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Communiqués

Communiqué du Parti Suisse du Travail / POP

 NON à la baisse de rentes "Georg Fischer"

Mis en ligne le 14 mai 2009

Le Comité central du Parti suisse du Travail, réuni samedi 9 mai à Bienne, condamne résolument la baisse des rentes que lʼentreprise Georg Fischer impose aux retraités de sa caisse de pension. Réduire les rentes actuelles revient à briser un tabou. Ce procédé ne doit pas être accepté sans réaction par les divers responsables politiques. Il faut rappeler que les rentes ne constituent pas une aumône volontaire mais répondent à des dispositions constitutionnelles. Les rentes du second pilier doivent être sûres et permettre de vivre dignement.

Le PST exige de toutes les instances politiques nationales – en particulier du Conseil fédéral – quʼelles interviennent auprès de Georg Fischer afin que lʼentreprise revienne sur sa décision.

Cette baisse de rentes est un signe supplémentaire, très clair, montrant quelle direction prend la prochaine révision de lʼAVS : sous prétexte de la crise, dont sont responsables la politique néolibérale et ses représentants bourgeois, une nouvelle attaque va être menée contre la politique sociale.

Il faut mettre un terme à cela. Dans ce but, la prochaine étape consiste à empêcher la baisse du taux de conversion du 2e pilier. La votation sur ce sujet est prévue pour novembre 2009. Le PST se lancera activement dans la campagne de votation et invite chacun et chacune à sʼengager dans ce combat.

Berne, le 14 mai 2009



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Votations communales du 17 mai 2009

 La Chaux-de-Fonds - Maxi-déchetterie des Eplatures

Mis en ligne le 9 mai 2009

La prochaine introduction de la taxe au sac de même que la stratégie communale en matière de déchets approuvée par le Conseil général imposent la création d’une maxi-déchetterie venant compléter l’offre actuelle de mini- et midi-déchetteries. En effet l’actuelle maxi-déchetterie de la rue du Marais n’est pas à même d’absorber l’augmentation attendue des déchets recyclés. Elle est de plus mal placée pour servir la population du Locle et de la Sagne, communes qui ont manifesté leur intérêt pour participer, pratiquement et financièrement, à une maxi-déchetterie intercommunale.

Le projet de maxi-déchetterie aux Eplatures répond donc à ce besoin, y compris un accès relativement facile et direct pour les habitants des communes participant au projet. C’est un projet complet, dans lequel les questions des nuisances sonores et visuelles pour les riverains et de protection des nappes phréatiques et des employés qui assumeront la gestion du site ont été réglées à satisfaction, cela après un premier examen par le Conseil général qui avait relevé des insuffisances sur certains de ces points.

Nous comprenons le mécontentement des riverains qui ont lancé le référendum contre ce projet. Mais la localisation de ce type d’équipement ne peut se décider sur la base d’intérêts privés. Malheureusement, d’autres personnes en ville subissent les désagréments qui d’une rue à fort trafic, qui des rires des fêtards rentrant chez eux, d’une usine d’incinération, d’une ligne de chemin de fer, etc. Le terrain retenu a l’avantage d’appartenir à la commune et donc d’être immédiatement disponible pour que les travaux soient terminés avant l’entrée en vigueur de la taxe au sac imposée par la législation fédérale et cantonale. Il existe peut-être quelque part un terrain mieux situé, mais le rechercher et y adapter les plans de l’actuel projet de déchetterie demanderait du temps et de l’argent ; nous estimons que la ville a mieux à faire que d’investir ce temps et cet argent pour cela. Car quel que soit ce lieu, il aura lui aussi des riverains mécontents.

En conséquence, le POP invite la population chaux-de-fonnière à accepter le projet qui lui est soumis et appelle les riverains du projet actuel à la compréhension, eux qui par ailleurs ont vu la densité de trafic sous leurs fenêtres nettement réduite depuis l’ouverture du tronçon autoroutier de la H20.



