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Parti Ouvrier et Populaire neuchâtelois
Derniers articles
Février 2013
Mis en ligne le 20 février 2013
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Dans son plan d’intention de novembre 2006, le Conseil d’État se rallie en fait à une politique culturelle de prestige. Sans exclure le soutien qui doit être accordé à des acteurs culturels « vedettes », le POP ne souhaite pas abandonner toute idée de répartition. Un tel abandon induit, dans les faits, un report de charges sur les communes. Certes, la politique de l’arrosoir demande réflexion et contrôle. Mais, comme pour les plantes, mal arroser, ou ne pas arroser, conduit à leur mort… Nous réclamons donc une attention plus soutenue envers l’ensemble des activités culturelles existantes ou émergentes. En effet, la culture doit prioritairement être considérée comme une source de cohésion sociale avant de n’en considérer que les seules retombées économiques ou de prestige.
Nous voulons aussi défendre un meilleur équilibre culturel entre les régions et institutions du canton.
Si le passé archéologique du bas du canton justifie la cantonalisation du Laténium, l’horlogerie justifierait également une aide cantonale aux institutions muséales qui lui sont consacrées (Musée international de l’horlogerie, Musée d’horlogerie du Château des Monts).
De même, les disparités, maintes fois dénoncées, entre le subventionnement annuel de la Bibliothèque de Neuchâtel (1’400’000.- pour ses seuls frais de fonctionnement, sans mission spécifiée) et celui de la Bibliothèque de La Chaux-de-Fonds (700’000.- pour sa mission cantonale de conservation des archives audiovisuelles, DAV) constituent une injustice que le POP veillera à faire corriger.
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Février 2013
Mis en ligne le 20 février 2013
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L’émancipation humaine ne peut se réaliser que si une majorité de citoyennes et de citoyens acceptent de changer profondément leur mode de vie en redéfinissant leur notion du bien-être. Il est impératif de sortir de la société de consommation actuelle qui affecte l’être humain et son environnement.
Si tel n’est pas le cas, c’est au bord du gouffre que nous nous retrouverons toutes et tous, jeunes et vieux, pauvres et riches, gens du Haut, du Bas et des Vallées ! |
Février 2013
Mis en ligne le 20 février 2013
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La croissance économique libérale conduit au chacun pour soi, à la domination de la finance et au pillage des ressources, entraînant pour l’humanité le risque d’un non-retour. Même la Banque mondiale en convient :
« Le seul moyen pour éviter ce piège est de modifier nos modes actuels de production et de consommation. »
(extrait du rapport scientifique de la Banque mondiale, Hans Schellnhuber, 2012).
Pour le POP, le constat est clair : l’écologie est incompatible avec le capitalisme.
Pour le POP, il faut que l’économie soit au service de l’écologie et non l’écologie au service de l’économie. |
Février 2013
Mis en ligne le 20 février 2013
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L’école est le reflet de la société dans laquelle nous vivons. Sous les pressions des milieux économiques, elle vise de plus en plus à former des travailleurs et travailleuses flexibles, adaptables et mobiles, dont le marché du travail a besoin. Les autres buts de l’éducation, comme l’épanouissement individuel et social, sont mis au second plan.
Afin de réaliser des économies, le Conseil d’État a mené une politique de renforcement du système dual au détriment de la formation en école plein temps. Et cela sans réfléchir à la qualité de l’enseignement, ni inciter les entreprises à augmenter suffisamment le nombre de places offertes. De plus en plus de jeunes doivent donc se tourner vers l’apprentissage alors que les places manquent.
Résultat : soit pas de place, soit des places au rabais !
Le POP s’oppose au fait que la formation soit mise au service des seuls intérêts économiques. Nous voulons développer une école dont le but n’est pas de former des "travailleurs-consommateurs", mais des citoyens et citoyennes critiques, capables de prendre leur destin en main, une école émancipatrice, basée sur l’ouverture et la solidarité. |
Février 2013
Mis en ligne le 20 février 2013
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Gérer l’Etat comme une entreprise et lui donner un cadre financier strict (frein à l’endettement) est une idée qui a séduit le peuple neuchâtelois mais dont les effets sont pernicieux. Un tel choix a engendré rigidité, insensibilité aux situations individuelles, report des coûts sur les usagers-clients, les partenaires de l’Etat et son personnel. Dès lors, L’Etat ne réfléchit plus à ses activités qu’en termes financiers au détriment de ses missions de base (formation, santé, infrastructures, protection des plus faibles, sécurité) et des valeurs inscrites dans la Constitution.
L’administration doit disposer de règles claires pour assurer l’égalité de traitement entre les citoyens et lui permettre de tenir compte des situations individuelles particulières.
Entre un Etat-requin et un Etat qui dépense sans compter, il y a une troisième voie : un Etat responsable qui assure ses missions de base dans le respect de ses partenaires et de la population. |
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