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Textes

 Initiative populaire fédérale sur les bourses d’études

Mis en ligne le 19 décembre 2011

La formation est un droit ! Toutes les personnes ayant des intérêts et des capacités doivent pouvoir y accéder.

La Feuille Fédérale du 19 juin 1964 souligne que le fait de permettre à chaque individu de suivre une formation correspondant à ses capacités personnelles sans tenir compte de sa situation financière est une obligation juridique.

De même, la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme prévoit à l’article 26 le droit à la formation, garantissant à tou-te-s l’accès à l’enseignement supérieur, indépendamment de la situation socioéconomique d’une personne.

... LA RÉUSSITE DES ÉTUDES

Une formation couronnée de succès dépend avant tout du temps qu’une personne peut consacrer à ses études.

La durée actuelle des études correspond à un temps de travail d’environ 40 heures par semaine à plein temps. Or, depuis longtemps, une grande majorité d’étudiant-e-s (plus de 75%) ne peut plus se permettre de se consacrer uniquement à ses études mais doit également travailler pour subvenir à ses besoins. Plusieurs études ont par ailleurs montré que l’origine socio-économique des étudiant-e-s joue un rôle important dans la réussite de leurs études.

Seule une réforme du système actuel d’octroi des bourses d’études permettra d’écarter durablement ces inégalités sociales !

... L’ÉGALITÉ DES CHANCES POUR TOU-TE-S

Les bourses d’études sont destinées aux étudiant-e-s dont la situation économique ne permet pas l’accès à une formation post obligatoire. Les conditions socio-économiques individuelles (niveau de formation des parents, fortune ou revenu de la famille, etc.) sont aujourd’hui encore malheureusement des facteurs déterminants l’accès aux études.

Par ailleurs, il ne faut pas oublier que l’accès aux bourses d’études dépend fortement du canton de résidence juridique des étudiant-e-s (domicile familial ou durée d’habitation dans un canton). Ainsi, l’accès à la formation supérieure est parfois refusé à certain-e-s étudiant-e-s parce qu’elles et ils viennent du „mauvais“ canton.

Téléchargez l’initiative en PDF ci-dessous, faites-la signer autour de vous, scannez-là en PDF et renvoyez-la par mail à : bourses-des-etudes at vss-unes.ch


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Initiative sur les bourses d’études


Communiqués

Perte du libre choix du médecin et médecine à deux vitesses

 Pas de pénalité pour les patients

Mis en ligne le 8 décembre 2011

La révision de la loi fédérale sur l’assurance-maladie (LAMal) prévoit
de pénaliser avec une augmentation de la quote-part allant jusqu’à CHF 500.- les assurés, qui tiennent au libre choix du médecin et ne veulent pas adhérer à un réseau avec coresponsabilité budgétaire. Cette pénalité sera également appliquée à tous les autres modèles d’épargne (‘médecin de famille’, ‘liste de médecins’, ‘consultation téléphonique préalable obligatoire’, ‘réseaux sans coresponsabilité budgétaire’).

Ceux qui ne pourront pas se payer le libre choix de leur médecin seront
contraints d’adhérer à la médecine de budget.

La coresponsabilité budgétaire a pour résultat, de contraindre les médecins des réseaux à assurer la responsabilité et médicale et économique des soins. Cette contrainte comporte un risque de rationnement déguisé au désavantage du patient.

De plus les réseaux peuvent conclure des contrats d’exclusivités et avec des hôpitaux et des homes sélectionnés, ceci au bénéfice du réseau, alors que les patients perdent le libre choix de l’hôpital ou du home.

Si vous ne voulez pas cette modification de la loi, signez le référendum.

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Interventions

Séance du Conseil général du 24 octobre 2011

 Val-de-Travers - Interventions du POP Val-de-Travers sur le point 13. de l’ordre du jour : Interpellations et questions

Mis en ligne le 26 novembre 2011

Interpellations :

Pour un 24 février simple et populaire

Au départ, la fête du 24 février devait être une rencontre festive et simple entre la population et les autorités. C’est du moins ainsi que nous voyons cette commémoration. Si la partie « landsgemeinde, citoyen d’honneur et cuvée spéciale » s’inscrit dans cet esprit, nous regrettons que le Conseil communal se retire rapidement pour festoyer avec des hôtes choisis au lieu de profiter d’échanger avec la population. C’est pourquoi nous demandons au Conseil communal de revoir cette pratique, par exemple en servant une soupe aux pois offerte à chacun. Cela permettrait de créer des liens tout en respectant le budget initial prévu pour cette fête du 24 février que l’on voulait populaire !

