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Textes

 Mobilité

Mis en ligne le 29 mars 2013

La mobilité s’inscrit dans son environnement économique et social.

Les exigences de la société industrielle sont dirigées vers une augmentation perpétuelle de la rapidité. C’est qu’il faut augmenter aussi vite que possible les poches des actionnaires. Cette direction explique en grande partie l’augmentation de la mobilité et la vitesse des déplacements.

Or, nous doutons de l’efficacité de ce concept qui n’est pas aussi émancipateur que l’on croît !

Est-il vraiment fondamental d’aller à Neuchâtel en 15 minutes plutôt qu’en 20 minutes ? Nous n’en sommes pas convaincus.

Nous avons la désagréable impression que ce concept contribue plutôt à l’accélération du processus de croissance perpétuelle qui entraîne pour l’humanité le risque d’un non-retour.

Ceci dit, à l’intérieur d’une fausse direction, il est possible de corriger certains de ses aspects.

C’est ainsi qu’un bon réseau de transports publics peut faciliter le nombre des déplacements individuels.

Pour y arriver il faudra bien entendu améliorer toutes les dessertes actuelles, mais aussi, imaginer des prix très attractifs pour faire changer les habitudes, notamment, des pendulaires.

Nous pensons donc que si une amélioration des transports publics est nécessaire, pour y arriver, il faudra que les autorités écoutent les besoins des régions et de leurs habitants. Pour améliorer la liaison Haut – Bas, il nous paraît nécessaire d’obtenir l’assentiment des autorités et des habitants des autres régions qui devraient également être bénéficiaires du projet.

Enfin, nous soulignons très positivement la démarche citoyenne du mouvement « Le Haut veut vivre » car elle démontre que la participation active des habitants est possible dans notre pays et permet l’élargissement du débat. 

Notre cohérence nous a incité à mettre en évidence les liens entre la démarche proprement dite et un concept plus large, lui-même s’inscrivant dans une perception globale de l’histoire humaine.

Alain Bringolf



Textes

Grand Conseil - législature 2013–2017

 Nos options sur quelques dossiers

Mis en ligne le 29 mars 2013

Au cours de la législature 2013–2017, le Grand Conseil traitera de nombreux dossiers sensibles pour l’avenir du canton :

- Fiscalité des personnes physiques : Les hauts revenus ne doivent pas être privilégiés ;

- Fiscalité des entreprises : leurs bénéfices doivent servir au développement du canton ;

- Transports publics : un réseau performant reliant toutes les régions du canton reste indispensable ;

- Enseignement : HARMOS et les autres réformes en cours ne doivent pas être sacrifiées sur l’autel des économies ;

- Politique hospitalière : il faut des établissements publics répartis sur plusieurs sites permettant l’accès aux soins à toutes et à tous ;

- Répartition des tâches entre État et communes : une complémentarité s’impose dans un esprit de partenariat.

Par ailleurs, nous nous engageons à :

- Défendre de meilleures conditions de travail par un renforcement des contrôles et un soutien inconditionnel aux contrats collectifs et CCT qui garantissent les mêmes conditions pour tous.

- Prendre des mesures pour que la création d’emplois permettent de réduire le chômage local, en augmentant, par exemple, les ressources pour la formation des chômeurs.

- Assouplir les pratiques de perception de l’impôt pour les personnes qui peinent à les payer (intérêt de 10%, remboursement des dettes fiscales) suite à des difficultés personnelles (maladie, chômage, divorce ou revenu irrégulier). Il faut rester ferme envers celles et ceux qui fraudent, mais l’État ne doit pas étrangler les autres pour autant !

Cette liste suffit à démontrer que les enjeux de la législature nécessiteront une forte représentation de la gauche au Grand Conseil, afin que les valeurs de solidarité et de justice sociale guident les choix à venir.



Les épinglés

 Dossier Tamedia

Mis en ligne le 28 mars 2013

Après l’annonce par le groupe Tamedia de restrictions budgétaires, les rédactions romandes se mobilisent, les journalistes (à leur service) se mobilisent, les gouvernements (même les plus libéraux) se mobilisent. Il en est toujours ainsi lorsque l’activité que l’on pratique est en danger de famine ou de mort.

Mais en regardant de plus près cette émotion, nous constatons que la diversité de la presse souvent invoquée pour s’opposer aux directives de Tamedia, est bien relative. En effet, les divers journaux concernés, ne sont mis en danger que par la politique qu’ils soutiennent à longueur de tirages. La disparition d’un journal ne changera rien dans la diversité politique de leurs lectrices et lecteurs. Les différences sont superficielles, mais le sens profond est le même.

