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Interventions

Séance du Conseil général du 4 mai 2010

 Ville de La Chaux-de-Fonds - Intervention de Pascale Gazareth, rapporteuse de la commission financière, sur les comptes 2009

Mis en ligne le 13 mai 2010

La commission financière a examiné les comptes 2009 avec minutie au cours de 3 séances plénières et des séances de sous-commissions. Le travail approfondi réalisé dans ces sous-commissions a permis de répondre aux nombreuses questions soulevées, la plupart du temps sur l’instant, le reste du temps dans le cadre des séances plénières qui ont suivi. Pour la première fois, la commission a également discuté des investissements réalisés durant l’année. D’une manière générale, le Conseil communal a fait preuve d’une grande disponibilité et d’une large transparence dans ses explications à la commission. Celle-ci a donc pu réaliser son travail dans de bonnes conditions, hormis, comme toujours, le temps limité à sa disposition pour prendre connaissance des documents nécessaires à son travail.

Le résultat général des comptes 2009 présente un déficit de 1’880’686.95. Ce résultat a été débattu, certains commissaires regrettant qu’il soit négatif alors qu’un bouclement différent aurait sans doute permis d’atteindre un résultat positif. Le choix du Conseil communal, reflet des effets de la crise sur nos finances, a néanmoins été validé par la majorité de la commission.

Du fait du déficit présenté, les amortissements se sont limités aux amortissements ordinaires et à divers amortissements de non-valeurs. En effet, en présence d’un déficit, il n’est pas légal de procéder à des amortissements extraordinaires. Comme lors de chaque examen des comptes, ces amortissements ont fait l’objet de nombreuses questions et discussions qui, si elles n’ont pas toujours permis de convaincre chacune et chacun du bien-fondé des décisions du Conseil communal, ont du moins permis d’établir la transparence sur ces décisions.

En tant que rapporteuse, je remercie chaleureusement le secrétariat du dicastère des finances pour ses procès-verbaux des séances plénières ainsi que les commissaires qui ont rédigé les rapports de sous-commission. J’y joints naturellement l’administrateur du dicastère de l’économie qui a pris en charge le rapport de cette sous-commission à titre tout à fait exceptionnel. Ce partage des tâches a fortement allégé celle qui m’incombait et dont j’espère m’être acquittée à la satisfaction générale. J’espère également que l’ensemble des documents préparés par la commission à l’attention du Conseil Général auront permis de lever la plupart de vos questions et nous permettront de traiter rapidement l’examen de ces comptes 2009.

Pascale Gazareth



Textes

Fleurier - Allocution du 1er mai 2010

 Mot d’ordre officiel : du boulot, des salaires et des rentes

Mis en ligne le 12 mai 2010

Ah oui, c’est la crise, c’est la crise, c’est la crise partout ! Comme ici où
Vaucher Manufacture licencie, Kyphon-Medtronic licencie, Etel a
licencié, Metalor a licencié, Zenith a licencié,… C’est la crise partout !
Euh, partout ? A ben tiens, non… Hier, l’assemblée des actionnaires du
Credit suisse a accepté les rémunérations accordées aux dirigeants de
la banque : 13 managers se sont partagés 149 millions de francs de
bonus (en plus de leurs salaires !), les 15 membres du conseil
d’administration se sont partagés 22 autres millions pour assister à
quelques séances annuelles, et le directeur de la banque a reçu en 2009
un salaire de 19 millions et pour 71 millions d’actions… Il a donc reçu à
lui tout seul autant que 2200 vendeuses. Et donc en tout cas, question
salaires et rentes, tous ces braves gens sont servis et bien servis, merci
pour eux. Et ils ne sont pas les seuls.

Alors quoi, c’est la crise ou pas ? Et d’abord c’est quoi cette crise ? Je ne
suis pas médecin, mais j’aime parfois jouer avec les mots. Alors il me
semble qu’on pourrait dire que cette crise, c’est un peu comme une
maladie, comme un virus ou une bactérie qui se répand dans le corps.
Mais c’est une bien drôle de maladie, une maladie où certains organes
dysfonctionnent mais où, au bout du compte, ce ne sont pas ces
organes-là qui ont mal et qui souffrent, mais d’autres.

