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Textes

Votations fédérales du 27 septembre 2009

 Renoncer à l’initiative populaire générale

Mis en ligne le 24 août 2009

Le 27 septembre, le peuple suisse devra se prononcer sur deux objets. Le sauvetage bourgeois de l’AI qu’il faudra bien soutenir malgré sa logique détestable anime les médias et fait parler et écrire.
Il en est une autre dont on ne parle pas. C’est la suppression de l’initiative populaire générale.

Cette possibilité devait permettre à 100’000 citoyens et citoyennes de déposer une initiative rédigée en termes généraux. En cas d’acceptation, il appartenait au parlement d’en préciser les modalités.

Or dans ce cas, les règles d’application n’ont jamais été élaborées !

Il est donc demandé au peuple de renoncer à un article constitutionnel qui n’est jamais entré en force.

Pourtant l’extension de la démocratie devrait être une constante de l’émancipation humaine. Mais les tenants majoritaires des rapports de force, de la rapidité de décision ne peuvent pas imaginer une seconde une pratique plus ouverte. Ainsi il est à craindre que le peuple refuse ce qui lui donnait davantage de possibilité d’intervention dans la vie publique du pays.

Didier Berberat, conseiller national socialiste neuchâtelois, estime que l’introduction de l’initiative législative suscite depuis longtemps de nombreux débats et interventions. Dans les années 1970, la commission d’experts chargée d’examiner la refonte de la Constitution, estime qu’il s’agit là d’un bon moyen pour épurer un texte quelque peu dénaturé par l’ensemble des articles qui sont venus s’y insérer au fil des initiatives populaires, jusque là uniquement constitutionnelles.

L’idée d’une initiative générale revient, ponctuellement, au cours des décennies suivantes, mais elle se heurte inexorablement à la difficulté d’application que les experts consultés relèvent à chaque reprise.

En 2003, une initiative parlementaire demandant l’introduction de cet outil aura pourtant raison de ces doutes et obtiendra l’aval du Parlement , puis du Peuple.
Mais les doutes font rapidement leur réapparition. Comme l’avaient prédit les experts, la rédaction de la loi d’application est semée d’embûches. Qui veut tuer son chien dit qu’il a la rage.

Et on en arrive au point de départ !

Le parlement propose donc à la population de supprimer ce qu’il avait accepté.
Par respect pour la conception d’ouverture et de l’extension des droits populaires, il serait plutôt nécessaire de refuser cette suppression et d’exiger plutôt son application en élaborant rapidement les règles d’application, certainement complexes, mais certainement aussi réalisables si politiquement on le veut.

Alain Bringolf



Les épinglés

 Ne pas endetter le canton pour la paix sociale !

Mis en ligne le 20 août 2009

Dans sont organe cantonale de PLR précise avec clarté sa position. Le grand défensseur des intérêts privés rappelle son objectif premier, la baisse des impôts !
Il sait bien que toute baisse fiscale profite davantage aux contribuables aisés qu’aux autres !

Mais pour préciser ses intentions le chroniqueur ajoute : "Avec le frein aux dépenses en plus, nous ne courons plus le risque d’endetter le canton pour acheter la paix sociale. »
Dès lors il ne restera que la lutte des classes pour établir l’équilibre social sans lequel aucune société ne fonctionne humainement ?



Communiqués

 Loi sur l’énergie

Mis en ligne le 24 juillet 2009

Mercredi a été déposé un référendum contre la loi portant révision de la loi sur l’énergie. Même si le nombre de signatures recueillis par le comité référendaire est significatif et exprime l’opinion d’une frange importante de la population, le Parti Ouvrier et Populaire, POP, appelle à la réflexion sur ce sujet de grande importance.

  1. L’énergie concerne toute la population. Son utilisation a des conséquences fondamentales sur le type de société que nous édifions. L’épuisement des énergies fossiles oblige les Etats conscients à trouver des réponses efficaces à cette situation. En conséquence, la gestion de l’énergie a un caractère d’intérêt public.
  2. Réduire le débat de cette loi sur les « mesures extrêmement contraignantes » pour les propriétaires vise à faire passer les intérêts privés avant les intérêts publics. La Chambre immobilière ou la Chambre du commerce et de l’industrie font partie de la société neuchâteloise, mais elles ne représentent pas les intérêts de l’ensemble de la population.
  3. Dans un Etat démocratique, des lois contraignantes sont décidées pour répondre à des intérêts généraux. C’est pour cela que nous avons l’obligation de payer des impôts, de cotiser à des caisses maladie ou, de rouler à droite sur nos routes !
  4. Ce référendum inscrit le débat politique au niveau des intérêts individuels ou de classe, ce qui conduit l’être humain et la nature dans le malheur.
  5. Les référendaires prétendent défendre les locataires. Mais connaissent-ils le document sur la « Rénovation énergétiquement correctes des immeubles locatifs » ? La Confédération écrit que ces mesures permettent d’améliorer le rendement des immeubles et permettent d’augmenter les loyers puisque les charges diminuent. Pour le POP, La réduction des charges devrait être aussi bénéficiaires aux locataires et pas seulement aux propriétaires, mais cela ne dépend pas de la loi cantonale sur l’énergie.
  6. Par ailleurs, le POP a pris acte de l’engagement exprimé par l’Ancien Conseil d’Etat précisant que les exigences énergétiques seront examinées en relation avec les possibilités économiques des propriétaires.
  7. Pour les propriétaires visant à la gestion lucrative des immeubles, les coûts seront supportables et répondront à un engagement positif pour notre avenir. Si en agissant ainsi le canton de Neuchâtel devient le premier canton de Suisse à mieux maîtriser l’énergie, le POP en sera fier.
  8. En conséquence, le POP recommande à la population d’avoir la sagesse de placer l’énergie à son rôle d’intérêt général et ne pas le réduire à la défense des intérêts des propriétaires qui useront habilement d’arguments individuels pour faire passer leur message.

