Né en 1940, Alain Bringolf, fils d’ouvrier bijoutier dans l’horlogerie, suit une formation de graveur à l’Ecole d’Art de La Chaux-de-Fonds. Après avoir exercé cette profession durant deux ans, il suit une formation d’éducateur à l’Ecole sociale et pédagogique de Lausanne.

Il est éducateur de 1964 à 1977 dans un centre pour enfant de La Chaux-de-Fonds.

En 1964, Alain Bringolf adhère au parti ouvrier et populaire neuchâtelois. En 1968, il est élu au législatif chaux-de-fonnier et siège au sein de la commission scolaire.

En 1977, il devient Conseil communal et, succédant à Etienne Broillet, prend le dicastère des « Travaux publics et de l’urbanisme ». Il cesse son activité au sein de l’exécutif de La Chaux-de-Fonds en 1995.

Durant cette période, il travaille sur plus d’une quarantaine de travaux urbanistiques, dont la rénovation de nombreuses rues et la réalisation notamment d’Espace Cité et de la place du Corbusier. Privilégiant une politique dite "des petits pas", ce passionné de cyclisme et de nature aime à rappeler l’humilité toute nécessaire aux grandes transformations. Celles-ci reposent au préalable, selon lui, sur un changement progressif des esprits.

Parallèlement à ses mandats communaux, Alain Bringolf est élu député en 1973. Il siège au législatif cantonal durant 36 ans, soit jusqu’en 2009. Il fut également membre du bureau et vice-président, en 1992, du parlement. A la suite d’une modification législative intervenue en 1993, sortant, pour des raisons de nombre de suffrages, le POP du bureau, Alain Bringolf ne put présider le Grand Conseil.

Doyen du Grand Conseil, ses interventions furent particulièrement remarquées, notamment sur les causes sociales et environnementales.

Membre du Comité central du Parti suisse du Travail depuis 1983, Alain Bringolf fut président de celui-ci, mais aussi secrétaire cantonal du parti ouvrier et populaire neuchâtelois.

Particulièrement actif au niveau cantonal, Alain Bringolf s’occupe actuellement entre autres de la formation des jeunes militants et rédige de nombreux articles dans le journal Gauchebdo, l’ancienne Voie ouvrière.