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Communiqués

Communiqué de presse du POP neuchâtelois

 Non à l’augmentation des billets de l’Onde Verte

Mis en ligne le 1er décembre 2010

Encore une fois l’incohérence de nos autorités est évidente ! Il faudra bien un jour savoir ce que l’elles veulent. Favoriser, la mobilité publique ou privée ? Faire supporter les charges des transports publics selon les revenus et la fortune de chacun ou faire payer à tous les usagers le même prix ?

Si on répond, comme le POP, que la mobilité publique doit être la priorité
pour nos gouvernants et pour l’ensemble de la société, alors l’Etat et les entreprises qui lui sont périphériques doivent favoriser les transports publics, notamment par le maintien voir la réduction des tarifs. Une augmentation du prix des billets est contraire à la volonté de favoriser ce type de moyen de déplacement.

Si on répond, comme le POP, que le prix de prestation des services publics doit correspondre à la situation sociale de la population, alors on ne doit pas augmenter le prix des billets car ils font payer la même somme quelle que soit la situation du voyageur. Si le dépassement des coûts des transports publics est couvert par l’Etat, il est pris en charge par la fiscalité des contribuables et donc répartit entre les habitants selon leurs situations financière. Il s’agit d’une pratique solidaire garantissant l’équilibre social.

Les deux réponses souhaitées par le POP sont simples et efficaces. Si elles sont difficiles à mettre en œuvre, c’est que la structure politique du canton est marquée par l’individualisme à outrance ! Les dogmes du néolibéralisme cherchent à faire du profit sur tout, la notion de service public est perdue et les responsabilités de l’Etat vers les citoyens n’existent plus.

Même si certaines augmentations paraissent modestes, même si on assiste à une réduction dans une situation particulière, la tendance est négative, raison d’être de ce communiqué.

Ainsi, le POP s’insurge contre la décision d’augmentation des billets de l’Onde Verte et demande instamment aux instances responsables d’annuler cette décision.

Secrétariat cantonal
Le 1er décembre 2010



 Elire Patrick Erard

Mis en ligne le 3 novembre 2010

Les raisons d’un demi-échec.

Le résultat du premier tour du remplaçant de Frédéric Hainard a apporté un éclairage plus précis sur la situation politique en pays de Neuchâtel.

En premier lieu il faut souligner la très faible participation électorale. Manifestement, une part importante de l’électorat, notamment de gauche, ne s’est pas sentie concernée par ce scrutin. Il exprime l’espace qui s’élargit entre les habitants et le monde politique, ce que l’on peut parfaitement comprendre, même si on ne peut que le regretter. Dans la réalité la population ne voit pas une différence appréciable entre
un gouvernement ou un parlement situé plus à gauche ou plus à droite. La contre-offensive néolibérale lancée par les forces patronales et la bourgeoisie a signifié la mise à mort provisoire de toute velléité de changements sociaux, qui ne pourraient aboutir, d’après les idéologues néolibéraux, qu’au goulag !

Cette mise à mort de l’idéologie progressiste se poursuit jour après jour par les relais médiatiques du pouvoir. Lisez la presse, écoutez la radio et regardez la télévision : la question des retraites, de même que celle de toutes les assurances sociales, sont réduites à des aspects démographiques, techniques et financiers, alors qu’il s’agit de batailles politiques et sociales. Le droit de grève est assimilé un archaïsme depuis 25 ans, les mobilisations populaires sont tournées en dérision et folklorisées, les baisses d’impôts pour les riches sont un leitmotiv ressassés autant par un secteur de la gauche que par la droite la plus dure.

Dans ces conditions, l’électorat populaire ne voit absolument pas la nécessité de voter : pour qui et dans quel but ? Qu’est-ce que ça change ? Il faut aussi soulever ce point capital : l’intérêt de la plupart de la jeunesse pour la chose publique est presque égal à zéro.

Par ailleurs, le comportement des acteurs politiques, mis en lumière par une presse avide d’émotionnel plutôt que d’analyse, favorise le doute profond sur l’utilité de la politique représentative. Le score du libéral-radical Thierry Grosjean surprend, même s’il devance Patrick Erard de 208 voix seulement. La presse neuchâteloise avait présenté le candidat vert en écrivant qu’un boulevard s’ouvrait devant lui. C’était sans compter deux éléments perturbateurs. Le doute lancé par Frédéric Hainard lui-même en qualifiant la candidature de Patrick Erard comme l’aboutissement d’une
machination fabriquée par l’ancien président de la commission d’enquête
parlementaire. Cette observation a jeté le trouble dans la tête de plusieurs électrices et électeurs. L’autre fait réside par la campagne électorale des deux candidats basée sur le respect d’autrui et qui a complètement masqué les différences politiques.

