Dès lors, le POP réaffirme que face à une telle situation sociale et économique, il est essentiel que de véritables choix politiques puissent être faits par le parlement. En période de crise telle que nous la vivons aujourd’hui, l’Etat doit pouvoir retrouver des marges de manœuvre pour lui permettre de maintenir les situations des plus démunis et de disposer des moyens financiers nécessaires pour le faire. En conséquence, la première décision essentielle à prendre, est de suspendre l’application de la loi sur le frein aux dépenses et à l’endettement comme le permet la loi mais que ne veut pas envisager le Conseil d’Etat. Celui-ci préfère-t-il appliquer les objectifs du Parti libéral-radical (PLR) qui veut continuer de baisser les impôts, sachant que ses proches en seront les plus bénéficiaires et ajoutant : « avec le frein aux dépenses en plus, nous ne courons plus le risque d’endetter le canton pour acheter la paix sociale ». Doit-on comprendre que le PLR préfère la guerre ? Le POP continue de penser que l’équilibre social est le seul moyen permettant de conserver une certaine cohésion au sein de la société. Lorsque tout va mal, le POP continue de penser que les personnes étant dans les situations les plus favorables doivent faire l’effort le plus grand et que ce n’est que justice. Ainsi les militantes et militants du POP réunis en assemblée générale demandent à leurs élu-e-s de trouver les moyens pour que l’automatisme du frein aux dépenses soit suspendu.
Président cantonal du POP
D. de la Reussille