Le groupe GSMN a ouvertement reconnu vouloir procéder à des licenciements, tout en dénonçant en parallèle la convention collective de travail de la santé CCT 21. Tenant de la privatisation de la santé et d’une médecine à deux vitesses, le groupe hospitalier vaudois semble d’ailleurs faire faire le « sale boulot » à la Providence.
De plus, il n’est pas acceptable qu’un employeur bénéficiant de financements publics s’en prenne ainsi à ses collaborateurs et remette en cause les droits acquis. Avalisée par le Conseil d’Etat, la modification des règles du jeu en cours de partie est tout simplement intolérable, ce d’autant plus qu’elle péjore la partie la plus faible du contrat, à savoir les travailleurs et travailleuses de la santé.
Le parti ouvrier et populaire, les Verts, Solidarités et le parti socialiste exigent dès lors la réintégration de l’ensemble des employés licenciés, le maintien de tous les postes de travail et l’application de la CCT 21 à qui veut prétendre bénéficier de prestations hospitalières d’intérêts publics. Il en va de la nécessité de garantir des soins hospitaliers de qualité pour toutes et tous.
Si ces conditions ne sont pas remplies, tout devra être mise en œuvre pour que cessent ces agissements scandaleux en commençant par transférer les missions hospitalières d’intérêt public, de surcroît financièrement rentables, à HNe et ceci dans les plus brefs délais.
La Chaux-de-Fonds, le 4 février 2013


