Né le 13 mai 1942 à Lausanne, Claude Leimgruber, dit "Léon", s’installe très jeune au Locle avec ses parents. Il suit une formation de graphiste et épouse, par la suite, Danièle Brigadoi avec qui il militera toute sa vie.

A la suite d’une conférence de Frédéric Blaser sur le "XXIIIème congrès du parti communiste soviétique", il adhère en 1961 au parti ouvrier et populaire.

Militant chaleureux, passionné de jazz et de hockey, il lui arrive néanmoins, lorsque Frédéric Blaser subit des attaques un peu trop appuyées, d’en venir aux mains, avec l’aide des "gros bras" du parti. Il est vrai que, dans les années soixante, le contexte international est particulièrement tendu. Durant cette période, il se forme et milite pour de nombreuses causes et combats.

En 1968, Claude Leimgruber est élu au Conseil général de la Ville du Locle. Il préside le législatif communal à trois reprises et y siège durant 32 ans ! En 2000, le parti ouvrier et populaire gagnant un siège supplémentaire à l’exécutif de la ville, il est élu au Conseil communal et prend le dicastère de l’instruction publique. Durant son mandat, il travaille notamment au regroupement de l’ensemble des filières techniques du Cifom au sein de la ville du Locle, cité horlogère et industrielle.

En 2008, il cesse son activité au Conseil communal. Il devient député de la République et canton de Neuchâtel (2008-2009), puis député-suppléant, fonction qu’il occupera jusqu’à son décès.

De 2008 à 2011, il se met encore au service de son parti en assumant la présidence de la section locloise. "Homme de terrain", il participe à l’élaboration des Pop-Info, organe de la section locloise du parti, et à la distribution de la "Voix ouvrière".

Personnalité incontournable de la vie locloise, bon vivant et jovial, Claude Leimgruber restera toute sa vie proche des citoyens et servit jusqu’à la fin la cause des travailleurs et travailleuses.

Le 19 janvier 2011, Claude Leimgruber meurt brusquement d’une crise cardiaque.

Photo : Christian Galley