La Chaux-de-Fonds, le 24 juillet 2009



Interventions

Séance du conseil général du 16 juin 2009

 Le Locle - Rapport du Conseil communal relatif à la création d’un poste de secrétariat de direction pour le dicastère de l’Instruction publique, des institutions parascolaires et de la jeunesse.

Mis en ligne le 21 juin 2009

Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs,

Le groupe POP a pris connaissance de ce rapport avec le plus grand intérêt.

Effectivement, il est nécessaire de permettre au dicastère de l’instruction publique de fonctionner de façon optimale. La commission scolaire n’étant plus, ou presque, les tâches qui lui étaient dévoluent auparavant se retrouvent donc à la charge du-dit dicastère. Il est facile de se rendre compte que plus de travail demande plus de personnes pour l’exécuter. De plus ce poste permettra de solidifier la nouvelle structure du CES (conseil d’établissement scolaire), de lui donner la possibilité d’avoir du poids face à la « cantonalisation galopante » contre laquelle le POP veut lutter.

La création de ce poste à un autre avantage non-négligeable ; celui d’offrir du travail à une personne qui en a besoin. En effet, en ces temps de crise il est très positif de pouvoir créer un poste de travail, même à temps partiel.

Néanmoins la création de ce poste à un coût. Outre celui du mobilier, très bien détaillé, que coûtera annuellement cette place de travail à la commune ? Certes il s’agit d’un poste de « secrétaire de direction à 50% » mais qu’est ce que cela représente concrètement et financièrement ?

Le POP acceptera à l’unanimité ce rapport.

Merci de votre attention.

Christine Kolly



Chaux-de-Fonds

 Crise de qui, crise de quoi ?

Mis en ligne le 19 juin 2009

La section du POP de la Chaux-de-Fonds a tenu son assemblée générale. Les militants se sont interrogés sur les conséquences de la crise et sur les moyens d’apporter des réponses. Crise de qui, crise de quoi, proposait l’ordre du jour.

En septembre 08, la ville comptait le plus grand nombre d’emplois jamais connus et un taux de chômage de l’ordre de 3%. En automne 2009, le taux sera proche des 12% !! Actuellement certaines entreprises ont zéro francs de chiffres d’affaire.

A cette situation s’ajoute la politique bancaire qui ne joue pas son rôle historique et rechigne à venir en aide aux entreprises et ne prêtent plus d’argent.

Dans les services de l’emploi, l’augmentation du nombre de chômeurs s’accélère et laisse craindre une explosion des dossiers sociaux. Le canton favorise la formation. Mais il est souligné que cette demande doit se faire par l’entreprise et non pas de manière individuelle.

Au plan humain, les dégâts s’amplifient. Des familles entières sont atteintes par le chômage partiel ou total. Ces situations occasionnent de l’angoisse et de l’agressivité.

La ville de La Chaux-de-Fonds offre à tous les jeunes terminant leur formation et n’ayant pas trouvé un emploi, un engagement limité à un an pour un salaire de 2800 frs. Ce montant leur permet d’avoir droit aux prestations de chômage s’ils ne trouvent pas une occupation professionnelle à la fin de cette période.

Sur le plan politique, il n’y a pas de miracle. L’opposition à la nouvelle loi sur le chômage doit s’étendre, le refus de l’augmentation de l’âge de la retraite pour les femmes également. La nécessité de créer une cellule de crise pour favoriser l’accompagnement des personnes touchées peut représenter une mesure utile.

Un salarié racontait que la petite entreprise dans laquelle il travaille, n’a pas de commande et lorsque un petit patron n’a pas de commande, il ne peut plus payer ses ouvriers.

Les militants ont soulignés que la crise était systémique et provenait de la conception capitaliste de l’économie. Renforcer une telle conception ne fait que poser un cataplasme sur une jambe de bois. Utile jusqu’à la prochaine crise encore plus grave. Simultanément aux mesures concrètes, il convient d’approfondir la réflexion théorique. Pour toucher aux règles, pour inviter la population à réfléchir à d’autres manières de vivre, les militants doivent être porteurs d’une réflexion agissant sur le long terme. Il convient de penser plutôt que de panser .

En conclusion citons l’expression exprimée du secrétaire cantonal du parti : « La différence entre un optimiste et un pessimiste c’est que le pessimiste possède toutes les informations ».

Alain Bringolf




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POP neuchâtelois  |   Dernière mise à jour: le 15 mars 2018

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