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Interventions

Séance du CG de la ville de Neuchâtel du 01.11.2014

 Ville de Neuchâtel - Rapport 14-020 du Conseil communal, concernant l’octroi d’une garantie des prestations de prévoyance dues au personnel des entreprises et corporations affiliées à prévoyance. Ne et dépendant de la Ville de Neuchâtel.

Mis en ligne le 4 novembre 2014

Le groupe PVS acceptera ce rapport à l’unanimité, mais sans enthousiasme. En effet, l’octroi des garanties demandées et leur ampleur qui se chiffre en dizaines de millions de francs nous fait prendre conscience des risques ainsi assurés et de la possibilité de voir la Ville être mise à terre s’ils se réalisaient.

Ce préambule, faut-il le préciser, ne s’attaque évidemment en aucun cas aux travailleuses et aux travailleurs des entreprises et corporations affiliées à Prévoyance.ne. Il nous permet au contraire d’attirer l’attention sur la prise d’otage exercée par le système de prévoyance retraite par capitalisation en Suisse, non seulement sur les collectivités publiques, mais également sur les assurés.

Comme le rappelle le rapport en page 2, l’AVS repose sur le principe de la répartition qui fait que les actifs d’aujourd’hui paient les rentes des retraités actuels. Ce système simple, tant dans son mode de gestion, que dans son principe, a fait la preuve de sa solidité à travers le temps, ceci depuis son introduction en 1948. Il repose sur le principe de la solidarité intergénérationnelle et possède une base égalitaire quant au montant des rentes octroyées.

Le IIème pilier, fondé quant à lui sur le principe de la capitalisation, est inégalitaire de par le simple fait qu’il privilégie les revenus les plus élevés, mais expose de surcroît les assurés aux fluctuations boursières, ceci sans même parler de l’absence de contrôle que les travailleurs peuvent avoir sur la manière dont sont investis leurs avoirs. Aux Etats-Unis, les faillites retentissantes de grandes entreprises, comme celle d’Enron en 2001, ont mené à la ruine les salariés dont l’épargne-retraite y avait été investie. Il ne faut pas perdre de vue que les capitaux du IIème pilier accumulés en Suisse s’élèvent aujourd’hui à près de 700 milliards de francs, plus que l’ensemble de la richesse produite en Suisse sur une année (PIB 650 milliards), de quoi attirer les convoitises et le déchaînement des pratiques spéculatives.

Ce rapport du Conseil communal est l’occasion de réaffirmer la volonté de la gauche de voir disparaître ce système fondé sur les trois piliers au bénéfice du renforcement de l’AVS qui, à l’heure actuelle, ne remplit toujours pas son mandat constitutionnel de couverture des besoins vitaux des travailleuses et travailleurs retraités.

Julien Binggely



Textes

 Le « candidat du vote blanc » créé la surprise

Mis en ligne le 4 octobre 2014

Pas de surprise avec l’élection au Conseil d’Etat de Laurent Favre (libéral-radical) (68%), qui a obtenu les voix d’une droite large et d’une gauche étroite. Pas de surprise, mais une bonne nouvelle avec la déconfiture du candidat officiel UDC, Raymond Clottu (16,6%), qui, au travers de sa personnalité arrogante, contribue à l’érosion de ce parti qui prétend toujours avoir raison. Pas de surprise non plus avec l’échec du candidat UDC dissident, Karim-Frédéric Marti (4,8%), qui, sans rougir, affirme qu’il a tout fait pour sauver le siège d’Yvan Perrin ! Ce qui peut nous inquiéter, c’est qu’une telle personne puisse devenir Lieutenant-Colonel à l’armée ! De quoi prendre le maquis à la première occasion !

