Ouvrier, militant actif d’UNIA, Président des Maçons neuchâtelois jusqu’en 2008, Thierry Misserez souhaite que les travailleurs se réapproprient la démocratie. « Le parlement ne compte aucun ouvrier, si je me présente, c’est aussi pour montrer la voie aux autres » explique ce ferrailleur en éléments préfabriqués travaillant à Cressier. « J’ai toujours été à gauche, mais j’ai été déçu par la politique du Parti Socialiste durant cette législature ».
Il dénonce aussi la « stupidité » que sont les effets de seuil dans les subsides à l’assurance maladie. Pour un dépassement d’un simple franc des limites de revenu donnant droit à une prestation sociale, un bénéficiaire peut perdre tout droit à l’aide cantonale !
Quant aux primes d’assurances maladie payées, la totalité devrait être déductible du revenu imposable !
Son colistier Philippe Vaucher regrette que la politique cantonale ne soit vue qu’à travers la lorgnette d’un bilan comptable. C’est cette politique qui est à la base du démantèlement des structures hospitalières du canton, politique contre laquelle le POP s’est toujours engagée (et pas seulement en période électorale !) et contre laquelle il s’engagera encore et encore !
Enfin, il s’interroge sur les effets (ou les non effets ?) du RUN pour le Vallon. « Nous ne voulons pas être les dindons de la farce à qui l’on jette quelques miettes d’un somptueux gâteau partagé entre le Littoral et les Montagnes ! ».
« Il est tant de proposer des alternatives à un système axé sur le profit immédiat d’une minorité de spéculateurs sans scrupule qui se remplissent les poches au détriment de l’ensemble de la population. Et de rendre transparent le financement des partis pour que l’on voie clairement qui travaille pour qui ! »
Parti Ouvrier et Populaire du Val-de-Travers