Interventions

Séance du Conseil général du 5 mai 2009

 Ville de La Chaux-de-Fonds - Intervention sur les comptes 2008

Mis en ligne le 8 mai 2009

Mesdames et Messieurs, Monsieur le Président,

Les comptes 2008 sont bons, et nous nous en réjouissons. Tout d’abord, parce que vu la conjoncture économique de l’année 2008, il serait simplement catastrophique de ne pas parvenir à équilibrer nos comptes. Cela indiquerait que la richesse créée ici ne profite pas à notre communauté, ce qui remettrait en cause plusieurs fondamentaux de notre organisation économique et sociale. Mais surtout, nous nous réjouissons que les efforts consentis par le personnel communal, qui travaille le plus souvent à la limite du sous-effectif, et par la population qui a accepté la baisse de qualité de certaines prestations ou la hausse du coût d’autres prestations ne sont ainsi pas vains ; et parce que l’amélioration de notre situation financière nous permet de regarder l’avenir avec un peu plus de confiance et de capacité d’action. Nous en aurons besoin, nous le craignons.

Le Conseil communal a entrepris depuis maintenant cinq ans un train important de réformes afin de retrouver un équilibre du compte de fonctionnement mis à mal par les nombreuses réformes fiscales des années précédentes. Il a en particulier retrouvé la maîtrise des principales charges relevant de sa compétence. La réduction conséquente et le respect des budgets alloués aux biens, services et marchandise en est la preuve. Le temps où les services « utilisaient le budget » en fin d’année est révolu et nous en sommes heureux car il ne contribuait qu’à discréditer le travail de ces services auprès de la population. Il est par contre souhaitable que nous ne restions pas trop longtemps dans le temps où les employés achètent eux-même leurs crayons et perdent du temps et de l’énergie avec du matériel obsolète qui tombe régulièrement en panne.

La maîtrise du compte de fonctionnement repose également sur une réduction importante de l’entretien de nos infrastructures, bâtiments etc. Nous n’avons pas renoncé à remplacer les collecteurs en fin de vie, mais les coups de peinture manquent souvent dans les appartements communaux comme sur les passages piétons, sans parler des vestiaires de la piscine ou du parc des sports. Alors oui, nous ne pouvons pas tout refaire d’un coup et la situation ne date pas d’hier, mais nous devons malgré tout nous poser des questions dans le choix de certaines priorités et dans ce qui contribue le mieux à l’amélioration de la qualité de vie pour les habitants et l’image de la ville, par exemple entre des vestiaires insalubres, des marquages au sol mités et des panneaux d’entrée de ville high-tech.

La charge de personnel a elle aussi fait l’objet de mesure d’assainissement drastique : si la situation dans les comptes 2008 s’est légèrement péjorée par rapport aux comptes 2007, c’est juste que nous avons levé les mesures sur les salaires du personnel communal et que nous avons consenti à quelques compensations et réajustements là où la sécurité était en jeu. Mais nous ne formons pratiquement plus de jeunes, nous ne participons que faiblement à l’intégration professionnelle de personnes handicapées ou en difficultés personnelles, le budget de formation continue profite principalement aux cadres, et nous sommes dans l’incapacité d’absorber de nouvelles tâches sans en abandonner d’autres. Bref, notre gestion du personnel ressemble malheureusement davantage à celle de beaucoup d’entreprises axées sur le bénéfice de leurs actionnaires, plutôt qu’à celle d’une collectivité publique responsable d’une communauté humaine, qui plus est à majorité de gauche et alors que le taux de chômage local s’affole. Bien sûr, il y a des contre-exemples, comme les bonus versés aux cadres et dirigeants, je vous le concède volontiers, mais cela ne change pas le fond du problème.

Le Conseil communal s’est aussi attelé à assainir le bilan financier de la ville. A l’heure où les taux d’intérêts rasent le sol, le poids de notre dette et de nos emprunts ne doit pas constituer un cheval de bataille. Par contre, analyser la structure de cette dette et anticiper les conséquences d’une possible remontée des taux d’intérêt relève d’une prudence légitime et bienvenue, même si les milliards injectés par les gouvernements pour renflouer le système bancaire mondial éloignent un peu l’heure de cette remontée des taux.

