Parti Ouvrier et Populaire neuchâtelois
Derniers articles
Mis en ligne le 26 août 2014
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Vendredi 29 août
19h : Mots de bienvenue à charge de Denis de la Reussille et Gavriel Pinson, présidents du POP neuchâtelois et du Parti Suisse du Travail, place du marché.
19h30 : Concert de Jam Bonalos, groupe de musique festive avec le popiste Olivier Forel, place du marché.
21h15 : Concert de Rakachan, son cubain interprété par un ensemble des musiciens suisses-cubains, place du marché.
23h : Concert des Les Petits Chanteurs à la Gueule de Bois avec la chanson française et le genre punk-musette, place du marché.
Samedi 30 août
Toute la journée : Journée portes-ouvertes du Musée des beaux-arts pour les membres du PST/POP.
Matin : exposition d’affiches sur l’histoire du PST/POP. Maison de paroisse, rue des Envers 34.
14h à 16h : Table-ronde « Le modèle de prospérité helvétique » avec Pierre Luigi Fedele (membre du Comité directeur d’UNIA), Denis de la Reussille (président du POP neuchâtelois et président du Conseil communal du Locle), Rolf Zbinden (Conseiller municipal PdA-POP de la ville de Berne) et Jean-Paul Dudt (Conseiller communal à Ecublens). Maison de paroisse, rue des Envers 34.
16h15 à 16h45 : Hommage aux vieux militants du parti. Maison de paroisse, rue des Envers 34.
17h à 19h : Table-ronde internationale « L’Europe en crise. Quel futur pour le continent ? » avec Gavriel Pinson (président du PST-POP) ; Günter Pohl (secrétaire pour les relations internationales du DKP), Bert de Belder (membre du Parti du Travail de Belgique) ; Nils Andersson (analyste politique membre d’ATTAC et ancien éditeur suisse). Modérateur : Jérôme Béguin. Maison de paroisse, rue des Envers 34.
Après-midi : Animation sur la place du marché.
19h30 : Concert de Darlly Maia Trio, musique populaire brésilienne interprétée par un ensemble de musiciens suisses-brésiliens, place du marché.
21h15 : Concert d’Aureliano et sa Fangoskestra, groupe de tango-jazz et chanson sociale, place du marché.
23h : Concert de I Skarbonari, musique festive et rythmée, mélange de tarantella, de ska, de chanson italienne et latino-américaine, place du marché.
Stands à la place du marché pendant les deux journées : Central Sanitaire Suisse, Gauchebdo, Vorwärts, Front Polisario, Association Suisse-Cuba, Association Suisse-Palestine, Librairie Basta, Association Suisse-Vietnam, Jeunes POP et PST/POP.
Stands de nourriture : Parti Communiste Portugais, communauté kurde et communauté colombienne. |
Mis en ligne le 7 août 2014
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Le Parti suisse du Travail (PST) est né les 14-15 octobre 1944 à
Zurich, avec la volonté de profonds changements sociaux pour
l’après-guerre.
Son premier combat a été celui pour l’introduction
de l’AVS. Il existe dans plusieurs cantons sous les noms de Parti
du Travail, Parti Ouvrier et Populaire et Parti communiste. Depuis
70 ans, il n’a cessé de lutter pour l’amélioration des conditions salariales
des travailleurs, pour une fiscalité plus juste, pour des logements
accessibles, pour la démocratisation des études, pour
l’égalité entre hommes et femmes, pour une culture ouverte à
toutes et tous, pour une diminution des dépenses militaires. Résolument
antifasciste et anticolonialiste, il fait son devoir de parti internationaliste,
opposé au racisme et à la xénophobie. Certes affaibli
par la guerre froide et l’anticommunisme ambiant, il est toujours
bien vivant ! Il n’arrêtera pas son combat visant à créer une société
socialiste juste et égalitaire.

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Élection complémentaire au Conseil d’État
Mis en ligne le 10 juillet 2014
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Le POP a examiné avec attention la situation politique provoquée par la démission d’Yvan Perrin.
Tout d’abord, il rappelle à la population que le pouvoir de décision se situe au Grand Conseil. La majorité des électeurs et électrices ayant participé à cette élection a choisi une majorité de droite. C’est elle qui dirige la politique du canton durant cette législature. Quelle que soit leur appartenance politique, les membres du Conseil d’État sont contraints de tenir compte de cette situation. C’est pourquoi la majorité « de gauche » du gouvernement fait une politique de droite. Cette contradiction entre les majorités politiques du parlement et de l’exécutif empêche la clarté des choix politiques.
Le POP continue de préconiser un changement de cette règle. Il souhaite que les député-e-s élisent le Conseil d’État qui aurait ainsi la même majorité politique que le parlement. Les choix entre ces deux pouvoirs deviendraient plus cohérents et permettraient à la population de mieux savoir qui fait quoi.
