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Parti Ouvrier et Populaire neuchâtelois
Derniers articles
Décembre 2012
Mis en ligne le 30 décembre 2012
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C’est dans une salle bien remplie que les militant-e-s du POP neuchâtelois ont définis les principaux choix politiques en vue des élections cantonales d’avril 2013. Les participant-e-s ont décidé de mettre l’accent principal sur le renforcement de la députation popiste au Grand conseil. C’est à ce niveau que les décisions importantes se prennent et la majorité de gauche doit être élargie. Ce choix confirme la priorité politique des popistes, quand bien même les médias ne parleront que des candidat-e-s au Conseil d’Etat, sans trop se préoccuper des programmes présentés par les partis.
Sachant cela, une présence de candidat-e-s au Conseil d’Etat est un excellent moyen pour faire connaître les orientations politiques du parti en souhaitant qu’elles incitent davantage de citoyennes et citoyens à voter les listes du POP pour le Grand conseil.
La course au Conseil d’Etat se présente de manière inhabituelle car une grande partie de la population est fâchée contre le Conseil d’Etat. Son incapacité à cultiver un véritable partenariat, que ce soit avec le Grand conseil, les communes, les syndicats, les institutions para-étatiques et encore moins avec la population est souvent exprimée. Cette grogne améliore la possibilité de faire basculer à gauche le gouvernement par l’élection d’un représentant du POP, plus proche du peuple à l’exemple de l’exécutif de la ville du Locle. Ce basculement est d’autant plus important que le risque d’un gouvernement encore plus à droite avec un UDC complétant trois libéraux est possible.
Les participant-e-s ont rappelé que les membres du gouvernement ont été proposés par les grands partis. Que ces derniers critiquent maintenant tel ou tel manquement, en période électorale, trompe l’électeur sur leurs propres responsabilités. Il en est ainsi des dysfonctionnements de Frédéric Hainard, Jean Studer, Claude Nicati, Gisèle Ory qui ont ou qui vont quitter de leur propre volonté ou miner par leur propre parti leurs responsabilités gouvernementales.
Les popistes estiment que les différences entre le Haut et le Bas du canton sont liées à la politique libérale. Sans le déplacement de l’Ecole d’ingénieurs du Locle à Neuchâtel ou sans la fermeture de la maternité de La Chaux-de-Fonds les dissensions entre les régions serait moins fortes.
C’est donc lucidement que les militant-e-s ont décidé de présenter un-e candidat-e sur une liste unique de la gauche neuchâteloise. Si cette proposition n’est pas acceptée, d’autres variantes sont possibles comme l’explique le communiqué du POP.
Les popistes feront connaître leur candidat-e au Conseil d’Etat au début du mois de janvier. Lors de la campagne, les popistes exprimeront la nécessité de construire les solidarités pour réunifier le canton.
Alain Bringolf |
Décembre 2012
Mis en ligne le 30 décembre 2012
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Mis en chantier lors de la précédente législature, un rapport d’information du Conseil communal sur la politique culturelle de la Ville fait partie des priorités de la présente législature.
Nous profitons de cette opportunité pour ouvrir dans POP info une rubrique destinée à la politique culturelle que nous souhaitons mettre en place. Dans ce premier article, nous poserons le principe de base que nous développerons dans les prochains numéros.
Plusieurs études ont démontré qu’investir dans la culture rapporte. Le rapport financier du « franc culturel » incite certaines collectivités publiques à mener une politique culturelle visant prioritairement la rentabilité. Pour notre part, nous voulons promouvoir en premier lieu, le développement d’une culture accessible à chacun. Cela implique un soutien, souvent financier, de la part de l’autorité subventionnante, mais pas seulement : la mise à disposition de lieux, de prestations, ou le développement d’une information large à la population concernant les événements culturels quels que soient leur domaine, sont les vecteurs que nous souhaitons voir développer de façon à ce que chacun puisse être concerné par les activités culturelles de notre ville ou, plus largement, du canton.
Nous savons bien que les chemins favorisant cette ouverture sont multiples. Notre ville fait et a fait des efforts pour y parvenir, nous en parlerons. Mais nous aimerions qu’elle aille plus loin, qu’elle se donne les moyens de développer ses qualités déjà reconnues en matière culturelle, notamment au travers de la « médiation culturelle » qui doit permettre à chacun d’avoir accès à cet univers nécessaire, par exemple, à la cohésion sociale. Voilà ce que nous envisageons de montrer dans les prochains numéros de POP info.
Francis Bärtschi, Claudine Stähli-Wolf, Théo Bregnard, Francis Stähli |
Décembre 2012
Mis en ligne le 30 décembre 2012
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Depuis quelques années, la situation économique de notre région est plutôt bonne entraînée notamment par un secteur horloger florissant. Corollaire de cette situation, le nombre d’emplois dans le canton n’a jamais été aussi élevé.
