Est-il vraiment fondamental d’aller à Neuchâtel en 15 minutes plutôt qu’en 20 minutes ? Nous n’en sommes pas convaincus.
Nous avons la désagréable impression que ce concept contribue plutôt à l’accélération du processus de croissance perpétuelle qui entraîne pour l’humanité le risque d’un non-retour.
Ceci dit, à l’intérieur d’une fausse direction, il est possible de corriger certains de ses aspects.
C’est ainsi qu’un bon réseau de transports publics peut faciliter le nombre des déplacements individuels.
Pour y arriver il faudra bien entendu améliorer toutes les dessertes actuelles, mais aussi, imaginer des prix très attractifs pour faire changer les habitudes, notamment, des pendulaires.
Nous pensons donc que si une amélioration des transports publics est nécessaire, pour y arriver, il faudra que les autorités écoutent les besoins des régions et de leurs habitants. Pour améliorer la liaison Haut – Bas, il nous paraît nécessaire d’obtenir l’assentiment des autorités et des habitants des autres régions qui devraient également être bénéficiaires du projet.
Enfin, nous soulignons très positivement la démarche citoyenne du mouvement « Le Haut veut vivre » car elle démontre que la participation active des habitants est possible dans notre pays et permet l’élargissement du débat.
Notre cohérence nous a incité à mettre en évidence les liens entre la démarche proprement dite et un concept plus large, lui-même s’inscrivant dans une perception globale de l’histoire humaine.
Alain Bringolf