Parti Ouvrier et Populaire neuchâtelois
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Séance du Conseil général du 26 avril 2012
Mis en ligne le 2 mai 2012
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Mesdames, Messieurs, Monsieur de Président,
Il semble qu’en matière de transport, la taille est un indicateur de maturité. Les CFF sont nés de la fusion des nombreuses compagnies privées qui ont créé le réseau ferroviaire suisse. Aujourd’hui, nous sommes appelés à approuver la création d’une compagnie de transport gérant la presque totalité des lignes de transports publics du canton. Cette nouvelle étape, après la création des TRN, est placée sous le signe de l’efficacité, de la force, de la masse critique, de la qualité concurrentielle, mais aussi, et nous y sommes plus sensibles, de la cohérence et des synergies.
Devant l’augmentation de la mobilité, et la part que cela implique d’augmentation du trafic passagers utilisant bus, cars, trams et trains, la cohérence et l’interconnexion du réseau sont un besoin réel. La communauté tarifaire de l’Onde verte symbolise cette évolution, et contribue à améliorer l’attractivité des transports collectifs.
Nous sommes convaincus de la nécessité d’avoir un réseau de transports publics performant et utilisant judicieusement les deniers publics. C’est pourquoi nous soutiendrons cette fusion, même si en soi, la création d’une SA supracommunale de grande taille relève d’une logique que nous désapprouvons.
Cette fusion se justifierait en elle-même. Mais elle prend une dimension presque incontournable dans la perspective du RER Neuchâtelois, projet que nous soutenons avec conviction, et qui implique une conduite coordonnée de l’ensemble des transports publics actifs sur le territoire cantonal.
Ce projet éveille néanmoins trois attentes de notre part :
La première concerne le déficit démocratique dans la gouvernance de ce type d’entreprises. L’affaire des trolleys dans notre ville illustre bien cet aspect. Il manque clairement un organe de discussion qui permette le dialogue avec les usagers, les associations actives dans le domaine et les parlementaires que nous sommes. Nous attendons que cet aspect du déficit démocratique soit pris en compte, par exemple lors de la rédaction des statuts ou dans l’organisation de l’Assemblée générale.
La seconde attente porte sur les objectifs poursuivis : une SA a toujours une consonance économique qui appelle à faire passer les enjeux financiers avant les enjeux politiques. Pour nous, la rentabilité n’est pas à négliger mais elle doit passer après la politique, en particulier après les objectifs sociaux, notamment en termes d’accessibilité et de prix, les objectifs collectifs, et les objectifs environnementaux.
Notre troisième attente porte sur la rémunération de la Direction, qui doit rester décente par rapport aux salaires de la fonction publique.
Nous avons encore trois petites questions :
- Y-a-t-il lieu de s’inquiéter de l’avenir d’éventuels biens culturels qui auraient été acquis par les TC ou les TRN et dont le devenir pourrait échapper à notre contrôle comme ce fut le cas des tableaux des SI (en réalité : de l’ENSA) ?
- Qu’en-est-il de l’intégration des CJ dans la nouvelle entité ? Cette possibilité a-t-elle été prise en compte ou pourrait-elle l’être si l’intérêt des partenaires va dans ce sens ?
- Qu’en est-il des actionnaires privés, dont la participation à l’actionnariat sera supérieure à celle du Locle ? Nous aimerions savoir qui ils sont.
Enfin, est-il correct que le choix du futur directeur exclut de fait Mme Fontugne, la fonction étant décrite exclusivement au masculin ?
Par ailleurs, nous nous réjouissons que la fusion n’ait pas de conséquence sur l’emploi des salariés et des salariées actuels des deux compagnies, ni sur leurs conditions de travail, qui doivent continuer à être régies par une CCT. Nous attendons également que l’harmonisation des taux de couverture des deux caisses de pensions se fasse dans le respect des intérêts et des participations passées de chacun.
Nous nous réjouissons aussi que le siège de la SA soit localisé à la Chaux-de-Fonds. Ce point de vue décentré nous semble essentiel pour garantir l’objectivité du regard de la Direction sur le réseau qu’elle devra gérer. Nous n’oublions pas l’appauvrissement auquel d’autres regroupements du même genre ont conduit pour les Montagnes.
Enfin, la solution transitoire concernant la part de capital surnuméraire de notre ville nous paraît cohérente. Nous la soutiendrons donc, sous réserve de la discussion à suivre concernant les amendements déposés.
Nous souhaitons bon vent à la nouvelle entité et à ses 400 employés, mais surtout bon voyage aux milliers d’usagers et d’usagères qui bénéficieront des gains de cette fusion.
