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Chambre immobilière neuchâteloise

 Lobbying immobilier au Grand Conseil neuchâtelois

Mis en ligne le 10 juin 2013

Le chaux-de-fonnier, Gérard Bosshart, libéral, est le nouveau président de la Chambre immobilière neuchâteloise (CIN). L’avocat – notaire, ancien député et conseiller général, va s’atteler à divers dossiers et il annonce la couleur en relation avec ses collègues libéraux élus aux Grand conseil.

Henri von Kaenel exprime son inquiétude. « Après les dernières élections, trois membres PLR du comité de la Chambre immobilière neuchâteloise siègent au Parlement et ils ont manifesté l’intention de passer à l’offensive, en remettant en question certaines dispositions légales jugées trop contraignantes pour les propriétaires !

Ces messieurs aimeraient, par exemple, supprimer l’obligation faite aux propriétaires de communiquer aux nouveaux locataires le loyer appliqué précédemment. Dans certains cas, cette disposition permet à ceux-ci de contester ultérieurement une augmentation jugée excessive.

Si la loi venait à être modifiée, bonjour les dégâts ! Les nouveaux locataires seraient dans l’impossibilité de faire une comparaison et les loyers ne manqueraient pas de prendre l’ascenseur.

Si cette question vient sur le tapis, il faudra impérativement que les députés popistes veillent au grain ».

Henri von Kaenel et Alain Bringolf



 Canton de Neuchâtel - Nouvelles autorités

Mis en ligne le 4 juin 2013

Les 115 déput-é-e-s et le Conseil d’Etat ont été assermentés lors de la première session du Grand conseil, mardi 28 mai 2013. Le reformatage des départements conçu avec le souci d’un plus grand équilibre par la nouvelle équipe constitue un objet de large satisfaction.

Les socialistes Laurent Kurth, futur président, hérite des finances et de la santé, Jean-Nat Karakash de l’économie et de l’action sociale, Monika Maire-Hefti, de l’éducation et de la famille, le libéral-radical Alain Ribaux de la justice, de la sécurité et de la culture, enfin, l’UDC Yvan Perrin prend la responsabilité du développement territorial.

Daniel Ziegler présidera le groupe PopVertsSol formé de 21 élu-e-s (Verts 12 – POP 8 – Solidarité 1). Sa réaction après les choix du Conseil d’Etat est claire et nette « Je suis non seulement soulagé mais carrément soufflé par l’intelligence de cette répartition. Perrin au DGT, qu’il voulait, devra défendre la loi sur l’électricité et le transrun2 contre la position de son parti jusqu’à présent.(…) Si ce département était aux mains de la gauche, l’ensemble de la droite aurait eu les coudées franches pour tirer à boulets rouges sur ces deux projets. Là, c’est un peu plus délicat…

Ribaux à la sécurité, justice et culture : pourquoi pas, pour un ancien juge, son libéralisme y fera moins de dégâts qu’ailleurs. Pour la culture, je ne peux pas juger, mais il semble assez sensible au domaine, me rapporte-t-on.

Kurth aux finances, c’est du solide ; à la santé, c’est excellent : il sera sensible à l’équilibre cantonal et ne s’en laissera pas conter par les groupes de pression.

Le regroupement de l’économie et de l’action sociale, voulu par Karakash, me semble aussi une idée prometteuse. Cela fait un moment que nous demandons, par exemple, que l’aide aux entreprises soit subordonnée à leur plus grande participation à la formation et à l’intégration professionnelle. Enfin Monika Maire-Hefti à l’éducation et la famille a la sensibilité sociale pour corriger les excès Gnaegi, notamment en ce qui concerne l’exclusion des jeunes, et tentera de développer les crèches et l’accueil extra-scolaire.
Bref, je suis ravi. Reste maintenant à les voir à l’œuvre ».

