Lors de l’acceptation de la loi sur la libre circulation des personnes, le POP avec d’autres forces politiques et syndicales avaient insisté sur les mesures d’accompagnement à prendre impérativement, notamment en renforçant les contrôles afin de lutter contre la sous-enchère salariale.
Aujourd’hui, force est de constater que les limites de l’acceptable ont été largement dépassées. La ville compte 8% de chômeurs alors même que le nombre d’emplois n’a jamais été aussi élevé. La concurrence entre salariés rejette dans la précarité une partie toujours plus importante de nos concitoyens.
De plus, depuis mi-janvier, certains employeurs de la place évoquent des baisses salariales totalement inacceptables. En effet, la fin du taux plancher du franc suisse par rapport à l’euro ne peut pas être le prétexte au démantèlement social.
A ce titre, la société Weckerle Cosmetics qui propose un salaire horaire de Fr. 16.60 doit être dénoncée avec vigueur y compris par les instances dirigeantes de l’industrie neuchâteloise telle que la CNCI. Avec un tel salaire qui ne permet pas de vivre dignement, comment s’étonner que les charges d’action sociale explosent dans le canton ?
Face à cette crise, une seule réponse : l’exigence du maintien des acquis sociaux et l’unité du monde salarié.
Section POP du Locle


