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Communiqués

Communiqué de presse

 La démission de Frédéric Hainard ne résout rien

Mis en ligne le 24 août 2010

L’annonce par Frédéric Hainard de sa décision de quitter sa fonction de Conseiller d’Etat calme le jeu, mais ne résout pas la crise fondamentale qui frappe les autorités exécutives du canton de Neuchâtel.

Emportés par la nécessité de conserver leurs audiences certains médias font de chaque dossier une question individuelle pour attirer les lecteurs. Et dans cette approche, nous observons que Frédéric Hainard n’est qu’une personne parmi d’autres. Et derrière la personne ce sont les questions qui s’esquivent. Quelle est cette question que le Parti ouvrier et populaire discerne au-delà des superficialités ? La structure capitaliste de notre pays se base sur l’effet darwiniste offrant une réponse immédiate à une question immédiate pour rassurer la population. Cette pratique marque nos comportements. Ainsi, dans « l’affaire Hainard », il y a tous les autres dont on parle moins, du moins en ce moment.

Ce travers du fonctionnement politique commence par le mode de l’élection au gouvernement. Le peuple élit les membres du Conseil d’Etat. Il s’agit semble-t-il d’un choix démocratique. Mais ce même Conseil d’Etat est l’exécutant du parlement. Dès lors en faisant campagne personnelle pour accéder à cette responsabilité, on s’agite, on critique, on propose, on se trompe ! Car en finalité c’est le Grand conseil qui décide et pas le Conseil d’Etat.

Cette pratique superficielle de concevoir la politique conduit inévitablement à proposer au peuple des choix inconsistants ne répondant pas à la conduite d’une pensée réfléchie, ordonnée et coordonnée pour rassemblée une population. La durée ne fait pas partie de la visée politique actuelle, seul ne compte que le résultat immédiat. Alors on fait des grands titres sur M. Hainard, sur les tensions entre les ministres, sur les incompétences des uns et des autres alors que c’est la structure même qui devrait être examinée. A force de n’aborder les problèmes que par l’angle des individus, on oublie de parler de l’ensemble et on gomme des réflexions tout ce qui est nécessaire à conduire le canton sur une longue durée pour ne voir que ce qui est immédiatement rentable.

Lors de la campagne électorale pour l’élection du gouvernement, le parti libéral-radical écrivait dans sa publicité : « Ensemble Changeons ». La réalité est peu conforme à ce qui était annoncé. En conclusion, le départ de Frédéric Hainard, est davantage le signe d’un dysfonctionnement de la démocratie qu’uniquement l’échec d’un homme.

Secrétariat cantonal
La Chaux-de-Fonds, le 23 août 2010



 Communiqué de presse à propos de la fermeture de Voumard

Mis en ligne le 17 août 2010

C’est avec colère que le Parti ouvrier et populaire apprend, qu’après Metalor, l’usine Voumard a fermé ses portes et qu’une centaine de travailleurs-euses se retrouvent au chômage.

L’annonce de cette fermeture faite par la direction du site, la veille des vacances de ses employé-e-s et confirmé vendredi passé, manifeste la violence et le cynisme des dominants et l’absence totale de scrupules de l’activité économique en régime capitaliste.

Le POP ne peut pas faire comme si ce qui arrive tombait du ciel ! Nous ne pouvons pas dire que ce qui arrive aux travailleurs-euses de Voumard est dans l’ordre naturel des choses ! Car ce qui arrive dans notre région est semblable à ce qui se passe ailleurs en Europe et dans le monde. Le capital fait payer sa crise aux travailleurs-euses !

Pour le grand capital, la crise économique en cours depuis 3 ans nécessite de prendre des mesures drastiques pour rétablir sa rentabilité. Ces mesures sont : le chômage de masse et la délocalisation de la production (donc le droit d’aller exploiter ailleurs). Pour les travailleurs-euses, cela signifie perte d’emploi, difficultés accrues pour en retrouver et augmentation de la précarité.

Le sort de la Voumard et de ses ouvriers-ères est indissociable du contexte général mondial. Il est plus que temps que tous les travailleurs-euses s’unissent pour résister à cette destruction sociale ! Il est plus que temps de passer à autre chose, c’est-à-dire à une transformation de la société, société dans laquelle les usines et les lieux de travail appartiennent à ceux qui les utilisent !

Le Parti ouvrier et populaire exprime sa solidarité avec les ouvriers-ères de la Voumard et les assure de tout son soutien.

Prolétaires de tous les pays, unissez-vous !