Ce constat réjouissant doit malheureusement être pondéré puisque dans le même temps, le taux de chômage ne baisse pas et que les personnes ayant recours aux services sociaux augmentent très sensiblement.
Face à cette situation dénoncée par les syndicats et les partis de gauche notamment lors de la dernière révision de l’assurance chômage, il est impératif que l’Etat agisse rapidement en demandant aux entreprises un effort conséquent pour permettre aux personnes sans emploi de se réinsérer dans le monde du travail.
La situation dans le parapublic n’est pas très différente. En prenant l’exemple d’HNE, comment est-il possible que de jeunes diplômés infirmiers HES, sortant de formation, trouvent très difficilement du travail dans notre canton alors qu’hôpital neuchâtelois procède régulièrement à des engagements ?
Ces problèmes doivent être traités urgemment, en l’absence de solution, le climat social pourrait se détériorer rapidement, la libre circulation remise en cause, les boucs émissaires resurgir…
Comité cantonal du POP |
Mis en ligne le 21 décembre 2012
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Suite aux déclarations, mercredi 19 décembre 2012, du Conseil d’Etat neuchâtelois
qui entend ne pas appliquer au groupe GSMN, repreneur de l’hôpital de la Providence, son arrêté du 6 septembre 2011 et donc de ne pas exiger, jusqu’en 2016, l’application de la CCT21 en échange de mandats publics ;
qui contrevient ainsi gravement, sous couvert de clause d’urgence, à la volonté du législateur ;
qui ouvre ainsi la porte aux revendications d’autres cliniques privées dans le canton ;
qui se fait de la sorte l’auxiliaire de la privatisation rampante du domaine de la santé en Suisse, alors que son rôle serait d’assurer un service public performant à sa population ;
qui perd enfin par là toute crédibilité de garant du dialogue social dans le canton,
Le POP neuchâtelois est plus décidé que jamais à ancrer dans la loi même l’obligation d’appliquer les conditions de travail prévues par la CCT21 pour tout établissement hospitalier voulant figurer sur la liste hospitalière cantonale.
Pour ce faire, le POP, qui devrait être soutenu par l’ensemble des forces de gauche, déposera, lors de la session de janvier du Grand Conseil, un projet de modification de la Loi de la santé, muni de l’urgence. Le bureau du Grand Conseil attribuera alors ce projet à une commission (commission de la santé, vraisemblablement), qui statuera en premier lieu sur l’urgence. Si celle-ci est acceptée, le projet pourrait passer au Grand Conseil en automne 2013 et entrer en vigueur au 1.1.2014.
A moins que la majorité politique du Grand Conseil ne bascule à droite lors des élections cantonales du printemps prochain, il y a dès lors de fortes chances que le Conseil d’Etat ne puisse plus, dès 2014, se prémunir de la clause d’urgence pour offrir au groupe GSMN des conditions privilégiées. Tant le Conseil d’Etat que GSMN feraient bien d’en tenir compte.
Le 21 décembre, secrétariat cantonal |
Communiqué de presse du POP neuchâtelois
Mis en ligne le 9 décembre 2012
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Réunis à La Chaux-de-Fonds, les militants du POP ont pris diverses décisions politiques lors de la conférence cantonale du 8 décembre 2012.
Grand conseil
L’action politique principale du POP vise à augmenter la majorité de gauche au Grand conseil car, c’est à ce niveau que se prennent les décisions pour conduire la politique du canton. Pour y parvenir, le POP veut augmenter le nombre des élu-e-s du parti par une participation aussi grande que possible de candidat-e-s sur les différentes listes.
Conseil d’Etat
1) Le POP s’inquiète du risque de voir un gouvernement glissant encore plus à droite avec l’arrivée d’Yvan Perrin autour des trois libéraux. En conséquence, politiquement, il s’agit de tout mettre en œuvre pour empêcher cette dérive en tentant d’obtenir un gouvernement de gauche en conformité avec la majorité politique du parlement. 2) Dans ce but, le POP présentera un ou des candidats au Conseil d’Etat. 3) Pour réunir le maximum de chance de succès, une majorité de militants a décidé de présenter un-e candidat-e sur une liste unique de la gauche neuchâteloise. 4) Dans ce cas, le POP entend décider souverainement de son candidat et veut faire une campagne séparée sur le contenu. Il veut avoir l’entière liberté de critiquer des positions qui lui semblent erronées auprès de ses partenaires. 5) Si cette proposition n’est pas acceptée, le POP proposera une liste PopVertsSol pour renforcer un groupe qui apportera des solutions progressistes au parlement. 6) Si cette deuxième proposition n’est pas acceptée, alors le POP présentera une liste unique avec ses propres candidat-e-s.
Il fera connaître son choix sur le ou les candidats proposés au corps électoral lors d’une conférence de presse prévue le mardi 8 janvier.
Secrétariat cantonal le 9 décembre 2012 |
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