Projet Barak : inquiétude et questions

Le projet d’un centre de jeunesse fait partie de notre programme de législature et nous tient donc tout naturellement à cœur. Nous craignons que d’autres projets, notamment la création d’un « musée de l’absinthe » remettent en cause une partie, voir la totalité du projet Barak, prioritaire à nos yeux. C’est pourquoi nous demandons au conseil communal de nous préciser l’avancement du projet de centre de jeunesse et de nous fournir le calendrier de sa mise en œuvre.

Fumure : respecter les lois !

Lors d’une interpellation au Conseil communal (CG du 27 septembre 2010), nous l’avons rendu attentif au problème d’un tas de fumier entreposé en bout de champ. Ce tas a d’ailleurs disparu pour mieux réapparaître le 19 février de cette année, il y a donc plus de 8 mois !

Globalement, nous sommes inquiets du danger que l’entreposage de fumier en des lieux inappropriés ainsi que l’épandage récurent et excessif de lisier par quelques agriculteurs peu scrupuleux font courir à la qualité de notre eau. On nous a notamment signalé des épandages importants et fréquents entre Môtiers et Fleurier ainsi qu’au Mont-de-Couvet.

Il n’est pas admissible que quelques individus peu respectueux fassent courir un danger sanitaire à l’ensemble de la population et jette, par leur attitude, le discrédit sur les autres membres de leur profession.

C’est pourquoi nous demandons au Conseil communal la plus grande vigilance en la matière et que des mesures soient prises envers les contrevenants lorsqu’il y en a.

Logements subventionnés

Entre 2013 et 2019, les logements à loyers subventionnés vont disparaître (à l’exception de ceux destinés aux jeunes en étude, aux retraités et aux invalides). Pour certains locataires, cela représentera des augmentations de loyer de plusieurs centaines de francs, augmentations qui seront insupportables pour beaucoup. Quelle est la vision du Conseil communal sur ce dossier et quelle est sa marche de manœuvre ?

Mise au concours de postes de travail à Val-de-Travers

Selon nos sources, certaines entreprises établies à Val-de-Travers recherchent leur personnel à travers d’annonces parues uniquement dans « l’Est Républicain ».

Plus grave encore, l’EHN, institution paraétatique, donnerait sa préférence à du personnel frontalier qu’il peut payer moins.

Si nous sommes conscient que la prospérité de nos entreprises est lié à l’apport de la main d’œuvre frontalière et comprenons que les travailleurs de France voisine profitent de cette situation qui leur est favorable, nous sommes atterrés de voir que certaines entreprises dédaignent d’emblée la main d’œuvre locale. C’est pourquoi, nous demandons au Conseil communal :

- De rendre attentive les entreprises à l’intérêt de recruter du personnel de ce côté de la frontière.
- D’intervenir auprès du Conseil d’Etat pour que préférence soit donné, lors d’engagements dans touts les institutions subventionnées par l’Etat, à du personnel habitant le canton.
- De tenir compte, lors d’engagement de personnel par la commune, du lieu de domicile du postulant, si possible, dans notre commune.

Contrôle dentaires des élèves

Suite à la décision du Conseil communal de résilier le contrat liant notre commune à l’ACDM (caravane dentaire), il a été décidé de donner à chaque élève un « bon » pour un contrôle dentaire gratuit chez un médecin dentiste de la place. Malheureusement, ces bons et la circulaire explicative jointe ont été distribués en début d’année, noyés dans la masse de circulaires et autres informations submergeant les parents comme à chaque rentrée scolaire !

C’est pourquoi, nous demandons :

- Qu’à l’avenir, ce « bon » soit distribué plus tard dans l’année, par exemple après les
vacances d’automne, et que les enseignants soient informés et informent leurs élèves sur la manière d’utiliser ce « bon ».
- Que le règlement de subventionnement communal des frais dentaires soit distribué sous forme de circulaire chaque année aux élèves de Val-de-Travers, et ce dès cette année 2011.

Initiative « Hôpital du Val-de-Travers »

Déposée le 17 octobre 2008 et munie de 6598 signatures valables, l’initiative intitulée « en faveur d’une médecine de proximité » n’a toujours pas été traitée par le Conseil d’Etat, alors qu’elle aurait due être soumise au peuple dans les 2 ans après son dépôt ! La légèreté avec laquelle le Conseil d’Etat se moque de notre démocratie directe est affligeante et grave, car elle incite les citoyens à se détourner de la chose publique et est signe du mépris pour le peuple de ces magistrats pourtant élus par le peuple !

