Pourquoi un tel accord à 4 semaines du résultat de la votation sur l’organisation hospitalière ? Comme si le résultat du scrutin était acquis, une forme d’arrogance des dirigeants de l’hôpital neuchâtelois ?
Ce qui étonne est que le contre-projet du Conseil d’Etat se vante de résoudre les problèmes de recrutement, « centraliser c’est améliorer l’attractivité ». Dès lors, pourquoi créer ce partenariat si les difficultés à recruter des urologues sont résolues avec le scrutin du 12 février ? Si HNE avait su intégrer les 32 médecins démissionnaires dans les décisions stratégiques ces 10 dernières années, nous ne serions pas là à compenser leur départ par des partenariats, d’autant plus pour deux disciplines aussi rentables que l’urologie et la néphrologie.
En ce qui concerne le partenariat sur les soins intensifs (SI), est-ce de permettre aux patients opérés dans les cliniques privées d’être acceptés aux SI de Pourtalès ? Ce qui dans la pratique est déjà le cas puisqu’un patient instable n’a d’autres choix que d’y être transféré. Ou alors, est-ce pour permettre à la clinique Montbrillant d’ouvrir un tel service dans les Montagnes neuchâteloises dans le but de répondre aux manques sécuritaires d’un CTR ? Un partenariat au timing douteux et électoraliste, un aveu d’HNE d’avoir de la peine à recruter malgré la centralisation, l’abandon de spécialités rentables au profit d’une clinique sans convention collective, font que le POP ne peut cautionner un tel accord.
Secrétariat cantonal
La Chaux-de-Fonds, le 19 janvier 2017