Né en 1946 à La Chaux-de-Fonds, Gérard Berger devient imprimeur en sérigraphie.

En 1967, il adhère au parti ouvrier et populaire et devient président de la section de La Chaux-de-Fonds de 1969 à 1973. Syndiqué FOMH, puis FOBB, il fonde, en 1968, une nouvelle "Jeunesse progressiste".

De 1969 à 1988, Gérard Berger siège au Conseil général de La Ville de La Chaux-de-Fonds et préside le législatif communal en 1977-1978.

De 1981 à 1993, il est député au Grand Conseil de la République et canton de Neuchâtel. Il s’engage tout particulièrement pour les demandeurs d’emploi et suscite notamment le rapport "Avons-nous des pauvres ?".

Il est également membre du Comité central du parti suisse du travail de 1974 à 1995.

Accumulant les emplois, en raison de son caractère "bien trempé", Gérard Berger assume le poste de secrétaire administratif et social du parti ouvrier et populaire en 1973, tout en étant correspondant pour la "Voie Ouvrière". En 1988, succédant à André Rauber, il devient rédacteur en chef de l’organe suisse du parti et y reste jusqu’en 1995.

Se retirant de la vie politique active du parti ouvrier et populaire, il se tourne vers l’artisanat et constitue une PME de sous-traitance horlogère. Il pratique toujours le journalisme, notamment au sein du journal de l’ASLOCA, le "Droit au logement".