Pour le POP, Pascale Gazareth |
Parti ouvrier et populaire | Unia | Parti socialiste | Les Verts
Mis en ligne le 24 avril 2012
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Les partis de gauche du Val-de-Travers et le syndicat Unia fêteront le 1er mai à Fleurier avec plusieurs invités, dont le chef du Département fédéral de l’intérieur. L’ensemble de la population est invité à les rejoindre dès 11h sur la place du Marché.
La traditionnelle Fête du 1er mai sera célébrée cette année au Val-de-Travers par l’ensemble des forces de gauche, politiques (Parti ouvrier et populaire, Parti socialiste, Les Verts) et syndicales (Unia). Elle se tiendra dès 11h sur la place du Marché, à Fleurier. La partie officielle réunira, dès 11h30, Angelica Palmieri, vice-présidente UNIA région Neuchâtel, Jean-Pierre Cattin, président du PS du Val-de-Travers, Evelyne Ternant, militante du Front de Gauche du Doubs (F), Philippe Vaucher, conseiller général POP Val-de-Travers, Francine John-Calame, conseillère nationale Les Verts, ainsi qu’un invité de marque : Alain Berset, chef du Département fédéral de l’intérieur.
La fête se poursuivra autour d’une paëlla (thé, sirop et verre de l’amitié offerts), puis en musique avec les chansons poético-bucoliques du Bel Hubert et le slam de Vieux loup de mer. En outre, les Magasins du monde et l’APMR (Association promo-monde rural) tiendront chacun un stand lors de cette journée.
Par ailleurs, Alain Berset profitera de sa venue à Val-de-Travers pour rencontrer plusieurs jeunes de l’association Barak et d’autres ayant été reçus par le Conseil communal le 13 avril dernier à l’occasion de leurs 18 ans. Le conseiller fédéral parlera avec eux de majorité et de citoyenneté. |
Élections communales 2012
Mis en ligne le 8 avril 2012
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Il y a 30 ans déjà (!) le POP de Neuchâtel-Ville avait, lancé et obtenu par initiative, la construction par la commune de 500 logements à loyer modéré… Une grosse victoire à l’époque où une majorité de droite voyait d’un très mauvais œil cette construction, qui plus est à Denis-de-Rougemont, avec vue sur le lac. Ce devait être la première phase de ces constructions, mais, depuis, plus grand-chose… Le POP de Neuchâtel exige que la Commune remplisse ses devoirs et mène une vraie politique active du logement, surtout à l’heure où les subventions fédérales tombent. Un appartement décent à un prix abordable, pour les bas salaires, c’est une revendication que le POP va toujours revendiquer, c’est un minimum, et surtout, cela devrait être un droit !
A Neuchâtel nous nous engageons pour :
Une politique urbaine favorisant les transport publics, les piétons et les cyclistes. Pour cela, des améliorations doivent être apportées sur les réseaux de transports existants, notamment au niveau des cadences et des correspondances. Afin d’améliorer les temps de parcours, il s’agit de créer des couloirs réservés aux bus et trolleybus sur un grand nombre d’axes routiers à fort trafic et installer partout des systèmes de feux de circulation donnant la priorité aux transports publics. L’électrification des lignes par le maintien et l’extension des réseaux trolleybus représente un enjeu extrêmement important tant au niveau écologique qu’à celui de service à la population. En terme d’infrastructure lourde, la prolongation du tram 5 Boudry-Neuchâtel jusqu’au Centre Professionnel du Littoral Neuchâtelois est une nécessité, ceci afin de desservir aussi
bien les lycées que l’Université ou le quartier de la Maladière. L’installation du tram en ville permettra également de repenser l’urbanisme autour de l’axe Place Pury - Maladière.
Soutenir toute forme de démarche permettant d’informer et d’associer la population aux projets qui la touche directement. Nous voulons faire avec les gens, et non pour les gens !
Contribuer à la lutte contre le dumping salarial et les mauvaises conditions de travail, notamment en renforçant la surveillance et en mettant en place une charte exigeant des entreprises qui travaillent pour la Commune qu’elles respectent des conditions de travail correctes.
Lutter contre le gaspillage des ressources de la Commune, où chacun/chacune paie son dû, selon ses véritables moyens.
Œuvrer pour une politique qui favorise une meilleure ouverture et communication entre toutes les personnes résidant dans la commune afin de permettre une meilleure compréhension les uns des autres.
Soutenir une école qui soit émancipatrice et critique et non un lieu de reproduction des inégalités.
Promouvoir une présence régulière des autorités auprès des habitants des quartiers, afin de débattre ensemble des problèmes qui les touchent directement ou indirectement.
