Si on répond, comme le POP, que la mobilité publique doit être la priorité
pour nos gouvernants et pour l’ensemble de la société, alors l’Etat et les entreprises qui lui sont périphériques doivent favoriser les transports publics, notamment par le maintien voir la réduction des tarifs. Une augmentation du prix des billets est contraire à la volonté de favoriser ce type de moyen de déplacement.
Si on répond, comme le POP, que le prix de prestation des services publics doit correspondre à la situation sociale de la population, alors on ne doit pas augmenter le prix des billets car ils font payer la même somme quelle que soit la situation du voyageur. Si le dépassement des coûts des transports publics est couvert par l’Etat, il est pris en charge par la fiscalité des contribuables et donc répartit entre les habitants selon leurs situations financière. Il s’agit d’une pratique solidaire garantissant l’équilibre social.
Les deux réponses souhaitées par le POP sont simples et efficaces. Si elles sont difficiles à mettre en œuvre, c’est que la structure politique du canton est marquée par l’individualisme à outrance ! Les dogmes du néolibéralisme cherchent à faire du profit sur tout, la notion de service public est perdue et les responsabilités de l’Etat vers les citoyens n’existent plus.
Même si certaines augmentations paraissent modestes, même si on assiste à une réduction dans une situation particulière, la tendance est négative, raison d’être de ce communiqué.
Ainsi, le POP s’insurge contre la décision d’augmentation des billets de l’Onde Verte et demande instamment aux instances responsables d’annuler cette décision.
Secrétariat cantonal
Le 1er décembre 2010