Système politique « à bout de souffle
La surprise provient du quatrième candidat, Thomas Wroblevski (10,7%), qui a mené campagne avec seulement 300 francs pour que soit pris en compte le vote blanc dans le calcul des résultats d’une élection ou d’une votation. Qu’un candidat annonce dès sa candidature qu’il démissionnera immédiatement si jamais il était élu surprend et ne fait pas très sérieux dans le ronronnement conventionnel de la vie politique actuelle. Pourtant, comme les membres du comité cantonal du POP ont pu s’en apercevoir lors de son audition, Thomas Wroblevski porte un message intéressant pour la part non négligeable des citoyennes et citoyens qui lui ont accordé leur voix.
Avec une grande modestie, le candidat estime que son résultat personnel ne constitue pas l’essentiel de cette élection. Ce qui le marque, c’est l’insatisfaction générale d’un système démocratique « à bout de souffle ». « On connaît les bulles économiques qui explosent. II existe aussi une bulle politico-sociale en phase d’exploser et aujourd’hui nous avons pu faire un peu baisser cette pression en donnant la parole aux mécontents. »

Wroblevski convoque les partis
Thomas Wroblevski constate que ce résultat nécessite une profonde réflexion car il est probablement en dessous de celui qu’il aurait pu obtenir avec, par exemple, le budget de la campagne de Laurent Favre.
Actuellement, il prépare une réunion avec un maximum de partis pour élargir le débat et tenter de réconcilier l’élite avec la base. Le candidat du vote banc veut « réintégrer la classe politique au sein du peuple, car elle est totalement déconnectée des réalités et ceci malgré la sincérité de la plupart des politiciens ». Il recherche des soutiens, humains et financiers, pour continuer son engagement démocratique qui commence, selon lui, par une reconnaissance du vote blanc qui pourrait annuler une votation ou une élection si le nombre de ces bulletins blancs était supérieur aux autres choix. Ainsi le peuple pourrait exprimer avec davantage de clarté sa non reconnaissance face aux dossiers qui lui sont soumis et qui ne concerne le plus souvent que la classe dirigeante du pays pour son propre intérêt.

Le POP approuve cet objectif et il sera présent à la réunion interpartis organisée.



Jeunes POP

 Un rassemblement Festif

Mis en ligne le 24 septembre 2014

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Un rassemblement festif et combatif

Samedi dernier, plus de 11’000 personnes ont participé à Manifiesta, la fête de Solidaire et de Médecine pour le Peuple. Une dizaine de jeunes POP neuchâtelois et jurassiens se sont rendus en Belgique pour prendre part à ce grand rassemblement de solidarité et de résistance.

Arrivée tardive vendredi soir à Bredene, petite commune maritime à proximité d’Ostende, pour la dizaine de jeunes militant-e-s du POP. Les tentes sont montées, puis viennent les retrouvailles avec les camarades du Parti du Travail de Belgique, déjà rencontrés à plusieurs occasions.

Manifiesta est la fête de Médecine pour le Peuple et de Solidaire, le journal du PTB. Organisée chaque année depuis cinq ans, elle a réuni pour la première fois plus de 11’000 personnes. Une centaine de syndicats, d’organisations de défense des migrant-e-s, d’associations d’amitié, de partis progressistes, etc., étaient également présents avec leur stand sur le site de la fête.

Un programme varié

Le moins que l’on puisse dire, c’est que les festivaliers avaient l’embarras du choix. Au programme de la journée de samedi, des expositions, de nombreux stands, et des débats et conférences sur la Palestine, les Cuban Five, l’écologie, l’éducation ou encore le dumping social.

A noter en particulier, un débat de Peter Mertens (président du PTB), Raoul Hedebouw (porte-parole du PTB), Pierre Laurent (secrétaire national du PCF) et Hans van Heijningen (secrétaire général du PS néerlandais) sur la résistance des peuples européens face à l’austérité, ainsi que les conférences de Fadwa Barghouti, avocate palestinienne, et d’Angela Davis, la célèbre icône communiste de la lutte contre le racisme et le sexisme, qui ont fait salle comble.