La prochaine session marquera le début de « l’œuvre » avec à l’ordre du jour notamment la recapitalisation de la caisse de pension, Prévoyance-Ne. « La droite pourrait souhaiter un taux de couverture d’une partie des rentes à 100% créant ainsi un trou budgétaire de l’ordre de 400 millions d’après certains derniers chiffres... De quoi mettre une pression encore plus grande sur les services... Une stratégie de mise au pas des services publiques faute de ressources » ajoute Théo Bregnard. Nul doute que ce sujet chaud suscitera de vifs débats.

Alain Bringolf



Communiqués

 Votez NON à l’élection du Conseil fédéral par le peuple

Mis en ligne le 25 mai 2013

Actuellement la démocratie suisse fonctionne sur une logique claire qui définit ceux qui décident et ceux qui exécutent. Le Conseil national représente le peuple, le Conseil des États représente les cantons. Ces deux chambres, autorité supérieure de notre pays, relayent les tendances politiques des citoyennes et citoyens qui participent aux élections fédérales.

Le Conseil fédéral exécute les décisions du Conseil national et du Conseil des États. C’est pourquoi l’Assemblée fédérale élit les membres du Conseil fédéral. Ceux qui décident choisissent ceux qui appliquent.

L’élection du Conseil fédéral par le peuple semble plus démocratique, mais c’est un leurre. Il s’agit seulement d’un système différent qui ne correspond pas aux valeurs historiques de la démocratie suisse et qui mélange les responsabilités. Les candidats au Conseil fédéral, en campagne nationale complexe et coûteuse, augmenteront leurs désaccords politiques. Le travail des élus n’en sera que plus difficile. Ce mode d’élection favorisera la politique spectacle et l’individualisme.

En toute cohérence, Le POP neuchâtelois vous invite à refuser l’élection du Conseil fédéral par le peuple.



Canton de Neuchâtel

 Répartition des missions d’Hôpital neuchâtelois, référendum lancé

Mis en ligne le 20 mai 2013

Certains libéraux du Littoral ont lancé le référendum contre la décision du Grand conseil de répartir les missions de L’hôpital neuchâtelois comme l’exige l’actuelle loi hospitalière. Les référendaires ont jusqu’au 11 juillet pour réunir les 4’500 signatures valables.

A la session de mars, le Grand Conseil a validé les dernières options stratégiques du Conseil d’Etat : soit attribuer la chirurgie stationnaire au site hospitalier de La Chaux-de-Fonds et la chirurgie ambulatoire à l’hôpital Pourtalès à Neuchâtel. Or, les référendaires militent pour le développement d’un site unique de soins aigus, sans passer par une phase transitoire qui, selon eux, mettrait en danger l’existence même d’Hôpital neuchâtelois.

Comme il est coutume, les lanceurs du référendum se défendent de replonger le dossier hospitalier dans l’impasse politique et de retarder les réformes pour que s’installe à Neuchâtel ce super centre de soins aigus disant que l’endroit n’est pas fixé dans leur raisonnement. Mais ils avouent avec arrogance qu’ils préfèrent Neuchâtel !

Théo Bregnard, qui vient d’être réélu, est scandalisé par ces propos ! « Aujourd’hui, nous devons nous battre pour faire avancer notre canton, construire ensemble l’avenir, tandis que ces paroles ne font qu’attiser les tensions et les rancunes en niant les efforts consentis par les gens des Montagnes qui voient, peu à peu, tout partir au seul profit de Neuchâtel ». Pour l’élu des Montagne, la force d’une démocratie se marque toujours par le respect qu’elle porte aux plus faibles et non par l’imposition de la force du nombre, faisant allusion à la différence de population entre le Littoral et les Montagnes ! La blessure pourrait être profonde alors que les référendaires restent aveugles à la situation médicale du Haut confronté à de véritables difficultés de recrutement. Théo Bregnard estime qu’aujourd’hui, « on a le choix entre une meilleur répartition des missions, plus solidaire entre les deux centres hospitaliers, un projet construit et défendu par des médecins (contrairement à ce qu’affirment les référendaires) ou un statut quo qui n’améliorera en rien la prise en charge des patients et l’économicité des soins ! »

Le popiste continue de vouloir défendre le projet adopté plutôt que de tout centraliser au détriment des régions périphériques.

