La croissance économique libérale conduit au chacun pour soi, à la domination de la finance et au pillage des ressources, entraînant pour l’humanité le risque d’un non-retour. Même la Banque mondiale en convient :
« Le seul moyen pour éviter ce piège est de modifier nos modes actuels de production et de consommation. »
(extrait du rapport scientifique de la Banque mondiale, Hans Schellnhuber, 2012).
Pour le POP, le constat est clair : l’écologie est incompatible avec le capitalisme.
Pour le POP, il faut que l’économie soit au service de l’écologie et non l’écologie au service de l’économie.
Dans son livre « Qu’ils s’en aillent tous », Jean-Luc Mélenchon aborde également l’aspect écologique. Il y a des similitudes entre les deux engagements comme on le constatera à la lecture de ces quelques extraits.
« Je ne crois pas que nous devions sauver la planète. Elle se fiche bien de nous. La Terre pourrait rouler dans l’espace infini sans aucune vie, ou bien avec seulement deux ou trois colonies de cafards et quelques scorpions puisqu’il paraît que seules ces bestioles survivraient même à une guerre nucléaire. Ne perdons donc pas de vue l’objet de notre action écologique. Nous luttons « seulement » pour sauvegarder l’écosystème qui rend possible la vie humaine. (…) Mais c’est à nous de tirer la société humaine de l’impasse. Ce n’est vraiment pas simple. Il faut réfléchir, proposer, argumenter, essayer, et puis contrôler. (…)
L’écologie politique pose avant tout une exigence de rationalité et de responsabilité très humaines. (…)
Si nous échouons, l’enfer, ce sera le monde pourri dans lequel nous croupirons. Bien vite, d’ailleurs, il n’y aura plus personne pour subir ce châtiment. Et si nous réussissons à sauver notre écosystème, nous n’aurons pas d’autre récompense ni d’autre paradis que ce bon vieux monde, entre aubes glorieuses et couchers de soleil flamboyants, la vie, l’amour, la mort et les autres choses simples et si compliquées de cette sorte. (…)
Nous sommes seuls. Notre émancipation est à ce prix ».