En effet, on refuse de reconnaître les titres mais on engage quand même, à moindre prix, et on abuse des compétences des personnes en les payant chichement. Les entreprises n’ont plus besoin de personne au bénéfice d’un CFC. Le phénomène se répercute ensuite à tous les échelons, vu que salaire de misère d’un côté de la frontière peut se traduire par belle opportunité de l’autre.
Un taux de change beaucoup trop bas (il faudrait au moins le relever à 1.30 Frs pour 1 €) accentue encore plus cette inégalité de chance à l’embauche.
La gauche, dans son ensemble, doit s’engager pour la reconnaissance des diplômes et autre papiers de compétence étrangers et pour de meilleurs contrôles sur les place de travail afin d’éviter la sous enchère salariale.
Laissons d’autres s’occuper de cette problématique ne pourrait amener que haine et rancœur.
Thierry Miserez, POP Val-de-Travers