Mais tous ces efforts semblent bien dérisoires face aux deux principaux facteurs qui façonnent réellement nos résultats financiers : les décisions cantonales et la conjoncture économique et donc, nos rentrées fiscales. En effet, la fiscalité constitue plus de la moitié de nos recettes et se révèle bien plus difficile à maîtriser que les frais de conciergerie de nos bâtiments. De fait, c’est principalement à elle que nous devons le bon résultat de ces comptes 2008. D’une part, la hausse de la population et des revenus de cette dernière amène plus de 6 millions en plus dans nos caisses par rapport à l’année passée et constitue sans doute une amélioration durable de nos recettes. Pour évaluer ce « sans doute », une analyse manque encore sur la composition socio-économique de ces nouveaux habitants. Mais la progression est encore plus marquée du côté des personnes morales : 10 millions de plus en une seule année. Rappelons-nous qu’en 2004, nous touchions à peine 8,5 millions de l’imposition des personnes morales, contre 34 millions en 2008. Dans cette progression, une part est d’origine structurelle, grâce à l’établissement de quelques sièges sociaux sur notre territoire, et une autre est conjoncturelle, reflet du boom que l’industrie horlogère et les secteurs connexes ont connu jusqu’au milieu de 2008. Pour pouvoir réagir à des masses si fluctuantes sur lesquelles nous n’avons aucune maîtrise directe, une analyse approfondie des éléments structurels et conjoncturels de nos recettes fiscale manque encore et doit absolument être menée. Nous demandons au Conseil communal de renforcer ses efforts dans ce sens et de faire preuve de la même inventivité et de la même ténacité sur ce terrain que celles qu’il a montrées face aux charges communales.

D’une manière générale, c’est notre capacité d’analyse rapide qui doit être améliorée face aux difficultés qui menacent à l’horizon. Comme les recettes fiscales, l’évolution du chômage et du recours à l’aide sociale doivent être nettement mieux analysés pour pouvoir agir vite et mettre en place des instruments permettant de palier aux difficultés des populations les plus touchées par le retournement conjoncturel. D’autant que si la crise perdure, ce n’est pas seulement notre commune qui devra faire face à des besoins accrus en matière sociale et à une baisse de ses recettes fiscales. Et nous ne pourrons pas attendre pour agir. De ce point de vue, la réserve de crise que le Conseil communal nous propose de constituer est un peu un chèque en blanc et il faudra veiller à l’utiliser au mieux, en se donnant quelques règles. Typiquement, nous ne répondrons pas au chômage des horlogers en augmentant le travail des maçons ! Nous attendons des précisions sur l’utilisation de cette réserve, que nous acceptons par ailleurs quant à son principe.

Je terminerai en remerciant au nom du POP l’ensemble du personnel communal et ses responsables, Conseil Communal compris, pour cet exercice 2008 qui nous permet d’aborder 2009 avec un peu de grain dans la grange, à défaut de sérénité.

Je vous remercie de votre attention.

Pour le groupe POP, Pascale Gazareth



Séance du Conseil général du 5 mai 2009

 Ville de La Chaux-de-Fonds - Intervention de Pascale Gazareth, présidente de la commission financière, sur les comptes 2008

Mis en ligne le 8 mai 2009

La commission financière a procédé à l’examen des comptes 2008 de la ville dans une ambiance de travail sereine. Deux éléments au moins ont contribué à cette sérénité : le bon résultat de cet exercice comptable et le rappel de quelques règles de fonctionnement de la commission.

