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Canton de Neuchâtel

 Répartition des missions d’Hôpital neuchâtelois, référendum lancé

lundi 20 mai 2013


Certains libéraux du Littoral ont lancé le référendum contre la décision du Grand conseil de répartir les missions de L’hôpital neuchâtelois comme l’exige l’actuelle loi hospitalière. Les référendaires ont jusqu’au 11 juillet pour réunir les 4’500 signatures valables.

A la session de mars, le Grand Conseil a validé les dernières options stratégiques du Conseil d’Etat : soit attribuer la chirurgie stationnaire au site hospitalier de La Chaux-de-Fonds et la chirurgie ambulatoire à l’hôpital Pourtalès à Neuchâtel. Or, les référendaires militent pour le développement d’un site unique de soins aigus, sans passer par une phase transitoire qui, selon eux, mettrait en danger l’existence même d’Hôpital neuchâtelois.

Comme il est coutume, les lanceurs du référendum se défendent de replonger le dossier hospitalier dans l’impasse politique et de retarder les réformes pour que s’installe à Neuchâtel ce super centre de soins aigus disant que l’endroit n’est pas fixé dans leur raisonnement. Mais ils avouent avec arrogance qu’ils préfèrent Neuchâtel !

Théo Bregnard, qui vient d’être réélu, est scandalisé par ces propos ! « Aujourd’hui, nous devons nous battre pour faire avancer notre canton, construire ensemble l’avenir, tandis que ces paroles ne font qu’attiser les tensions et les rancunes en niant les efforts consentis par les gens des Montagnes qui voient, peu à peu, tout partir au seul profit de Neuchâtel ». Pour l’élu des Montagne, la force d’une démocratie se marque toujours par le respect qu’elle porte aux plus faibles et non par l’imposition de la force du nombre, faisant allusion à la différence de population entre le Littoral et les Montagnes ! La blessure pourrait être profonde alors que les référendaires restent aveugles à la situation médicale du Haut confronté à de véritables difficultés de recrutement. Théo Bregnard estime qu’aujourd’hui, « on a le choix entre une meilleur répartition des missions, plus solidaire entre les deux centres hospitaliers, un projet construit et défendu par des médecins (contrairement à ce qu’affirment les référendaires) ou un statut quo qui n’améliorera en rien la prise en charge des patients et l’économicité des soins ! »

Le popiste continue de vouloir défendre le projet adopté plutôt que de tout centraliser au détriment des régions périphériques.

Alain Bringolf

POP neuchâtelois  |   Dernière mise à jour: le 15 mars 2018

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