Œuvrer pour une culture diversifiée et accessible qui brise les frontières de classes qui font que le théâtre, par exemple, soit réservé à une élite et que les événements culturels de masse ne soient pas abordés comme un bien marchand ordinaire quelconque.
Une réduction de la consommation d’énergie et le remplacement des énergies fossiles par les énergies renouvelables, en favorisant par exemple de réelles subventions.
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Élections communales 2012 : Val-de-Travers
Mis en ligne le 2 avril 2012
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La campagne popiste aux élections communales démarre au Val-de-Travers
En tant que popistes, nous nous engageons à construire une société véritablement démocratique et où chacune et chacun dispose des ressources nécessaires à son existence.
Les élu-e-s agissent par conviction et non par intérêt : dans les communes où ils en touchent, ils reversent leurs jetons de présence et une part significative de leurs revenus de fonction au profit de l’activité générale du parti. Celui-ci est entièrement financé de la sorte et par les cotisations des membres et sympathisants.
Au Val-de-Travers, nous nous engageons pour :
Améliorer la desserte en transports publics, notamment pour les villages du bas et haut vallon.
Favoriser l’établissement de nouveaux médecins.
Maintenir la qualité de nos services d’ambulance, du SMUR et du feu.
Améliorer la participation communale aux frais dentaires des jeunes jusqu’à 18 ans en incluant l’orthodontie.
Soutenir clairement et concrètement les entreprises formatrices, notamment en les favorisant lors de l’attribution de mandats communaux.
Favoriser l’engagement de main-d’œuvre locale.
Développer et soutenir le commerce local, créateur d’emplois et acteur de la vie sociale.
Soutenir une agriculture de type familial et respectueuse de
l’environnement.
Développer l’implantation de nouveaux immeubles et la création de zones à bâtir permettant à de nouveaux habitants de s’établir à Val-de-Travers.
Soutenir nos sociétés locales, sportives et culturelles.
Appuyer la mise en place du centre de jeunesse BARAK.
Offrir aux migrants des cours de français intensifs avec le soutien de référents communautaires, du travail d’utilité publique et une scolarisation rapide des enfants pour viser une intégration réussie.
Réintroduire un camp d’une semaine en 8e HARMOS (6e année).

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- Télécharger l’affiche du POP Val-de-Travers
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Séance du Conseil général du 6 février 2012
Mis en ligne le 22 février 2012
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Mesdames et Messieurs, Monsieur le président,
Ce double rapport nous rappelle qu’il y a démocratie et démocratie, sans qu’on puisse toujours dire laquelle est plus démocratique que l’autre.
Quelques années à peine après la grosse modification du mode d’élection de notre exécutif et l’introduction d’une présidence tournante en son sein, une partie de notre conseil a souhaité remettre l’ouvrage sur le métier, suite il est vrai à divers événements qui ont abondamment alimenté les conversations du café du commerce. Cet exercice aura eu le mérite de nous refaire réfléchir à ce que c’est vraiment, la démocratie, et au rôle que nous donnons à nos organes politiques.
La question du mode d’élection ayant été abandonnées aux décisions supérieures cantonales, nous voici amenés à évoquer la question très symbolique du type de présidence que nous souhaitons pour notre ville. Pour le POP, la réponse est claire. La présidence tournante est la plus conforme à l’esprit des institutions suisses - et quand je dis cela, je ne pense pas à 1291 mais à la Confédération moderne issue de 1848 - en particulier au caractère collégial de nos exécutifs. Elle offre à chaque membre de l’exécutif l’occasion de contacts privilégiés avec la population et avec les dossiers de ses collègues, assurant une meilleure compréhension des souhaits et des besoins de la population et des réalités des autres dicastères. Elle présente certes quelques inconvénients, en particulier pour les relations extérieures, mais ceux-ci peuvent être facilement contournés, comme le prouvent les solutions mises en place ces dernières années par le Conseil communal.
La présidence fixe incarne les valeurs promues par l’idéologie économiste dominante, valeurs de visibilité, de personnification et d’efficacité. Si nous avons consentis à plusieurs mesures allant dans le sens de cette idéologie pour garantir de bonnes chances de développement à notre collectivité, nous estimons qu’ici, l’enjeu n’est pas décisif. D’où notre soutien confirmé à une présidence plus conforme à nos valeurs politiques.
Nous ne nous attarderons pas sur la solution proposée par la majorité de la commission. Qui trop embrasse, mal étreint. A vouloir tout prévoir et tout régler, la solution proposée n’est pas applicable. Ni, à nos yeux, souhaitable. Au vu des arguments développés plus haut, vous aurez compris que nous ne soutiendrons pas davantage la solution proposée par le Conseil communal.
Je vous remercie de votre attention.
Pour le POP Pascale Gazareth |
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