Quelle société voulons-nous ?
Le frein aux dépenses de l’Etat ainsi que sa restructuration consiste à réduire des prestations et à en reporter les coûts. Par exemple, la concentration de la HEArc, le déplacement de l’école d’ingénieur et le futur centre mère-enfant. Chaque concentration occasionne des réductions de postes et accentue le chômage en éloignant les services de la population.
L’UDC désarticule l’Etat en demandant des suppressions de services et des réductions de salaires pour assainir les finances cantonales. Cependant elle profite de manière opportuniste du report de charges sur les communes pour vouloir lancer un référendum contre cette mesure.
Quand à eux, les popistes estiment que la « solidarité » des communes ne peut pas être
imposée même par des « députés de bonne volonté ». L’Etat qui revendique une bonne
gestion va piquer de l’argent dans les caisses des communes et ensuite ose faire la leçon aux autres sur leur gestion des finances…
Est-ce un hasard si pour améliorer les finances publiques, les dirigeants de l’économie et des grands partis n’envisagent jamais la solidarité auprès de celles et ceux qui possèdent des moyens financiers largement au-dessus de la moyenne ? Et on ne parle pas des exonérations fiscales des entreprises pourtant bénéficiaires.
Comment construire un état solidaire selon l’objectif libéral-radical : « Avec le frein aux
dépenses en plus, nous ne courons plus le risque d’endetter le canton pour acheter la paix sociale » ? Si la paix sociale ne s’achète pas, la pauvreté est une bombe à retardement.
Le Parti Ouvrier et Populaire, reste convaincu que pour équilibrer une société, il faut passer par une réduction du fossé existant entre les plus riches (ceux qui ont une fortune de plus de 5 mio ont augmenté de 20 % en 4 ans) et les plus pauvres.
Qui sont les députés de « bonne volonté » ?
Secrétariat cantonal
4 décembre 2009