Cette crise, ça a d’abord été une crise… cardiaque, puisque c’est le
coeur du système capitaliste – c’est-à-dire la bourse –, c’est ce coeur qui
a commencé à avoir des soubresauts, des palpitations, et qu’on a même
dit qu’il allait peut-être s’arrêter de battre. Mais bon, finalement, ce coeur
se porte bien, très bien même, la bourse s’est remise à battre comme
avant, voire mieux. Et en fin de compte, aujourd’hui les seuls qui ont le
coeur blessé sont les gens qui n’arrivent pas à vivre dignement dans
notre société de surabondance.

Cette crise, ça a aussi été une crise… d’asthme, puisque les banques –
qui sont comme le poumon du système néolibéral – étaient tout d’un
coup asphyxiées sous leurs crédits pourris. On a pu penser que ce
système économique était complètement essoufflé, qu’il allait étouffer.
Mais bon, en fait, le capitalisme semble de nouveau à l’air libre, les
profiteurs planent de nouveau au-dessus du smog dans lequel nous
sommes. En fin de compte, aujourd’hui les seuls qui s’essoufflent sont
ceux qui s’épuisent à faire des heures sup’ pour garder leur emploi.
Pour le système financier, ça a aussi été une crise… d’épilepsie, qui a
fait trembler puis qui a jeté à terre toute une série de sociétés, jusque là
bien fièrement dressées dans leurs gratte-ciels. Les états ont tenu de
force ces sociétés pour éviter qu’elles ne se blessent et ils leur ont
largement essuyé le front et les commissures des lèvres à coups de
billets de banque. Mais bon, maintenant, ces sociétés financières ont
rendu les billets de banque et elles se pavanent de nouveau comme si
rien ne s’était passé. Et en fin de compte, aujourd’hui les seuls qui
tremblent et qui sont laissés à terre sont ceux qui reçoivent leur lettre de
licenciement.

Donc là où ça fait mal aujourd’hui, là où les séquelles de la crise sont
visibles, ce ne sont pas dans le coeur ou les poumons, mais dans des
organes qui ont toujours bien fonctionné, ce sont dans les mains et les
pieds du grand corps social. Car ceux qui subissent la maladie de la
crise, ce sont avant tout ceux qui travaillent et ceux qui se déplacent
pour trouver de quoi vivre, ceux auxquels on a dit qu’ils n’étaient pas au
coeur décisionnel de la société mais plutôt dans ses extrémités.
Ce qui frappe notre société, ce n’est plus une crise cardiaque, c’est une
crise de goutte, une crise de rhumatisme, une crise d’arthrite. Ça doit
probablement être que l’argent est trop acide, il ronge tout, il détruit les
articulations de cette société où tout s’achète, même les discours du 1er
mai : j’ai vu qu’on peut acheter sur internet un discours du 1er mai, tout
prêt, pour 12.90 € (et c’est une affaire puisqu’il est soldé). Rassurezvous,
le mien vaut bien moins que ça…

Une crise d’arthrite donc, et aussi sûrement une crise de foie, mais de foi
dans le sens religieux du terme : on commence vraiment à douter de
l’avenir radieux de notre monde de consommation.

Et alors, face à cette crise, à cette maladie de la société, que font les soidisant
docteurs ?

Les thérapies proposées semblent souvent plutôt destinées à nous
rendre encore plus malades, et en revanche on est souvent aux petits
soins pour ceux qui n’ont vraiment pas besoin d’être aidés :
Ces jours-ci, Hans-Rudolf Merz a déclaré qu’il s’oppose à l’idée de taxer
les banques pour disposer d’un fonds qui servirait à éviter un éventuel
nouveau crash financier. Par contre, les citoyens, eux, doivent payer
pour renflouer leurs assurances sociales. Et ils risquent de le payer
cher : la volonté de baisser les rentes LPP a heureusement été
repoussée en votation il y a deux mois, mais la rémission est de courte
durée. Il faut maintenant se battre contre la 4ème révision de la loi
fédérale sur l’assurance-chômage, qui enfoncerait encore un peu plus
ceux qui ont besoin d’un appui de la collectivité. Et bientôt la 11e révision
de l’AVS et la 6e révision de l’AI vont nous pendre au nez.
Parfois, le Conseil fédéral utilise un placebo pour faire croire qu’il
cherche à remédier aux inégalités. Il a par exemple annoncé il y a 3
jours que les bonus distribués aux managers des entreprises seront
enfin désormais considérés comme du bénéfice et taxés comme tels…
mais seulement s’ils dépassent 2 millions de francs ! 2 millions ! en
dessous, rien !

