Boudry :
Marion Pizzera et Quentin Stauffer
District du Val-de-Travers :
Amanda Ioset et Julien Privet
District du Locle :
Oskar Favre

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