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Communiqué de presse

 Une fiscalité toxique pour les citoyens neuchâtelois

mercredi 15 mars 2017


Lors de la réforme de la fiscalité des personnes morales, le POP s’est battu pour qu’on n’abaisse pas l’impôt sur le bénéfice des entreprises en-deçà de 7%, arguant que, au vu de la composition socio-économique fragile de sa population, le canton n’avait pas les moyens de descendre plus bas. Il n’a pas été entendu ; les partis gouvernementaux ont retenu le taux de 5%, atteignable par paliers.

Lorsque, il y a deux ans, nous en étions à 7%, le groupe PopVertsSol (PVS) a proposé qu’on en reste là. Les autres groupes n’en ont pas voulu, la baisse a continué. L’an dernier, alors qu’on en était à 6%, le même groupe PVS a demandé qu’on gèle cette réforme à ce taux-là, au vu de l’état des finances cantonales. Laurent Kurth s’y est violemment opposé, traitant la proposition de toxique (pourquoi ? Parce que Philip Morris bénéficie depuis longtemps déjà du taux de 5% ? Impossible de le savoir, secret fiscal oblige…). On a gelé la réforme de l’imposition des personnes physiques, mais la baisse de l’imposition des entreprises a continué.

Aujourd’hui, nous récoltons les fruits de cette politique fiscale irresponsable. Et nous ne parlons même pas de l’imposition des holdings, divisée par cent, qui rapporte quelques misérables millions à l’Etat mais lui en coûte des dizaines en terme de péréquation intercantonale. On ne conçoit pas une politique fiscale pour beau temps uniquement : c’est ce que certains ont oublié. Et c’est l’ensemble de la population qui en fera les frais par des coupes supplémentaires dans les prestations.

POP neuchâtelois  |   Dernière mise à jour: le 15 mars 2018

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