Au niveau cantonal, les remèdes appliqués pour pallier à la crise laissent
tout aussi songeurs : on augmente les effectifs des classes ; on
autonomise le cnip sans s’assurer qu’il aie les moyens de tourner ; et
avant-hier, le Conseil d’Etat a présenté sa nouvelle stratégie en matière
de fiscalité des entreprises : si le Grand conseil le suit, notre beau canton
sera doté de l’une des lois les plus favorables aux entreprises de Suisse,
encore mieux qu’à Zoug ou Obwald. Et les gains de ceux qui reçoivent
des dividendes ne seraient plus taxés en entier : 40% seraient libres
d’impôt. Merci pour le cadeau !

Bref, Il ne me semble pas que ce soit la bonne direction pour se dépêtrer
de cette crise. Et en tout cas ce qui est sûr, c’est qu’il y a vraiment de
quoi en piquer une, de crise, lorsque l’on constate comment certains
s’enrichissent alors que d’autres trinquent, comment on aide des
banques et qu’on enfonce des chômeurs, ou comment certains élus
politiques disent vouloir le bien commun mais prennent en fait des
décisions qui favorisent un petit groupe de privilégiés !

Contrairement à ce que certains ont pu espérer il y a une année ou
deux, le système néolibéral n’a pas l’air de s’autodétruire. Alors, pour
transformer la crise actuelle en véritable crise existentielle du
capitalisme, pour provoquer une vraie crise de conscience, c’est à nous
d’être les virus et les bactéries dans ce système. Une bactérie ou un
virus, c’est minuscule, on ne le voit presque pas, et tout seul, il ne peut
rien faire. Mais si le milieu devient favorable, alors une bactérie ça se
multiplie, un virus ça se répand, et alors ça peut provoquer des
transformations terribles.

Je vous souhaite à toutes et tous une belle journée de 1er mai, pleines de
rencontres "virales" et "bactériennes". Croissons et multiplions-nous !

Thomas Perret



Communiqués

 Soutien du Parti Ouvrier et Populaire au référendum du SSP

Mis en ligne le 5 mai 2010

Le Parti Ouvrier et Populaire neuchâtelois (POP), a pris position au sujet du référendum lancé par le SSP contre le décret de 16 millions pour l’assainissement des finances cantonales.

Il observe que les mesures prises dans le cadre du frein aux dépenses touchent de plein fouet plusieurs services qu’il doit rendre à la population du canton. Ces restrictions frappent directement ou indirectement toutes les couches de la population, mais les plus démunies en souffrent davantage. Le POP n’est pas insensible à la situation financière de l’Etat. Mais son amélioration ne doit pas se faire en pénalisant les couches sociales les plus faibles ou en s’en prenant aux structures de base d’une collectivité publique comme le sont l’instruction, la santé publique et les aides sociales. Dans une situation difficile, la solidarité doit l’emporter sur la défense des intérêts personnels ou des intérêts de classes.

Alors que depuis plusieurs années le gouvernement, soutenu par tous les grands partis (avec les nuances politicardes qui conviennent), conduit une politique de réduction mal réfléchie de ses dépenses. Il n’hésite pas à proposer de dépenser 16 millions pour assurer le redressement durable des finances cantonales ! Comme si les conseillers d’Etat, accompagnés de leurs divers spécialistes n’étaient pas capables de faire ce travail.

Mais il est plus simple, et moins courageux, de venir dans quelques mois devant le Grand conseil en disant que ce sont des spécialistes venus d’ailleurs qui proposent la maigreur des activités cantonales sans oser toucher ceux qui pourraient faire l’effort nécessaire, sans souffrir, pour mieux maîtriser l’actuelle situation.

Pour toutes ces raisons, les députés du POP ont refusé les 16 millions pour l’étude d’amélioration des finances cantonales. C’est donc sans surprise et en toute logique, que le POP a pris la décision de soutenir le référendum lancé par le SSP.

Denis de la Reussille
Président



 Rénovation du Musée d’histoire, conférence de presse de l’UDC

Mis en ligne le 19 avril 2010

(Référence : L’Impartial du vendredi 16 avril)
Commentaires de Francis Stähli

«  Nous ne sommes pas contre le Musée d’histoire » dit maintenant l’UDC, « puisque nous acceptons les travaux nécessaires à la mise en conformité du bâtiment. Par contre, nous nous opposons au projet d’aménagement muséographique à hauteur de 1,5 million que nous jugeons totalement disproportionné ! ».