Comme le POP l’a répété durant toute la campagne, l’arrivée au Conseil d’Etat d’un représentant du groupe PopVertsSol ne suffira pas pour appliquer miraculeusement des solutions sociales à l’actuelle politique cantonale. Mais elle permettra de faire un petit pas dans cette direction. Cette sagesse n’a pas été comprise par plusieurs électrices et électeurs proches, voir membres du parti qui ont préféré choisir Martine Kurth qui avait un discours plus percutant, plus offensif et marquant une réelle
différence de conception politique, du moins dans son discours et ses intentions. Selon les socialistes, la gauche n’aurait plus de réserve électorale. Ils oublient tout simplement le taux impressionnant des abstentionnistes. C’est chez eux que se trouve la clef du succès.

Maintenant que le second tour est lancé, le POP en appelle au sens civique de chacun de ses membres et sympathisants et de toutes les personnes disant avoir une sensibilité de gauche. Car malgré les critiques émises, il faut convaincre les abstentionnistes de gauche à voter pour Erard. Parce que symboliquement, une double majorité de gauche au canton n’est pas totalement anodine. Parce que les Verts restent actuellement les meilleurs alliés des popistes dans les villes comme au Grand Conseil. Parce que la politique qu’il défendra dans le dicastère dont il héritera ne sera pas la même que celle que mènerait Thierry Grosjean.

Il reste une dizaine de jours pour mobiliser l’électorat.

Secrétariat cantonal
Le 3 novembre 2010



Communiqué de presse du POP Neuchâtelois

 Référendum cantonal contre la nouvelle loi fiscale des entreprises

Mis en ligne le 7 octobre 2010

Le POP est conscient que le lancement d’un référendum contre la nouvelle loi fiscale
des entreprises ne sera pas suffisant pour modifier l’état d’esprit actuel. Néanmoins,
une telle opposition, si elle aboutit, devrait permettre d’ouvrir un débat public
nécessaire visant à approfondir le rôle de l’Etat et la place de l’économie et de la
finance au sein de la société.

Il est bien clair que la soi-disant harmonisation fiscale en vigueur actuellement ne
vise qu’un seul but : améliorer le taux de profit des gros revenus et du capital par le
biais d’exonérations fiscales et cela, bien entendu, au détriment des collectivités
publiques. Dès lors, celles-ci ont de plus en plus de peine à jouer leur rôle de relance
économique et de redistribution sociale des richesses. Il est bien loin le temps où la
devise du pays était "Un pour tous, tous pour un" ! La pensée unique du néolibéralisme
triomphant l’a envoyée aux oubliettes de l’histoire...

Dans notre canton, la fiscalité des entreprises était tellement aberrante qu’une
diminution importante de leur taux d’imposition est sensée permettre une
augmentation des recettes et par là-même une baisse ultérieure de l’impôt des
personnes physiques. En vérité, pour un esprit rationnel, ce scénario est presque
cocasse ..., mais démontre bien à qui profite le crime et combien le système est
pervers ! A très court terme, cette loi est plus utile que juste.

Conscient de cette réalité qu’il désapprouve, le POP n’a pas participé au lancement
du référendum contre la loi fiscale des entreprises.

En fait, pour mettre réellement un terme à de telles incohérences, le POP estime qu’il
n’existe qu’une seule solution. Il faudrait remonter à l’origine de ce cauchemar fiscal,
c’est-à-dire à l’article 129, alinéa 2, de la Constitution fédérale qui stipule que : "Les
barèmes, les taux et les montants exonérés de l’impôt, notamment, ne sont pas
soumis à l’harmonisation fiscale". Pour supprimer cette concurrence fiscale
exacerbée, qui ne profite qu’aux plus riches, il faudrait donc proposer une initiative
fédérale et récolter plus de 100’000 signatures ! De plus, pour qu’elle soit admise, il
faudrait la double majorité du peuple et des cantons ! La démarche risque d’être
longue.

Tenant compte de ces considérations, maintenant que le référendum cantonal est
lancé, en vue d’encourager le débat et en conformité à ses principes politiques, le
POP invite ses membres et ses sympathisants à le signer et à le faire signer.

Secrétariat cantonal
La Chaux-de-Fonds, le 7 octobre 2010



Élection complémentaire au CE

 Le POP soutient Patrick Erard candidat unique de la gauche

Mis en ligne le 10 septembre 2010

La campagne pour l’élection complémentaire commence. Le Parti Ouvrier et Populaire estime que la démission de M. Hainard ne suffit pas à résoudre la crise politique qui frappe les autorités exécutives du canton de Neuchâtel.