Un acte central très combatif

En fin d’après-midi, les discours se sont succédés sous le chapiteau pour le moment central de la fête, appelant à la résistance face aux politiques d’austérité et de régression, à la solidarité nationale et internationale, à un renouveau social et démocratique. A la fin des discours et avant que ne débutent les concerts, les milliers de personnes présentes ont entonné ensemble l’Internationale, en français et en néerlandais.

Rien ne décrit mieux Manifiesta que ces quelques mots tirés du discours de Peter Mertens : « Ceci est la fête de ceux qui ne se laisse pas diviser. Ni par la langue qu’ils parlent à la maison. Ni par le lieu où ils sont nés. Ni par leur prénom, leur religion, par leur sexe ou par leur orientation sexuelle ». Nous félicitons nos camarades belges pour leurs luttes et leur unité, qui ne peuvent que nous inspirer.

Jeunes POP Neuchâtelois



Le 28 septembre Oui à la caisse maladie publique !

 La Suisse n’est pas une république bananière, mais...

Mis en ligne le 4 septembre 2014

Dans une république bananière, les puissants, c’est-à-dire les grands propriétaires terriens et bourgeois au service de l’empire font ce qu’ils veulent en utilisant toutes les armes fournies par le système.

Même si ces républiques bananières sont parvenues au stade premier de la démocratie capitaliste, avec un système judiciaire, un parlement et un président élu « démocratiquement », les seigneurs règnent, ils continuent à défendre leurs plantations de bananes et leurs affaires. Personne n’oserait penser que la Suisse, modèle de démocratie occidentale puisse être comparée avec ces régimes de pacotille qui n’ont rien à voir avec la forme la plus avancée de la démocratie et de la culture occidentale, celle de la démocratie directe et de la défense des droits humains.

Cependant, la gestion actuelle de l’assurance maladie dans notre pays nous laisse un sentiment de malaise… le sentiment d’être gouvernés par des seigneurs. Un observateur extérieur imaginerait certainement que le parlement suisse défend les intérêts généraux de la population dans un cadre politique qui favorise le jeu interpartis et la pratique démocratique. Or c’est là que commence le problème parce que, en réalité, la majorité des conseillers nationaux et des conseillers aux Etats sont les représentants d’intérêts très spécifiques et oublient généralement l’intérêt public. Derrière les appartenances politiques se cachent les vrais intérêts : banque, commerce, industrie, secteur immobilier et aussi le secteur de l’assurance maladie.

Même si nos parlementaires sont élus par une frange importante de la population (48.5% en 2011), l’abstention de plus de 50% nous indique la faiblesse de la démocratie suisse et un manque relative de légitimité du système représentatif. La droite (UDC, PLR, PDC, Verts-Libéraux, PBD, PE, Lega et UDF) qui est clairement opposée aux intérêts des plus démunis, par sa politique sociale, économique et migratoire, représente le 70% du parlement. En conséquence, c’est cette droite qui prend les décisions fondamentales à l’assemblée fédérale suisse ; il est vrai que dans le jeu politique les partis dits de gauche peuvent se contenter de quelques miettes… de petites choses, mais vraiment rien d’important. On a pu le constater au moment du débat sur le salaire minimum !

Heureusement que la banane ne pousse pas sur nos terres, car on serait alors aussi contraint de voir le lobby bananier se promener dans la salle des pas perdus. Pour le moment, on doit se contenter de repérer les agissements du lobby de la santé et de ses employé-e-s au parlement. Citons-en une petite partie : Toni Bortoluzzi (UDC), Ignazio Cassis (PLR), Thomas de Courten (UDC), Roland Eberle (UDC), Felix Gutzwiller (PLR), Lorenz Hess (PBD), Ruth Humbel (PE), Karin Keller-Sutter (PLR), Margrit Kessler (Verts-libéraux), Alex Kuprecht (UDC), Isabelle Moret (PLR), Guy Parmelin (UDC), Barbara Schmid-Federer (PDC), Urs Schwaller (PDC), Philipp Stähelin (PDC), etc., etc.

