Né le 23 septembre 1918 à La Chaux-de-Fonds, Marguerite Hirsch, dit Margot, fille d’industrielle, se tourne vers des études de secrétariat.
Féministe convaincue, Marguerite Greub s’investit très jeune dans de nombreuses associations, dont l’"Union des femmes pour la paix et le progrès", qu’elle préside durant de nombreuses années, et l’"Association pour les droits de la femme". Elle s’engage pour le droit de vote aux femmes, devenu effectif, dans le canton de Neuchâtel, en 1959.
Cousine de Marcelle Corswant, elle entre au parti ouvrier et populaire en 1945. Son engagement s’explique par le fait que Marguerite Greub a toujours été "révoltée par les injustices sociales et que ce parti les combat".
En 1960, elle est élue au Conseil général de Chaux-de-Fonds. Dans cette même ville, elle devient en 1962 la première présidente d’un législatif communal en Suisse.
En 1961, Marguerite Greub devient députée au Grand Conseil de la République et canton de Neuchâtel. Elle fait partie des quatre premières femmes (1 POP et 3 PS) à siéger dans cet hémicycle. Elle y siège durant trois législatures.
Comme bon nombres de militants du parti ouvrier et populaire, Marguerite Greub était fichée par la police fédérale. Son dossier comprenait plus de 30 pages.
Courageuse, douce, mais connue pour son franc-parlé, Marguerite Greub s’investit jusqu’au bout pour son parti et pour la cause féminine, dénonçant constamment les agissements de certains milieux.
Marguerite Greub s’éteint le 23 novembre 2003 à La Chaux-de-Fonds.