Cependant une première correction peut se faire en profitant de l’occasion qui se présente pour élire un Conseiller d’Etat de la même majorité que le Grand Conseil. Il est nécessaire de permettre à une personnalité de gauche de conquérir la place laissée vacante par le libéral radical. Les militant-e-s du POP estiment que l’élection d’un candidat Vert est certainement la meilleure manière d’y parvenir. Cette place doit revenir logiquement à un représentant du groupe PopVertsSol formé de 24 députés qui conduisent une pratique équilibrée entre des propositions et des critiques. La présence d’un représentant des diverses sensibilités du groupe au sein du gouvernement ne peut qu’en améliorer le fonctionnement car il devra en tenir compte. Bien évidemment le POP ne se fait aucune illusion sur les transformations profondes que pourra obtenir ce représentant au sein du gouvernement car c’est au Grand Conseil qu’il appartient de corriger les choix politiques répondant au souhait de la majorité de la population du canton.

Dès lors, privilégiant cette approche, le POP ne présentera pas de candidat à cette élection et s’engagera activement à soutenir la candidature de Patrick Erard. Par cette décision, le POP démontre sa pratique politique d’ouverture et favorise un rapprochement entre les forces de la gauche neuchâteloise. Il n’est pas dupe des choix auxquels devra se soumettre le nouvel élu. Mais si l’on veut faire entrer au sein de l’exécutif cantonal un souffle nouveau, il faut bien en accepter le prix démocratique. L’arrivée au Conseil d’Etat de Patrick Erard, permettra certainement l’élaboration d’une politique plus respectueuse des équilibres régionaux, des relations entre le canton et les communes et entre les intérêts des diverses couches sociales compte tenu de son expérience et de sa sensibilité.

Après ces quelques considérations, le POP invite avec conviction les électrices et les électeurs neuchâtelois à rafraîchir le Conseil d’Etat en votant pour Patrick Erard.

Secrétariat cantonal
La Chaux-de-Fonds, le 10 septembre 2010



Interventions

Séance du Conseil général commun des villes de la Chaux-de-Fonds et du Locle du 8 septembre 2010

 Bilan "inscription UNESCO"- Intervention de Pascale Gazareth, rapporteuse du POP

Mis en ligne le 9 septembre 2010

Madame et Monsieur les présidents, Mesdames et Messieurs,

L’inscription par l’UNESCO de l’urbanisme horloger de nos deux villes sur la liste du patrimoine universel de l’humanité est naturellement une grande source de fierté et de satisfaction. Elle donne en effet une image nouvelle à des villes souvent perçues, à l’intérieur comme à l’extérieur, comme ternes et peu attrayantes. Il aura fallu le point-de-vue éclairé de quelques spécialistes, l’intérêt de quelques hauts fonctionnaires, la conviction de quelques élus locaux et le travail de quelques abeilles butineuses et besogneuses pour rendre cette inscription possible. Nos remerciements vont bien entendus à toutes ces personnes qui ont cru cela possible et ont fait de cette conviction une réalité. Le chemin ne fut pas toujours facile, et les étapes nombreuses, mais nous y voici aujourd’hui. Ce rapport d’information était nécessaire, ne serait-ce que pour rappeler ce chemin et en garder la trace, et nous vous en remercions.

Il était aussi nécessaire de dresser le bilan financier de cette aventure. Une aventure suffisamment rare et exceptionnelle pour en avoir sous-estimé le coût, de sorte que le budget initial a été largement dépassé. Qu’à cela ne tienne, puisque des recettes externes ont permis de compenser la différence et qu’au final, la facture directe pour nos deux villes s’établit bien en-dessous du crédit accordé en 2005. Nous aimerions toutefois savoir si le déficit final est de 899 francs comme indiqué dans le tableau de la page 24 ou de 1422 francs comme indiqué en page 25. Nous relèverons au passage la faible implication du Canton dans cette aventure pourtant exceptionnelle : 45’000.- , même si ce n’est pas rien, cela démontre que l’aventure n’a pas fait rêvé nos autorités cantonales.
Enfin, à celles et ceux qui estiment que l’argent public est toujours mal dépensé, nous ne manquerons pas de faire remarquer que l’investissement consenti pour dresser le dossier de candidature n’aura pas été vain puisque les retombées de l’inscription sur la liste de l’UNESCO s’annoncent d’ores et déjà très positives. L’augmentation de la fréquentation touristique de nos deux villes est manifeste et n’aurait pas été meilleure si nous avions investi ces sommes dans une campagne promotionnelle classique. Mais les effets les plus importants et les plus durables seront sans doute les plus invisibles : ceux d’un changement d’image, à l’intérieur comme à l’extérieur, qui contribue à attiser pour nos villes la confiance, l’intérêt et le dynamisme.