Si Le Courrier ou Gauchebdo disparaissaient, alors il y aurait véritablement une perte de la diversité, car ces journaux présentent des points de vue qui sortent de la monotonie idéologique dominante.

Alors pour garantir la diversité politique de la presse, que nous soutenons, les rédactions et les journalistes de ces, encore, grands médias devraient réfléchir plus loin que leurs intérêts immédiats pour trouver les bonnes réponses !

Alain Bringolf



Cantonales 2013

 Une culture nécessaire à la cohésion sociale

Mis en ligne le 25 mars 2013

D’après plusieurs observateurs, le POP neuchâtelois pratique une ligne politique claire marquée par une grande cohérence. Année après année, les lectrices et lecteurs attentifs aux textes publiés par le parti ouvrier et populaire retrouvent des propositions pour construire une société d’émancipation humaine. Que ces objectifs ne soient pas encore compris suffisamment par le peuple de gauche n’empêchent pas leur constance.

Il en est ainsi dans le domaine culturel oú le parti neuchâtelois fixe les lignes devant conduire la politique culturelle du canton.

Il constate que le plan d’intention du Conseil d’Etat, version de novembre 2006, se rallie en fait à une politique culturelle de prestige. Les popistes, sans exclure le soutien qui doit être accordé à des acteurs culturels « vedettes », ne souhaitent cependant pas abandonner toute idée de répartition des aides.
Cette pratique de réduction des subventions cantonales ne fait que reporter sur les communes les soutiens nécessaires à la culture de proximité ou d’innovation. Bien entendu la politique de l’arrosoir demande réflexion et contrôle. Mais, comme pour les plantes, mal arroser, ou ne pas arroser, conduit à leur mort… Le POP réclame une attention plus soutenue envers l’ensemble des activités culturelles existantes ou émergentes.

Pour le parti, la culture doit prioritairement être considérée comme une source de cohésion sociale avant de n’en viser que les seules retombées économiques ou de prestige.

Alliant ses principes politiques à la réalité du terrain, le POP met en évidence deux cas très concrets.

- Si le passé archéologique du bas du canton justifie la cantonalisation du Laténium, l’horlogerie justifierait également une aide cantonale aux institutions muséales qui lui sont consacrées (Musée international de l’horlogerie, Musée d’horlogerie du Château des Monts).

- De même, les disparités, maintes fois dénoncées, entre le subventionnement annuel de la Bibliothèque de Neuchâtel (1’400’000.- pour ses seuls frais de fonctionnement, sans mission spécifiée) et celui de la Bibliothèque de La Chaux-de-Fonds (700’000.- pour sa mission cantonale de conservation des archives audiovisuelles, DAV) constituent une injustice que le POP veillera à faire corriger.

Les électrices et électeurs neuchâtelois soucieux d’une politique culturelle cohérente et sociale, peuvent exprimer avec clarté leur position en choisissant les listes du POP le 14 avril prochain.

Alain Bringolf



Cantonales 2013

 Question à propos de l’horlogerie au débat de Canal Alpha

Mis en ligne le 25 mars 2013

Lors du débat de Canal Alpha concernant le district de La Chaux-de-Fonds, il a été question de l’horlogerie. Elle devrait être plus visible dans la ville, d’après un micro-trottoir.

Autre point, l’UDC voudrait réduire les droits à toucher des indemnités aux chômeurs qui refusent de se lever le matin pour aller enrichir l’économie. Mais il n’a pas été suffisamment souligné le rôle de l’économie pour se sauver elle-même !!!

Ainsi la marque chaux-de-fonnière EBEL créée par Charles Blum et perdue par le fils Pierre-Alain n’existe plus dans la ville. Tout a été déménagé à Bienne, l’immeuble vendu et le sort de la Villa Turque n’est pas encore réglé.

La droite n’aborde pas de telles situations puisqu’il s’agit des intérêts de l’économie et des actionnaires. Le journalisme ne les aborde pas non plus, pourquoi ?

Il sera utile de parler aussi de la responsabilité de l’économie dans ce genre de dysfonctionnement qui est dû à la prédominance du fric sur la technique.
Pour prendre de telles décisions, les responsables n’ont pas besoin de se lever tôt le matin !!!




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POP neuchâtelois  |   Dernière mise à jour: le 15 mars 2018

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