Tracts

Tract du POP La Chaux-de-Fonds

 Politique de l’UDC

Mis en ligne le 4 juillet 2010

Demande-toi où tu vas…

Contribuables :

L’UDC prétend se battre pour des finances saines, mais elle soutient la révision de l’assurance-chômage qui pourrait coûter chaque année jusqu’à 1 million de francs à la Commune, soit trois à quatre fois plus que la rénovation du Musée d’histoire !

Salarié-e-s :

L’UDC était en faveur de la baisse des rentes du 2ème pilier, fort heureusement refusée par le peuple.

Retraité-e-s :

L’UDC prétend défendre vos intérêts, mais soutient en réalité la diminution, voire la suppression, de l’indexation des rentes AVS.

Patriotes :

L’UDC se dit championne et garante des valeurs historiques du pays, mais dans les faits elle refuse la rénovation de notre Musée d’histoire !

Citoyen-ne :

Le récent slalom politique de l’UDC dans l’affaire UBS ne visait qu’à vous tromper. Preuve d’un parti habile qui flatte le peuple, mais qui au bout du compte défend toujours les intérêts des gros revenus et des banques.

Halte au double jeu !
Halte au populisme de l’UDC !
Y compris dans votre ville !



Tract du POP neuchâtelois

 Tract - Musée d’histoire

Mis en ligne le 2 juillet 2010

N’oublie pas d’où tu viens…

Vous le savez déjà : l’UDC locale conteste la rénovation du Musée d’histoire de La Chaux-de-Fonds. Le POP vous invite au contraire à soutenir ce beau projet proportionné à nos moyens et nécessaire à la vie de notre ville. Un musée rénové permettra :

- de mieux connaître nos racines et d’affirmer notre identité
- de projeter une image plus positive
- d’innover en s’appuyant sur le passé

Autant d’éléments essentiels, qui ont d’ailleurs convaincu à gauche comme à droite. C’est sans doute pourquoi l’UDC affirme, de manière incohérente et peu crédible, ne
s’opposer qu’à la partie mise en valeur de -notre patrimoine, et pas à l’assainissement
du bâtiment.

C’est pourtant bel et bien une attaque contre l’ensemble du projet, et qui vise ni plus ni moins qu’à le torpiller !

Et quel sens y aurait-il à laisser ce musée tel quel en ne rénovant que l’enveloppe ?

Et puis, il s’agit d’un projet à long terme : sur 15 ans, l’investissement coûtera l’équivalent de 2 cafés par habitant et par année. Il est donc mensonger de prétendre que cela entraînera une augmentation de l’impôt ! Au contraire, cela donnera du travail aux entreprises de la région et profitera à toutes et tous.

Si le POP convient qu’aucune somme ne doit être engagée à la légère, il est aussi persuadé qu’après 36 années sans aucun investissement, notre Musée mérite vraiment une rénovation. Au-delà de la renommée et de l’attractivité de notre ville, c’est
notre fierté et notre avenir qui se jouent
.

Pour toutes ces raisons, le POP vous invite en septembre 2010 à dire

OUI au Musée d’histoire !


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Interventions

Séance du Conseil général du 4 mai 2010

 Ville de La Chaux-de-Fonds - Intervention de Pascale Gazareth, rapporteuse du POP, sur les comptes 2009

Mis en ligne le 14 mai 2010

Mesdames et Messieurs, et pour cette dernière fois, cher Monsieur le Président,

Face à la tempête qui a balayé l’industrie horlogère et plusieurs secteurs économiques avec elle en 2009, le résultat des comptes 2009 nous satisfait, et aurait même tendance à nous réjouir si l’on considère ce que nous avons craint qu’il ne soit. Boucler cet exercice comptable sur un résultat positif aurait eu à nos yeux un étrange goût de bizarre. Car l’année 2009 a été rude : les recette fiscales des personnes morales, grimpées en flèche l’année passée, se sont logiquement écroulées. Parallèlement, reflet des conséquences de cette crise sur notre population, les dépenses sociale au sens large ont suivi l’ascenseur du taux de chômage. Recettes en baisse, charges en hausse, le résultat des comptes 2009 ne pouvait être, à nos yeux, que négatif. Nous accepterons donc ces comptes 2009 et en donneront décharge au Conseil communal.

Négatif n’a pas le même sens comptablement et politiquement. Nous considérons ainsi le déficit présenté comme positif à plusieurs titres : il est inférieur au déficit budgété, la plupart des charges dépendant de la compétence communale ont été bien maîtrisées, le travail mené sur le porte-feuille d’assurances de la ville ou sur les maisons de retraite du Chatelot a permis de réaliser des économies substantielles, et la gestion stratégique des emprunts permet de tirer profit des taux d’intérêts bas et d’alléger la dette, même si ce dernier point n’est pas aussi essentiel à nos yeux que le maintient des prestations à la population et d’un niveau d’investissement permettant de soutenir l’économie et de renouveler une partie au moins de nos infrastructures.