Les comptes 2008 sont bons, et personne ne s’en est plaint. Même si de vilains nuages noirs pointent à l’horizon 2010, notre travail s’est naturellement déroulé dans la détente du beau soleil qui luit aujourd’hui sur la situation financière de la ville. Outre les nombreuses questions de détail abordées en sous-commission ou en séance plénière, nos principaux points de discussion ont porté sur la manière que le Conseil communal a choisie pour utiliser le bénéfice brut réalisé cette année. En effet, les 2 millions 163’000 francs apparaissant comme résultat final de l’exercice 2008 cachent une amélioration nettement plus importante de notre compte de fonctionnement. A la maîtrise des charges relevant de notre seule autorité s’est ajouté une amélioration plus que significative de nos recettes fiscales, reflets de la bonne marche des entreprises implantées sur notre territoire, des hausses de salaires dont les Chaux-de-Fonniers et les Chaux-de-Fonnières ont bénéficié et de l’arrivée de nouveaux contribuables dans notre commune. Amélioration structurelle donc, mais surtout conjoncturelle dont le Conseil communal a profité pour anticiper l’avenir, en proposant un bouclement comptable prudent basé en particulier sur un recours important à l’amortissement pour libérer des charges dans les exercices futurs. Les comptes se bouclent au printemps, alors que les arc-en-ciel remplissent le ciel bleu au bord de l’orage. Le Conseil communal, prudent, n’a pas négligé de glisser plusieurs parapluie dans son paquetage, prévoyant également quelques bas de laine au cas où la température chute en-dessous de zéro sous l’effet de la grêle. Le résultat de ce bouclement se traduit dès lors par ces 2 millions qui marquent le retour de la ville dans les chiffres noirs, un retour que certains commissaires ont jugé trop timide à leur goût mais finalement accepté par la quasi unanimité de la commission vu les prévisions économiques actuelles.

En tant que présidente, je tiens à remercier tant les commissaires que le Conseil communal et les chefs de services de la ville pour leur engagement et la qualité de leur travail. Je regrette néanmoins que quelques commissaires aient été régulièrement empêchés de participer à nos débats. L’examen des comptes a été réalisé en profondeur, sur la base de documents de travail complets, et dans un soucis permanent de transparence et de coopération. Même si, bien sûr, l’opinion finale des uns et des autres a parfois divergé sur certains sujets. J’aimerais également remercier la secrétaire du dicastère des finances qui a eu la charge de rédiger les procès-verbaux de nos séances plénières, pratique que nous avons réintroduite à la demande de plusieurs commissaires afin d’alléger le travail du commissaire-rapporteur. Je relève encore la contribution importante du POP dans cet exercice puisqu’en plus de la présidence que j’ai assumée durant cette année, les popistes ont rédigé trois des cinq rapports de sous-commission. Je m’arrête ici en souhaitant que le travail réalisé dans cette commission pour discuter un maximum de questions de détail avant l’examen des comptes en séance du Conseil général nous permette de concentrer nos interventions de ce soir sur le fonds politique de cet exercice comptable 2008 et pour garder assez d’énergie pour apprécier à leur juste valeur les discours qui marqueront en fin de séance le renouvellement de notre bureau. Je vous remercie de votre attention et cède la parole au rapporteur de la commission.

Pascale Gazareth



Votations du 17 mai 2009

 A douleurs égales, droits égaux ! - « Pour la prise en compte des médecines complémentaires »

Mis en ligne le 6 mai 2009

Le Parti Ouvrier et Populaire invite la population neuchâteloise à voter oui le 17 mai pour que les médecines complémentaires soient prises en charges par l’assurance-maladie de base.

En effet, il nous semble inconcevable que dans notre pays certains malades puissent avoir accès à des soins indispensables à l’amélioration de leur santé et que d’autres, en raison de leur faible revenu ne puissent en bénéficier.

Sans remettre en cause la qualité et les performances de la médecine académique, il est connu que de nombreux patients ont besoin de ces médecines complémentaires pour des maladies qui engendrent des maux que parfois seules les médecines complémentaires arrivent à soulager.

La médecine complémentaire est un apport non négligeable en terme de qualité et d’économie et le POP estime que c’est toute la population qui doit sans restriction pouvoir en bénéficier.

Cependant, nous rappelons que cette votation est toujours dans le cadre d’une médecine prise en charge par des assurances maladies privées à but lucratif, système d’enrichissement que le Parti Ouvrier et Populaire réprouve totalement et contre lequel nous continuerons à nous opposer par la création d’une caisse unique.

La Chaux-de-Fonds, le 6 mai 2009




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POP neuchâtelois  |   Dernière mise à jour: le 15 mars 2018

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