Alain Bringolf



La nouvelle génération du POP arrive

 Sarah Blum, présidente du législatif chaux-de-fonnier

Mis en ligne le 16 mai 2013

Sarah Blum est une jeune militante de 28 ans. Elle a rejoint la section du POP de La Chaux-de-Fonds il y a un an en se présentant sur la liste au Conseil général (législatif) où elle fut élue. Un an plus tard, elle devient présidente du législatif. Une ascension exceptionnelle provoquée par la démission de Pascale Gazareth qui ne voulait pas cumuler sa récente élection de députée avec celle de conseillère générale.

La jeune popiste a surpris positivement son entourage par son calme et sa détermination. A l’occasion du discours qui a suivi son élection, elle a défini avec clarté ses options politiques.

Après avoir remercié les élu-e-s pour son élection elle précisa qu’elle n’aurait jamais imaginé être à cette responsabilité il y a un peu plus d’une année. Elle commença son intervention en rappellant que « nous tous ici, nous investissons pour La Chaux-de-Fonds. Notre ville n’est pas seulement remarquable à cause de son hiver interminable contrebalancé par la chaleur de ses habitants et de ses nombreux bistrots, non, elle est aussi l’écrin d’une multitude de richesses et est caractérisée par la diversité et c’est grâce à tout cela que nous apprécions de vivre ici ». Passionnée d’histoire, la nouvelle présidente décrit l’histoire de cette ville à l’image de son identité : « parsemée de hauts et de bas, de périodes de prospérité et de crises. Elle mérite d’être connue. (…) C’est pourquoi, je me permets ici de relater une bribe de cette histoire qui me touche particulièrement).

Sarah rappela l’histoire des juifs de La Chaux-de-Fonds qui étaient perçus comme « des concurrents déloyaux » et suscitaient la méfiance. « Dans la première moitié du 19ème siècle, ils devaient d’ailleurs solliciter chaque année un permis de séjour alors que les étrangers chrétiens l’obtenaient pour 10 ans. Malgré ces difficultés, leur volonté d’intégration est restée forte et leur persévérance a payé. C’est ainsi que le Conseil général accorde aux Juifs chaux-de-fonniers le libre établissement en 1857, leur conférant ainsi un statut un peu plus stable ».

Plus loin, elle souligne « l’importance d’accueillir et de donner une place à d’autres minorités et de jouir ainsi de ce qu’elles ont à apporter. Nous devons vraiment travailler à leur intégration au sein de la collectivité, notamment en favorisant les rencontres ».

Sarah raccroche ses propos à son intérêt de la politique et souligne que les élus doivent s’interroger sur le faible taux de participation électorale, en particulier lors de ces dernières élections cantonales. « Questionnons-nous dès lors sur la manière de faire participer les citoyens à la chose publique et de la rendre accessible au plus grand nombre, aux jeunes notamment, sans démagogie ni sensationnalisme ». La nouvelle président invite alors l’assemblée à une réunion dans les locaux des Travailleurs portugais qui forment la plus grande communauté étrangère de la ville.

A cette réunion, Pascale Gazareth, présidente du POP chaux-de-fonnier, souligna que Sarah, considérée comme modeste par ceux qui ne la connaisse pas, s’est engagée en politique, motivée par son refus de l’injustice. Sa modestie permet par ailleurs de savoir que nous ne savons pas tout et qu’il vaut la peine d’écouter l’autre. « Dans une société qui valorise l’arrogance et le fait d’écraser l’autre pour paraître plus grand, certains verront cela comme un défaut, mais pour nous, c’est une qualité précieuse ».

La section chaux-de-fonnière du POP félicite Sarah pour avoir accepté cette charge et lui assure son soutien constant.

Alain Bringolf




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POP neuchâtelois  |   Dernière mise à jour: le 15 mars 2018

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