C’est pourquoi, nous demandons au Conseil communal de Val-de-Travers d’écrire au Conseil d’Etat pour exiger que cette initiative soit mise en votation dans les plus brefs délais, mais au plus tard avant les élections communales de mai 2012.

Questions :

Collecte des huiles usagées : où en est-on ?

Lors du CG du 20 juin 2011, nous avons posé la question suivante : Où en est le dossier « collecte des huiles usagées dans chaque village » ?
Quelle réponse le Conseil communal peut-il donner aujourd’hui à notre question ?

Carte radon : où en est-on ?

Lors du CG du 11 avril 2011, nous avons posé la question suivante :

Sur la base des mesures de radon effectuées dans le cadre du cadastre cantonal (au sens de l’Ordonnance sur la radioprotection, ORaP) par le Service de l’énergie et de l’environnement (SENE) et des critères définis par l’Office fédéral de la santé publique (OFSP), l’ensemble de notre commune a été classée comme zone à risque élevé.

Cette étude se base sur une moyenne arithmétique (> 200 Bq/m3) pour l’ensemble de la commune. Cette manière de procéder ne fait pas sens car on sait que ces valeurs peuvent être très différentes d’un lieu à l’autre, en particulier sur une commune aussi vaste que la nôtre. Par conséquent, nous demandons au Conseil communal de s’approcher des autorités compétentes pour établir une carte détaillée des zones ou le radon présente des risques afin d’assainir ou de protéger là où besoin est, sans obliger chacun à entreprendre de coûteux travaux inutiles. Si c’est possible pour les sites pollués, c’est possible pour le radon. (cf. annexe FO_CST002.doc et http://sitn.ne.ch/)

Quelle réponse le Conseil communal peut-il donner aujourd’hui à notre interpellation ?

Valloniers « expatriés » ?

Lors du CG du 11 avril 2011, nous avons posé la question suivante :

Depuis quelque temps, il semblerait qu’un certain nombre d’habitants de notre commune ait fait le choix d’établir leur résidence principale dans d’autres régions du pays, notamment en Valais.

a. Quel est le nombre de ces « expatriés » ?
b. Ont-ils réellement leur résidence principale hors de notre commune (au sens de la loi) ?
c. Si ces personnes ou des membres de leur famille utilisent de manière régulière les infrastructures de Val-de-Travers, le Conseil Communal a-t-il l’intention de
demander une rétrocession d’impôts à leur commune de domicile (par exemple un écolage si leur enfant est scolarisé à Val-de-Travers) ?
d. Une taxe de séjour ne devrait-elle pas être perçue ?

Quelle réponse le Conseil communal peut-il donner aujourd’hui à notre question ?

Fermeture de MANOR à Fleurier

Comme nous le savons tous, la succursale de MANOR de Fleurier a fermé. Un tel magasin est très important pour le Val-de-Travers, tant par les marchandises qu’il met en vente et qu’on ne retrouve pas ailleurs que par la synergie qu’il entraîne avec les autres commerçants du centre de Fleurier.

Le magasin MANOR a été fermé, non pas parce qu’il était déficitaire mais parce qu’il ne rapportait pas assez aux yeux des gestionnaires du groupe !

Nous ne nous étendrons pas sur l’iniquité de fermer une unité rentable pour optimaliser les gains d’actionnaires insatiables. Il s’agit d’un des nombreux vices du système.

Plus prosaïquement, nous aimerions savoir si un repreneur ayant des activités commerciales similaires à MANOR s’est manifesté et que peut faire la commune pour favoriser une telle reprise ?

Attirer des médecins

La Suisse subit une pénurie de médecins et cette situation est encore plus criante dans les régions périphériques. Le Locle a récemment octroyé un prêt sans intérêt à de jeunes médecins dans le but d’ouvrir un cabinet de groupe dans la commune.

Quelles sont les stratégies du Conseil communale pour attirer de nouveaux médecins à Val-de- Travers ?

Piscine des Combes

Cet été, la piscine des Combes a fermé tôt, malgré des conditions météo qui auraient mérité une prolongation. De plus, la réouverture après un orage n’était pas garantie. Comment le Conseil communal pense-t-il améliorer cette situation l’an prochain ?

Livres de la bibliothèque de Couvet

Afin de relayer la question d’un citoyen de notre Commune suite à la regrettée fermeture de la bibliothèque de Couvet, nous aimerions savoir ce qu’il est advenu des livres qui s’y trouvaient et s’ils sont stockés de manière adéquate ?