En somme, notre république malgré toutes ces avancées en matière démocratique, n’est pas si éloignée de certains pays que nous méprisons parce que la raison d’Etat n’y existe pas et l’intérêt public non plus. Certes aujourd’hui on ne prend pas les décisions dans la salle du seigneur, mais bien dans le cadre sophistiqué des invitations et des offres séduisantes des lobbyistes. Le prétexte des enjeux financiers et vitaux est toujours l’argument fourni par ces groupes de pression. La conséquence de ces dérapages est que le débat parlementaire est en train de mourir. L’importance fondamentale des lobbys parlementaires en Suisse devient odieuse et accablante.

Nos contradicteurs peuvent dire que le peuple s’exprime plusieurs fois par année dans le cadre de la démocratie directe et que lors de plusieurs votations décisives les Suisses ont penché du côté de la droite. Ce fut le cas en 2007 à propos de la caisse maladie unique et sociale rejetée par le peuple. Le problème, à notre avis, est que la force médiatique du lobbying est démesurée et, en conséquence, le vote populaire est faussé par des informations manipulées, par le chantage à propos des conséquences économiques d’une telle décision et par la peur. Heureusement nous ne sommes pas dans une république bananière et l’appel au vote populaire est toujours une planche de salut.

Le cas de l’assurance-maladie s’inscrit dans le cadre décrit. Les intérêts privés autour des prestations du service de la santé s’opposent de toutes leurs forces à résoudre la contradiction qui existe entre le financement obligatoire de la LaMal, responsabilité de tous et toutes, et les bénéfices privatisés en faveur des assureurs-maladie. N’oublions pas que de 1996 à 2012, les assuré-e-s de certains cantons, dont celui de Neuchâtel, ont payé indûment plus de 1,7 milliard de francs et que la majorité de droite et les lobbyistes du parlement rechignent à restituer ne serait-ce qu’une partie de cette somme aux assuré-e-s concerné-e-s. Le principe social et solidaire de la LaMal s’est perdu dans les chemins scabreux de l’économie de marché et d’une concurrence qui obéit à la pensée unique néolibérale à la mode.

Pourtant la question concrète reste toujours la même : pourquoi chaque année le montant des bulletins de versement de la LaMal ne cesse d’augmenter et dans le même temps les assureurs-maladie affichent des bénéfices indécents ? Il y a quelque chose qui ne joue pas !

Le 28 septembre votons contre les pourfendeurs d’une véritable assurance-maladie et contre le lobbying de la santé qui profitent du travail de tous les Suisses.

Secrétariat cantonal



 Communiqué : transports publics gratuits

Mis en ligne le 3 septembre 2014

La majorité de droite a refusé le postulat demandant des transports publics gratuits pour les jeunes. Une revendication des jeunes POP soutenue par plus de 2’500 Neuchâtelois(!). Alors que la population est préoccupée par l’augmentation continuelle du prix des transports publics, la droite s’est opposée à cette revendication légitime.

Une fois de plus, nous constatons un fossé entre le peuple et les politiciens. Ces derniers appellent les gens à adopter un comportement écologique, mais refusent de donner les moyens nécessaires. Ils nous font la morale à coup de grands principes écologiques, mais quand nous demandons des transports publics accessibles à tous, ils crient au scandale !

Le canton aurait pu développer une vraie politique écologique et sociale en soutien aux familles et aux jeunes. Mais l’opposition frénétique de la droite et des « verts-libéraux » à tout investissement dans l’avenir empêche tout changement. De plus, nous consatons le double discours des verts-libéraux qui n’ont de « verts » que leurs slogans et autres promesses non-tenues.

Enfin, nous continuerons à dénoncer la droite et réclamerons des changements concerts et substantiels. Nous continuerons à lutter du côté des jeunes, des familles, des travailleurs et des précaires. Nous continuerons à nous battre pour une société égalitaire et écologique.




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POP neuchâtelois  |   Dernière mise à jour: le 15 mars 2018

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