• Non au centralisme forcené : Nous devons remplacer la logique de concurrence par une logique de solidarité entre les régions et entre tous les habitants du canton. Le POP défend une politique de proximité et la notion de citoyen partenaire. Il s’oppose au projet de circonscription électorale unique et à la suppression des districts. L’unité du canton ne se décrète pas, elle se construit dans le respect des différences, avec tous les milieux concernés.
• Fiscalité : le POP s’engage pour une justice fiscale transparente, pour une véritable lutte contre les abus, pour une révision de l’imposition des holdings et des dividendes. Il a lancé un référendum contre la baisse de l’imposition des plus aisés et une initiative pour le relèvement de l’impôt sur les grandes fortunes pour permettre une meilleure répartition des richesses dans le canton.
• Santé : Le POP s’oppose à la conception marchande de la santé publique. Il lutte pour une politique hospitalière de proximité, en adéquation avec les besoins de la population et les moyens du canton. Il s’engage pour la défense de la Convention Collective de Travail (CCT21) pour les employés du secteur santé, pour le développement du maintien à domicile et des soins à domicile 24h sur 24. Le POP demande la défiscalisation totale de l’assurance maladie de base.
• Emploi : La garantie de l’emploi ne pourra être obtenue qu’avec la baisse générale du temps de travail. Actuellement, certains employeurs usent et abusent de la main d’œuvre intercantonale et transfrontalière en fonction de leurs profits. Le strict respect des contrats de travail des salariés d’où qu’ils viennent est une exigence fondamentale. En outre, le POP encourage les employeurs à favoriser l’embauche de travailleurs locaux, que ce soit dans la fonction publique, le parapublique ou le privé. Les entreprises qui reçoivent une aide de l’État doivent en échange s’engager à former des apprentis et/ou à favoriser la réintégration professionnelle.
• Écologie : Toutes nos propositions s’inscrivent dans la perspective d’un développement durable. Nous sommes favorable au remplacement du PIB (Produit Intérieur Brut), par un BIB (Bonheur Intérieur Brut) ce qui nous incitera à modifier nos modes de consommation et de production.
• Éducation : Le POP défend une école neuchâteloise centrée sur l’épanouissement des enfants et pas seulement sur les besoins du marché. Il s’oppose à ce que la régionalisation de l’école obligatoire engendre des inégalités de traitement tant des élèves que des enseignants dans le canton. Les réformes en cours ne doivent pas être sacrifiées sur l’autel des économies. Le POP demande une évaluation desdites réformes afin de les améliorer ou de les réorienter si nécessaire, en priorisant la qualité de l’enseignement et la prise en compte des différents besoins des élèves pour les soutenir dans leur apprentissage.
Le POP s’engage enfin pour une surveillance accrue du respect des droits des apprentis et des stagiaires.
• Social : pour l’arrêt du démantèlement des prestations sociales, pour une meilleure intégration professionnelle aussi proche que possible des compérences de chacun, pour une politique sociale centrée sur les besoins de base, en évitant d’infantiliser les plus démunis et en respectant leur dignité.
• Culture : pour un soutien accru de la culture populaire ; pour un meilleur partage des responsabilités entre villes et canton. Pour le maintien de la lecture publique.
• Fonction publique : un véritable partenariat social doit être instauré. La fonction publique ne doit pas, année après année, faire les frais de l’austérité cantonale. Elle doit retrouver son rôle fondamental de cohésion sociale. Une véritable évaluation qualitative et quantitative du personnel est indispensable afin d’analyser en profondeur les missions des cadres intermédiaires et supérieurs.
• Politique agricole : Comme celles de l’ensemble des travailleurs, les conditions des agriculteurs doivent être améliorées ; nous devons favoriser le soutien aux agriculteurs, à la production et la consommation locale. Des rapports directs entre paysans et consommateurs doivent être instaurés et développés.
• Transports publics : Un réseau performant, reliant toutes les régions du canton demeure indispensable, de même qu’une augmentation significative des cadences et une diminution des prix.
• Poste : le POP est attaché au mandat de service universel de la Poste et s’oppose fermement à sa politique de fermeture de bureaux.
• Péréquation intercommunale et répartition des tâches canton / communes : une plus grande équité et une solidarité étendue s’imposent. Les villes ne doivent pas être étranglées par les mesures cantonales.