Et cela nous amène tout naturellement à la seconde partie de ce rapport : les perspectives ouvertes par l’inscription désormais acquise. Qu’allons-nous faire de cette inscription ? comment allons-nous la faire vivre ? comment en tirer parti pour défendre nos deux cités dans le contexte de moins en moins favorable qui devient le leur de part leur position excentrée dans une époque de concentration générale des centres de décision et des ressources ? Peut-être est-ce trop tôt pour le dire, et c’est pourquoi nous ne le lisons pas dans le rapport qui nous est soumis ce soir. Celui-ci reste à un niveau plus pragmatique. Un rapprochement ici avec d’autres sites inscrits, là une commission d’experts, ou encore un site internet. Oui, bien sûr ! Mais que voulons-nous avec cela ? quels buts poursuivons-nous ? L’équipe qui continue à gérer ce dossier a-t-elle la tête trop dans le guidon pour pouvoir nous le dire ? Car des buts, on en devine : nouer des alliances, faire connaître cette inscription et surtout l’expliquer, de différentes manières et pour différents publics. Mais qui vise-t-on en fait ? à qui expliquer ? qui faire venir ? pourquoi ? et comment nous organiser entre nos deux villes, semblables et différentes, pour atteindre ces buts tout en respectant les priorités et les moyens de chacun des partenaires ? Enfin, quels moyens veut-on y consacrer, ponctuellement et de manière plus permanente ? Les réponses à ces questions, nous aimerions bien les entendre, mais aussi participer à leur élaboration. C’est pourquoi, dans le point suivant de l’ordre du jour, nous vous proposerons d’ouvrir la commission aux représentants des partis élus dans nos assemblées législatives.

Mais revenons au rapport pour saluer tout d’abord tout ce qui a déjà été fait en une année d’inscription. Pas de doute, nous n’avons pas attendu que le train soit en gare pour acheter notre ticket. Et nous nous réjouissons de tout ce qui sera encore fait, conjointement ou chaque ville à sa façon. Le Locle avec son nouvel Espace Temps et Urbanisme, la Chaux-de-Fonds avec son Espace de l’Urbanisme horloger et demain, nous nous en passerions difficilement, avec une nouvelle muséographie au musée d’histoire racontant aux visiteurs pourquoi et comment une communauté humaine s’est formée dans ces montagnes par et pour l’horlogerie. La votation à ce sujet montre d’ailleurs que les Conseils communaux se trompent lorsqu’ils écrivent, page 26, que la population neuchâteloise est bien informée au sujet de cette inscription : à la Chaux-de-Fonds comme au Locle, une large part de la population n’a pas encore saisi les raisons de cette inscription. Et cela même si elle s’est réjouie de cette inscription comme en témoigne l’affluence massive et populaire lors des fêtes qui ont accueilli l’annonce de l’inscription le 27 juin de l’année dernière.

Nous avons besoin que cette inscription vive aussi par la population de nos deux villes, et pas seulement par des élites naturellement formées à la comprendre et à l’apprécier. C’est ce qui nous permettra aussi d’améliorer l’accueil de nos visiteurs, en convainquant les commerçants et restaurateurs de l’intérêt de changer leurs habitudes et d’étoffer l’offre d’hébergement, en particulier au Locle. Car oui, nos deux villes ont quelque chose de spécial, quelque chose qui vaut la peine de venir les découvrir, quelque chose qui donne envie d’y passer une nuit, un week-end… ou toute une vie : nous l’appelons aujourd’hui urbanisme horloger, mais à travers lui c’est en fait l’histoire étonnante de ces bucherons et éleveurs qui se sont mis à fabriquer des objets parmi les plus complexes et les plus prestigieux dans une région totalement improbable et y ont construit des usines, des logements ouvriers, des villas patronales, des lieux de détentes, des lieux de connaissance, des installations sportives et des musées. Des villes modernes et singulières, quoi, et qui valent bien qu’on leur consacre ce rapport, dont le POP du Locle et de la Chaux-de-Fonds acceptera de pendre acte comme une étape de plus dans cette aventure qui nous lie désormais à l’UNESCO, pour longtemps nous l’espérons. Mais cela, nous le savons, dépendra de ce que nous ferons pour faire vivre et prospérer cette inscription ainsi que nos deux villes.
Je vous remercie de votre attention.

Pascale Gazareth, rapporteuse du POP




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POP neuchâtelois  |   Dernière mise à jour: le 15 mars 2018

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