Relevons à ce sujet que le report de plusieurs investissements pour près d’un quart du budget voté est certes positif comptablement mais négatif politiquement puisque ce sont autant de dépenses dont l’économie locale n’aura pas profité. En période de récession, les investissements des collectivités publiques et les dépenses des ménages sont les deux poumons qui permettent à l’économie locale de ne pas sombrer et de stimuler la reprise.

Ces comptes 2009 font aussi apparaître la rudesse de la crise sur la vie de nos concitoyens et concitoyennes. 2009 a vu une personne active de notre commune sur cinq être touchée par le chômage. Dans certaines familles, les deux pourvoyeurs de revenu ont perdu leur emploi. Si l’impôt sur les personnes physiques s’est maintenu, il est encore trop tôt pour savoir si c’est parce que les personnes touchées par la crise n’ont pas demandé d’adaptations de leurs tranches d’impôts ou si c’est parce que la situation d’une partie elle aussi importante de la population n’a pas été touchée. L’évolution globale des salaires en 2008 et 2009, la mobilité des chaux-de-fonniers et chaux-de-fonnières qui travaillent hors des frontières communales, et la part de celles et ceux qui travaillent dans le secteur public et parapublic, moins directement soumis à la conjoncture, renforcent cette hypothèse mais il faudra attendre les comptes 2010 pour en avoir la confirmation. Seules certitudes : cette crise révèlent la fragilité de notre système économique, notre dépendance face aux décisions des grands groupes industriels et financiers, et les failles dans notre système social. Même si la reprise semble se confirmer, il est à prévoir que le gros de la facture sociale de cette crise soit devant nous. Il est donc impératif de rester à l’écoute de la population, de maintenir les dispositifs d’aide à l’insertion professionnelle en place et de se garder des marges de manœuvre pour venir en aide aux personnes les plus durement et durablement touchées. Rappelons à ce titre que l’augmentation des charges de personnel fustigées par l’UDC comprend une série d’engagements directement liés à l’emploi temporaire de personnes touchées ou menacées par le chômage.

Mon propos ne serait pas complet sans évoquer les recettes de l’imposition des personnes morales. L’exercice 2009 nous aura une fois de plus apporté la preuve de notre impuissance à anticiper correctement les variations de ces recettes. Ces variations qui font ou défont nos comptes bien plus sûrement que toutes les mesures de rationalisation que nous pouvons prendre. Si nous apprenons à anticiper leur part conjoncturelle, nous restons totalement démunis face aux conséquences des décisions organisationnelles et aux mesures « d’optimisation fiscale », comme le disent si joliment les spécialistes. Le sens même de l’impôt comme outil de répartition de la richesse créée grâce aux efforts conjugués de toute une communauté se perd chaque jour un peu plus. Si la création de richesse est la seule responsabilité sociale que bien des entreprises consentent à se reconnaître, force est de constater que le sens et la destination finale de cette création de richesse deviennent de plus en plus flou, ou plus exactement, se transforment : l’enrichissement des dirigeants et actionnaires prend le pas sur l’enrichissement de la communauté.

Et ce ne sont pas les projets cantonaux de réforme de l’imposition des personnes morales qui nous rassureront à ce propos. Prévoir d’encaisser plus d’impôts en baissant la fiscalité, c’est juste confirmer l’importance de ces jeux d’optimisation fiscale dont les seuls vrais vainqueurs sont les représentants du grand capital, riches toujours plus riches, au détriment des collectivités publiques et de la majeure partie de la population. Car à ce jeu, la commune ou le canton qui gagne aujourd’hui est certain de perdre demain. La concurrence fiscale ne stimule en rien l’économie, elle ne fait que renforcer ses pratiques les plus prédatrices et renforcer son emprise sur les collectivités publiques. A ce jeu, en 2009, la Chaux-deFonds a perdu 8 millions d’une unique entreprise, alors que plusieurs des villes voisines ont elles, gagné. Dans ce contexte, il est plus qu’urgent de mettre un frein à ces pratiques suicidaires de concurrence fiscale et d’insister auprès du Conseil d’Etat pour que notre initiative communale demandant une péréquation intercommunale des recettes des personnes morales, transformée en postulat par le Grand conseil, soit traitée et mise en place au plus vite.

Mon mot de conclusion sera bien sûr pour remercier chaleureusement, au nom du POP, l’ensemble du personnel communal et ses responsables, Conseil Communal compris, pour le travail accompli durant cet exercice 2009.

Je vous remercie de votre attention.

Pascale Gazareth, POP




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POP neuchâtelois  |   Dernière mise à jour: le 15 mars 2018

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