Val-de-travers, le 21 octobre 2011



Communiqué du Parti Suisse du Travail - POP

 Prestations de l’AI : réduction massive prévue

Mis en ligne le 18 novembre 2011

Dans sa séance du 15 novembre, la Commission de la sécurité sociale du Conseil des Etats a décidé de nouvelles mesures d’économies massives dans l’assurance-invalidité. Cette décision est un affront envers les assurés en situation de handicap ou malades chroniques.

Les rentes complémentaires pour les rentiers AI et AVS ayant des enfants mineurs à charge seraient diminuées de 30 à 40 %.

Les rentières et rentiers de moins de 55 ans devraient être épargnées par les baisses de rentes, mais pas si leur degré d’invalidité change de 5 % ou plus. Cette amélioration de la santé des personnes concernées est définie cyniquement par la Commission comme « substantielle ». Avec un temps de travail de 42 heures, cela représente juste 2,1 heures par semaine. Comment une amélioration d’environ 25 minutes par jour de la capacité de travail peut-elle être « substantielle » ?

En outre, à l’avenir, dans les mesures d’intégration, les frais de déplacement et de logement seront encore pris en charge par l’AI, mais les frais de nourriture ne le seraient plus. Cela dans le but d’économiser 5 millions par an.

Pour le PST-POP, toutes ces mesures sont une attaque inacceptable contre les rentières et rentiers AI. Les Chambres décideront probablement de ce nouveau démantèlement de l’AI dans la session d’hiver. C’est une faible consolation que la Commission de la sécurité sociale propose une diminution de 250 millions au lieu des 325 millions demandés par le Conseil fédéral.

Le PST-POP appelle toutes les forces progressistes à résister par tous les moyens démocratiques contre un nouveau démantèlement social en Suisse.

Parti Suisse du Travail - POP , 17 novembre 2011



Communiqué du POP Val-de-Travers

 Salaire minimum : sans hésitation OUI !

Mis en ligne le 14 novembre 2011

Le 27 novembre prochain, les Neuchâtelois devront décider s’ils souhaitent ou non que le principe de salaire minimum soit inscrit dans leur Constitution cantonale.

Dernièrement, nous avons découvert dans nos boîtes aux lettres un tract de la Chambre neuchâteloise du commerce et de l’industrie (CNCI) et de l’Union cantonale neuchâteloise des arts et métiers (UNAM) rempli d’arguments mensongers. On y lit notamment que le salaire minimum se situera autour des 2500 francs, qu’il sera fixé par l’État et qu’il aura des « conséquences néfastes pour l’ensemble des salariés ». C’est totalement faux.

En effet, la votation ne concerne pas le montant du salaire minimum mais uniquement le principe d’avoir dans la Constitution un garde-fou qui empêche les patrons de sous-payer leurs employés. Rappelons qu’en Suisse (et au niveau cantonal les chiffres sont similaires) environ 10% des salariés gagnent moins de 3700 francs brut par mois. Pour lutter contre le phénomène des working poors, les partis et syndicats qui soutiennent le salaire minimum considèrent qu’il doit se situer autour de 4000 francs brut.

D’après le tract de la CNCI et l’UNAM, l’acceptation d’un salaire minimal aurait des « conséquences néfastes sur l’ensemble des salariés ». Il est pour le moins surprenant de voir que ceux qui sont responsables de la sous enchère salariale s’apitoient sur le sort des travailleurs. En réalité, si certains milieux patronaux s’opposent au salaire minimum, ce n’est pas par peur de voir les salaires baisser, mais par crainte de devoir les augmenter et de voir par conséquent leurs profits diminuer.

Pour conclure, ajoutons que :

- L’État ne fixera pas vos salaires mais uniquement un salaire plancher au-dessous duquel il sera interdit de descendre. Les employeurs conserveront le droit d’augmenter les salaires autant qu’ils le souhaitent ! Par contre, fixer une salaire minimum permettra aux bons patrons, ceux qui paient correctement leurs employés, de pouvoir le faire sans mettre leur entreprise en danger face à la concurrence d’autres qui cassent les prix en versant des salaires de misère.

- Un salaire minimum permettra de revaloriser certaines professions dans lesquelles la pression sur les salaires est telle qu’il devient quasi impossible de trouver de la main d’œuvre indigène !

Pour lutter contre la précarité et le dumping salarial, revaloriser les professions artisanales et offrir à chacun la possibilité de gagner dignement sa vie, nous soutenons sans hésitation le salaire minimum soumis au vote le 27 novembre.

POP Val-de-Travers




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POP neuchâtelois  |   Dernière mise à jour: le 15 mars 2018

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