Dans le cas de cette élection complémentaire, le POP constate que les candidats annoncés à ce jour appartiennent à des partis qui viennent d’imposer à l’État 164 millions d’économies budgétaires, sans dire où les faire. La proposition d’économies de l’UDC était de 200 millions, somme que les libéraux ont ramené « courageusement » à 164 millions. Des partis qui, par ailleurs, se réunissent pour saboter le salaire minimum et qui ont provoqué la crise en accaparant partout les richesses créées… Le POP estime que le choix se situe entre le pire et le moins pire ou entre la peste et le choléra ! La politique qu’appliquera avec plus ou moins d’élégance le candidat élu privilégiera le secteur économique au service des plus riches, plutôt que les tâches sociales de l’État qui cimentent la cohésion cantonale.
Fort de ces remarques, le POP ne présentera pas de candidat à cette élection et souhaite que la maturité des électrices et électeurs tienne compte de ces quelques propos.
Secrétariat cantonal La Chaux-de-Fonds, le 9 juillet 2014 |
Mis en ligne le 6 juin 2014
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POP, Verts et solidaritéS refusent le programme de législature présenté par le Conseil d’Etat à majorité socialiste
Conformément à la Constitution, le Conseil d’Etat neuchâtelois a présenté son programme pour la législature. Les termes utilisés sont racoleurs, confiance et détermination. Il s’agit de fixer un cap et tracer des lignes pour inspirer les choix et l’action. Il dit avoir « pris le temps de l’écoute, du dialogue et de la réflexion avec de nombreux acteurs et partenaires ». Nous n’avons pas trouver lesquels. Ce programme politique, conduit majoritairement par trois socialistes, a convenu à la droite parlementaire qui en a pris acte avec une grande satisfaction. Un peu à gauche, les socialistes ont soutenu, selon la tradition, leurs représentants. Plus à gauche encore, le groupe PopVertsSol l’a majoritairement refusé. Quelques verts se sont abstenus ou l’ont même soutenu alors que les popistes et le membre de SolidaritéS l’ont refusé.
Les popistes, membres de la gauche plurielle, ne se sont pas retrouvé dans la ligne générale de ce programme. Les coupes sociales se poursuivent et les bonnes intentions sur la réinsertion des sans emplois ne sont possible qu’en réduisant aux plus démunis leurs maigres moyens. François Konrad de solidaritéS et rapporteur du groupe, a comparé le Conseil d’État à un marcheur. « Le Conseil d’État comme le marcheur dit sa volonté et sa vision positive des choses qui lui permettront d’atteindre le but recherché. Il tente de garder le sourire lorsque la majorité de notre hémicycle charge le contenu de son sac avec le lourd caillou représenté par les économies structurelles qui lui sont demandées, soit 160 millions de francs de plus à trouver ». Deux mesures « phares » imaginées par le Conseil d’État soulève un problème politique de fond. Il s’agit de la réduction du nombre de députés et la suppression des districts avec à la clé une seule circonscription électorale. Pour le député de Neuchâtel, « La première de ces deux mesures a clairement pour corolaire la disparition du législatif cantonal d’au moins deux composantes de notre groupe, avec le constat que seuls seraient représentés les grands partis. Cet état de fait représente pour nous une limitation des outils démocratiques à laquelle nous nous opposons très clairement ». Pour ce qui est de n’avoir qu’une seule circonscription électorale, force est de constater que là aussi, le risque est réel de voir les régions périphériques moins bien représentées dans l’hémicycle. Le gouvernement présente ces propositions avec la volonté d’avoir une plus grande cohésion cantonale et d’en finir avec des députés qui ne défendent que les intérêts de leur région. Le même objectif stimule les fusions de communes. Cette obsession des concentrations et des fusions est largement portée par le parti socialiste qui y voit une modernité bienvenue. Ils n’y voient pas la limitation de ce qui fait la biodiversité politique et sociale d’un canton et toute sa richesse.
Les participantes et participants au comité cantonal du POP ont stigmatisé cette folie de l’efficacité. Elle sort en droite ligne des stratégies économiques. Celles qui imposent aux peuples les effets d’une concurrence libre et non faussée. « Or, tout ramener à la notion d’efficacité, le reste (c’est-à-dire le plus important : la délibération) deviendra accessoire et la dérive sécuritaire et autoritaire s’entendra » selon les propos d’une députée socialiste (eh oui !) Française.
Pour les dirigeants du POP il faut continuer de donner la parole aux gens et faire la politique à partir de chez eux. Lorsque les décideurs s’éloignent, c’est l’ensemble du pays qui s’appauvrit. Mais la position du Conseil d’État, bien relayée par les grands médias, s’exprime avec simplicité et est compris par la population - Le parlement doit être plus efficace et coûter moins cher. De telles intentions aboutissent à un parlement composé de spécialistes issus des hautes écoles, des milieux économiques et de quelques hauts fonctionnaires, bref des milieux qui construisent la société d‘aujourd’hui dont on n’arrête pas de vanter les mérites.
Des popistes en provenance d’autres pays plus autoritaires nous disent « ne perdez pas la diversité suisse, vous ne savez pas la richesse qu’elle génère ! ». |
Séance du CG 05.05.2014. Intervention PVS comptes 2013
Mis en ligne le 1er juin 2014
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A l’unisson des différents documents que nous avons reçus, le groupe POPVERTSSOL tient à saluer la bonne tenue des comptes 2013 de la Ville de Neuchâtel. En effet, dans le contexte actuel, aussi bien national qu’international, il est assez remarquable de voir une collectivité publique faire face à ses charges et devoirs, tout en alimentant des fonds de réserve, en réduisant sa dette et en dégageant un bénéfice important.