Je prends acte du fait que l’UDC ne demande plus la fermeture de ce musée alors qu’elle l’avait publiquement réclamée.

En premier lieu, je fais remarquer que, dès lors, la contestation ne porte plus sur 3,5 millions mais sur 1,5. Ce fait devrait être mis en évidence par l’UDC elle-même dans sa propagande et sa récolte de signatures. Ce n’est pas ce qu’elle fait puisque ses collecteurs prétendent qu’il y aura des hausses d’impôts si ce crédit, pourtant prévu, était accepté. Voilà un exemple de populisme, lequel en démocratie n’est pas une qualité mais un défaut, une dérive.

En second lieu, petite question : est-il raisonnable d’entreprendre des travaux sur ce bâtiment sans rénover sa muséographie ? La proposition de l’UDC revient en fait à dépenser sans l’espoir d’un quelconque retour sur investissement. Car la cause évidente de la relative faible fréquentation du Musée d’histoire tient à une muséographie clairement obsolète. Si celle-ci n’est pas rénovée, le Musée d’histoire va progressivement mourir de telle sorte qu’on ne peut affirmer qu’on n’est pas contre lui si l’on ne soutient pas l’actualisation de ce qu’il va proposer à ses visiteurs. Au surplus, que deviendra cette belle maison bourgeoise ? Un dépôt ? l’UDC n’en dit mot. Est-ce ainsi que l’on gère une collectivité publique ? Et ce, même du point de vue financier... ?

Elle ne dit rien non plus du sens et du contenu de la rénovation comme si pour elle, à l’avance, peu importait. C’est témoigner d’un mépris pour le domaine culturel.

L’UDC termine sa conférence de presse en disant qu’elle se préoccupe des chômeurs de notre ville, laissant entendre que nos autorités favorisent la culture et négligent le social... J’aimerais rappeler ici que notre ville est la seule de Suisse qui verse chaque fin d’année une allocation de solidarité pour compenser certains effets de seuil, lesquels mettent gravement en difficulté des personnes à revenu modeste.

Je souligne aussi que le Conseil communal s’engage précisément contre la révision de l’Assurance chômage. Or sur cet objet, quel est le parti, au niveau national, qui a eu la position la plus dure à l’égard des chômeurs ? Réponse : l’UDC.

A mon avis, la section chaux-de-fonnière de ce parti ferait mieux de faire signer le référendum contre la loi sur le chômage que de se présenter comme défendant la « population » en voulant faire une croix sur le Musée d’histoire, ce qui portera atteinte à l’image de notre ville et n’aidera en rien ses chômeurs.

F.Stähli, La Chaux-de-Fonds, le 18 avril 2010



Tracts

 Signez le référendum contre la révision de l’assurance chômage !

Mis en ligne le 11 avril 2010

On s’y attendait : le Parlement fédéral a adopté la révision de la loi sur l’assurance-chômage (LACI). Les partis de droite UDC, libéral-radical et démocrate-chrétien se sont unis une fois de plus pour :

- diminuer les prestations fournies aux sans-emplois
- durcir les conditions d’octroi des indemnités
- augmenter la part de cotisation des travailleurs/travailleuses
- transférer les coûts sur les cantons et communes

Le compromis voté suite au refus populaire massif contre la révision de la prévoyance
professionnelle (LPP) visait à éviter un nouveau référendum gagnant de la gauche. Eh
bien c’est raté ! Les quelques concessions obtenues ne changent en effet rien au fond
du problème.

L’actuelle crise mondiale touche fortement et de manière durable un nombre élevé de
personnes, familles, entreprises et collectivités locales. Les salariés en subissent directement les conséquences sans en être responsables. Et on voudrait en plus leur faire payer la facture ? Inacceptable !

Les responsables de cette crise du capitalisme continuent d’user et d’abuser du système
tout en affirmant que "ça fait partie du jeu ".

On en a marre d’être trompé ! Avec nous, sortez vos stylos et SIGNEZ ET FAITES SIGNER LE REFERENDUM CONTRE LA REVISION DE LA LOI SUR L’ASSURANCE-CHÔMAGE !

POP neuchâtelois


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Feuille de récolte de signatures référendum contre la LACI
PDF - 35.1 ko
Tract contre la révision de l’assurance chômage




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POP neuchâtelois  |   Dernière mise à jour: le 15 mars 2018

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