Lorsque, il y a deux ans, nous en étions à 7%, le groupe PopVertsSol (PVS) a proposé qu’on en reste là. Les autres groupes n’en ont pas voulu, la baisse a continué. L’an dernier, alors qu’on en était à 6%, le même groupe PVS a demandé qu’on gèle cette réforme à ce taux-là, au vu de l’état des finances cantonales. Laurent Kurth s’y est violemment opposé, traitant la proposition de toxique (pourquoi ? Parce que Philip Morris bénéficie depuis longtemps déjà du taux de 5% ? Impossible de le savoir, secret fiscal oblige…). On a gelé la réforme de l’imposition des personnes physiques, mais la baisse de l’imposition des entreprises a continué.
Aujourd’hui, nous récoltons les fruits de cette politique fiscale irresponsable. Et nous ne parlons même pas de l’imposition des holdings, divisée par cent, qui rapporte quelques misérables millions à l’Etat mais lui en coûte des dizaines en terme de péréquation intercantonale. On ne conçoit pas une politique fiscale pour beau temps uniquement : c’est ce que certains ont oublié. Et c’est l’ensemble de la population qui en fera les frais par des coupes supplémentaires dans les prestations.