Lorsqu’elle entend parler de finances publiques, la population neuchâteloise semble plutôt habituée au catastrophisme affiché par le canton et à reprendre le discours dominant qui veut que tout aille mal. Discours qui permet au demeurant de légitimer des choix politiques austéritaires et qui sert avant tout à justifier de dites mesures d’économies dont les conséquences humaines et sociales sont souvent désastreuses.
Nous le rappelons ici, la commune de Neuchâtel n’est pas le canton et sa situation est enviable à bien des égards.
Ce qui fait vivre une collectivité publique, c’est ses rentrées fiscales. Et, sur ce point, un élément nous a particulièrement frappés à la lecture du rapport du Conseil communal concernant la gestion des comptes. En page 97, nous constatons, dans les colonnes consacrées aux catégories de revenu, que 54,69% des contribuables de la commune déclarent un revenu imposable compris entre 0.- et 40’000.- annuels. En retranchant de ce pourcentage les apprentis de plus de 18 ans et les salariés temporaires comme les étudiants travaillant durant de courtes périodes dans l’année, de même que les indépendants dont les sources de revenus et les déductions fluctuent d’une année à l’autre, il ressort de ce chiffre qu’environ la moitié des citoyen-ne-s de notre commune vit avec de bas, voire de très bas revenus. Il semble important de relever ce chiffre de 54% qui illustre sans fard une forme certaine de paupérisme au sein de notre commune. Cette situation précaire, qui concerne sans nul doute la population ouvrière et celle des petits employés, indique aussi presque naturellement le moyen d’y remédier, du moins en partie, avec l’instauration d’un salaire minimum. Solution que nous aurons l’occasion d’approuver le 18 mai prochain avec nos bulletins de vote. La montée en flèche des dépenses de l’aide sociale depuis une vingtaine d’années plaide par ailleurs aussi pour cette analyse et pour le même remède.
En ce qui concerne l’impôt sur les personnes morales, nous déplorons une fois encore la dépendance de la Ville à un gros contribuable, mais espérons toutefois que la nouvelle clef de répartition fiscale entre l’Etat et les communes permettra de pallier cette position de faiblesse en lissant la situation. Cependant, nous tenons à relever que la lutte acharnée que se livrent les cantons en matière de concurrence fiscale, qui fait depuis 2010 de Neuchâtel l’un des plus attractifs en matière d’impôt sur le bénéfice et d’impôt sur le capital, bien qu’ayant produit des rentrées importantes dans un premier temps pour notre canton, n’est pas pour nous plaire et ne constitue en aucune manière une vision ni une politique d’avenir. Jusqu’où ira cette course au moins-disant fiscal qui vise en définitive la neutralisation de l’effet redistributeur de richesses de l’impôt ?
Nous relevons toutefois avec satisfaction les effets positifs de la réforme sur l’imposition des personnes physiques. Une perte de 3 millions de francs avait été budgétée en prévision de la déduction intégrale des frais de garde alors même qu’en réalité nous parvenons pratiquement à l’équilibre des rentrées d’impôts par rapport à 2012. Cela pourrait confirmer l’hypothèse selon laquelle permettre la conciliation entre vie professionnelle et vie familiale, en particulier pour les femmes, implique nécessairement des répercussions positives : les revenus du travail augmentant, les revenus fiscaux suivent automatiquement la même courbe.
Au chapitre des investissements, bien que ceux-ci tendent à augmenter, notre groupe s’interroge toujours par rapport aux 50 millions prévus au budget 2013 et aux 24,5 millions effectivement réalisés. Depuis plusieurs exercices, les investissements exécutés sont inférieurs à ceux qui étaient prévus et nous nous demandons comment, de cet état de fait, il peut ressortir que l’enveloppe quadriennale soit « à peu près respectée ».
Notre groupe s’est également penché avec attention sur les dépenses effectuées par le Conseil communal en vertu de l’article 166 du Règlement général et a été assez interloqué d’en voir le montant final qui s’élève au chiffre tout de même peu anodin de Fr. 2’492’000.-. A titre anecdotique, nous pouvons relever le chiffre de Fr. 120’000.- consacrés à la réception du Président de la Confédération Didier Burkhalter. Avec cette même somme, l’aide sociale assure l’entretien mensuel d’une centaine de personnes et familles en intégralité ou en complément de revenus.
Sur un point plus formel, notre groupe tient à exprimer sa satisfaction. Nous avions demandé l’an dernier au Conseil communal d’indiquer la répartition par genre du personnel communal, ce qui a été intégré dans le présent rapport, ce dont nous le remercions.
Pour terminer, le groupe POPVERTSSOL tient à remercier vivement le Conseil communal et l’ensemble du personnel de la Ville pour le travail considérable réalisé année après année au service de la collectivité et de l’intérêt général.
Julien Binggely |
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